Rentrée 2018 : la carte scolaire en chiffres

Le CTA, Comité technique académique du rectorat de Reims, se réunira le 18 janvier. La rectrice répartira les postes ou les suppressions de postes par département et les suppressions dans le 2nd degré. A noter que notre académie perd aussi 20 postes d'administratifs.

Notre académie perdra encore des élèves l'an prochain. Le ministère considère que nous sommes déjà surdotés ...  d'où le peu de créations dans le 1er degré et la baisse de postes dans le second degré.

A l'UNSA , nous nous demandons bien où reste-t-il de la "viande sur l'os" !  Les dotations, et la reprise de moyens ne sont vraiment pas à la hauteur des ambitions (CP/CE1 dédoublés et Rep et Rep+, conventions ruralités, zones en difficulté sans label education prioritaire ...). 20 postes en plus alors que nous avons 30 réseaux REP et REP+ !  .La rupture avec le quinquennat précédent est maintenant visible.

La disparition des postes de maîtres supplémentaires semble inéluctable, nous tendons le dos pour les Rased, la maternelle, les zones rurales.

Construire une école tournée vers l'avenir, en réduisant les inégalités sociales, demande des moyens, de l'équité entre territoires, des dispositifs innovants. Pas si sûrs que la carte scolaire du ministère, qui au passage choisit également de diminuer le recrutement de stagiaires, soit à la hauteur de ses propres ambitions !

Pour la Marne, voici l'agenda des instances carte scolaire

• vendredi 9 février : commission école
• jeudi 15 février : CTSD carte scolaire
• lundi 19 mars : CDEN carte scolaire

Nous reviendrons vers vous pour la communication des données concernant les écoles et le 2nd degré.

Carte scolaire du 1er degré (enseignants et PsyEN EDA)	Carte scolaire du 2nd degré (enseignants, CPE et PsyEN EDO)

 

Avec sa fédération, le SE-Unsa a pointé la nécessité de travailler dans les académies sur les clés de répartition des moyens de façon à ce que la transparence prime.
L’importance d’un dialogue social de qualité est un levier indispensable nationalement mais aussi au sein des académies dans le cadre de la répartition des moyens.

Nous avons notamment pointé la problématique du milieu rural en insistant sur le lien direct entre les moyens alloués à ces territoires et les conventions ruralité qui se sont généralisées.
Sur l’éducation prioritaire, nous avons souligné les besoins en termes d’emplois ainsi que l’anticipation nécessaire concernant le volet indemnitaire et la gestion du temps de travail au travers de la pondération.

Pour le SE-Unsa, le redéploiement systématique des moyens n’est pas la bonne réponse à la question des besoins croissants.
La réussite de tous les élèves et la prise en compte des plus fragiles en dépend.