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Le BURN OUT : quels en sont les signes ?
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Le burn-out ou Ă©puisement professionnel

On ne sombre pas ainsi dans le burn-out du jour au lendemain. C’est un mal qui surgit progressivement, un processus lent et sournois. Il provient toujours d’une surcharge relative au travail. L’équilibre entre vous-mĂȘme et la situation au travail s’écroule. C’est ce que nous apprend un expert en burn-out.

 Les diffĂ©rentes phases

 Le processus de burn-out connaĂźt diffĂ©rentes phases. On est d’abord plein d’enthousiasme, d’implication, et d’ambition. Puis cela tourne au stress permanent, Ă  la surcharge, voire mĂȘme Ă  l’épuisement. C’est un processus lent. Donc, nous ne nous en rendons pas compte trĂšs vite. Plus tĂŽt vous rĂ©agissez, au plus facilement vous pouvez vous tirer d’affaire. Plus longtemps vous persistez, plus votre processus de guĂ©rison va durer et il vous faudra une aide professionnelle pour vous en remettre. Mais Ă  qui cela profite ? Le prĂ©sentĂ©isme est tout aussi mauvais que l’absentĂ©isme. Il nous conduit Ă  aller au travail alors que nous n’en sommes plus capables, et il coĂ»te ! Non seulement au salariĂ© qui repousse ses limites, frise le burn-out et de ce fait, l’incapacitĂ© totale. Mais de ce fait, il revient cher aux entreprises Ă©galement.

 DĂ©roulement type d’un processus de burn-out

Vous ĂȘtes plein d’enthousiasme, entiĂšrement impliquĂ©. Vous avez le sens des responsabilitĂ©s et votre but est de livrer du bon travail. Vous posez des objectifs Ă©levĂ©s envers vous-mĂȘme. Vous mettez beaucoup d’énergie dans votre travail, vous ĂȘtes trĂšs concernĂ© et vous vous amusez. Vous vivez bien la pression. Mais vous restez rĂ©guliĂšrement sous pression, vous vous nĂ©gligez vous-mĂȘme. Vous voulez que l’on vous trouve sympathique et que l’on vous considĂšre comme un bon collaborateur. En bref, vous ĂȘtes consciencieux.

Vous donnez de trop.

 Vous ĂȘtes de plus en plus occupĂ©. A la maison, vous avez du mal Ă  laisser le travail de cĂŽtĂ©. Vous l’observez, vous ĂȘtes prĂ©occupĂ©. Vous vous en faites beaucoup et vous ne pouvez rien y changer. Vous avez besoin de repos et de dĂ©tente, mais vous vous le refusez. Mais vous commencez Ă  vous fatiguer, vous nĂ©gligez vos contacts sociaux et vos hobbys. Vous pouvez ainsi rĂ©cupĂ©rer le soir. Mais vous avez de plus en plus de mal Ă  vous endormir et Ă  faire de longues nuits.

 Vous vous impliquez de plus en plus.

 Vous travaillez encore plus dur car vous remarquez que sinon, vous n’y arriverez pas. En plus, vous tenez Ă  ce que tout se dĂ©roule comme prĂ©vu. Vous ĂȘtes de plus en plus fatiguĂ©, frustrĂ© et irritĂ©. Vous remarquez, Ă  votre grand dĂ©sarroi, que vous faites parfois des bĂȘtises. Vous tentez de garder le contrĂŽle mais cela devient de plus en plus pĂ©nible et requiert trop d’énergie. Des maux physiques vous assaillent, comme mal de tĂȘte et raideur des muscles, mais vous refusez de prendre ces plaintes en considĂ©ration. Les contacts avec vos collĂšgues et Ă  la maison vous paraissent dĂ©sagrĂ©ables et difficiles. On vous demande quelque chose mais vous n’en avez pas envie, car vous n’avez pas le temps pour cela. Le soir, vous vous allongez, Ă©puisĂ© dans le fauteuil et vous zappez d’un programme tĂ©lĂ© Ă  l’autre, vous ne savez plus rien faire d’autre.

 Votre image de vous-mĂȘme dĂ©cline et vous ne savez plus rien donner.

 Vous n’ĂȘtes plus centrĂ© sur vous-mĂȘme. Vous tentez de dompter votre volontĂ© mais vous parvenez juste Ă  vous traĂźner au boulot. Rien ne va plus, vous ne ressentez plus rien. Vous ĂȘtes prĂȘt Ă  vous effondrer. Cela vous rend malheureux : tout vous demande de l’énergie et vous n’en avez plus. Tout vous semble de trop. Vous souffrez de sĂ©rieux maux de ventre ou d’estomac, de troubles indĂ©finis voire d’hyperventilation. Ces douleurs entravent votre bon fonctionnement. Vous ĂȘtes pris dans une spirale nĂ©gative et vos pensĂ©es Ă  votre propos sont de plus en plus nĂ©gatives.

Plus de carburant.

 LĂ , c’est tout. Vous ĂȘtes comme un robot vide, tout creux. La vie n’a plus de sens et ne vaut plus la peine d’ĂȘtre vĂ©cue. On ne vous fait plus de compliments, vous vous sentez rejetĂ© (d’abord par vous-mĂȘme), plus rien ne vous amuse. Vous pouvez Ă  peine sortir de votre lit, la dĂ©pression est Ă  votre porte. A cĂŽtĂ© des douleurs physiques, vous ĂȘtes pris de moments de panique et de crises d’angoisse.

 Votre corps dit ‘stop’

 Alors un beau jour, votre corps rĂ©agit et refuse d’aller plus loin. Vous ne vous soignez pas, donc votre corps dĂ©cide d’arrĂȘter. C’est un mĂ©canisme de survie car si le corps ne le faisait, combien de temps dureriez-vous encore ? Vous avez progressivement donnĂ© trop de vous-mĂȘme et vous n’avez pas Ă©coutĂ© votre corps.

Vous ĂȘtes complĂštement Ă©puisĂ©, mentalement, physiquement, Ă©motionnellement. Peu importe les raisons sous-jacentes, il est important que vous vous remettiez, que vous rĂ©cupĂ©riez de l’énergie et que vous appreniez Ă  prendre soin de vous.

 

 
 
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