SECTION SE-Unsa de la MARNE - 15 BD DE LA PAIX - BP 30149 - 51055 REIMS CEDEX
Tél. 03 26 88 25 53 - Fax. 03 26 40 92 78 - Por. 06 14 25 31 19 - 51@se-unsa.org

 
Audience du 18 septembre au ministère
  • Lnk_facebook
  • Lnk_google
  • Lnk_twitter

 Audience du 18/09 avec le Directeur Général de l’Enseignement Scolaire (DGESCO)

Nous avons fait le point sur plusieurs dossiers 1er et 2nd degré : l’heure d’EPS supplémentaire à l’école primaire, l’évaluation CM2, l’expérimentation du livret de compétences et la rénovation STI. Nous avons demandé, en vain, des précisions sur les annonces médiatiques de réformes (maternelle, lycée, bac,…).
 

1) Heure d’EPS supplémentaire à l’école primaire

Nous avons demandé des directives précises aux IA et IEN quant à la modification des emplois du temps des classes pour dégager une heure supplémentaire d’EPS. En l’absence de telles directives, la consigne du SE-UNSA à donner aux collègues était d’en rester aux horaires officiels et de continuer à programmer 3 heures hebdomadaires d’EPS dans leur classe.

 Suite à la rencontre avec la DGESCO, nous confirmons cette consigne. Nous avons en effet appris que l’arrêté portant sur les grilles horaires ne serait pas modifié. Il s’agit davantage d’ « inciter » que de « contraindre ». Manifestement, l’embarras est grand à la DGESCO où on connaît les textes réglementaires que semblent ignorer le ministre et le président de la République.

 Nous avons souligné que la (re)valorisation de l’EPS passe pour nous par la formation et l’animation pédagogique dans les circonscriptions. La question des installations et du matériel est également importante.

 2) Evaluations CM2

De nombreux collègues nous ont signalé les « copié-collé » de certains exercices appartenant aux évaluations nationales CE2 des dernières années. La réaction épidermique des collègues ne s’est pas faite attendre : certains ont refusé de mettre en place ces évaluations au motif de ce qu’ils jugent comme un mépris de leur travail.

Le problème pour nous est double :


- D’une part, le texte au BO, laconique, n’a malheureusement pas été accompagné d’instructions et d’explications précises sur le pourquoi et le comment de ces évaluations, dont la finalité n’a pas du tout été intégrée … Ainsi les collègues ne peuvent comprendre l’utilité de refaire en CM2 ce qui s’est fait en CE2 : d’après eux, ce qui pose problème, ils le savent déjà, ils n’ont pas besoin d’une énième évaluation pour le savoir. La vraie question, alors, c’est : que fait l’institution pour éviter voire empêcher que des difficultés constatées en début de CE2 perdurent ou même s’amplifient les années suivantes ? De ce point de vue, on ne peut que rappeler nos interrogations sur la mise en place des PPRE, sans moyens et dénoncer la réduction des interventions RASED dans les classes.


- D’autre part, il aurait été plus adroit de proposer des items nouveaux, sans puiser dans la banque de données déjà offerte aux enseignants qui ont du mal à digérer que le Ministère ne se foule pas plus la tête pour composer des exercices adaptés en recyclant ses « vieux exercices ».

Nous avons fait part à la DGESCO de ces remontées de terrain, qui ne font que confirmer le manque de « préparation institutionnelle » sur la mise en œuvre du socle commun et des évaluations qui vont avec : le calendrier à marche forcée n’y est pas pour rien !

 

3) Expérimentation du livret de compétences

Une expérimentation nationale de 2 modèles différents du livret de compétences va être lancée dans le courant du mois d’octobre avant une généralisation à la rentrée 2008.

Les recteurs sont chargés de sélectionner une circonscription par académie pour expérimenter ces livrets. La dite circonscription devrait regrouper environ 20 à 30 écoles, 5 à 7 collèges et un LP.

Rappelons que le livret de compétences doit être rempli par le conseil de cycle à la fin du cycle 2 et du cycle 3, par le professeur principal de 6ème et celui de 3ème.

Le SE-UNSA a redit son inquiétude devant une mise en place de ce livret qui serait insuffisamment accompagnée (formation et mise à disposition d’outils professionnels pour évaluer des compétences). Il a souligné le caractère irréaliste du calendrier prévu, en particulier si le brevet doit prendre en compte le livret de compétences dès la session 2009 et a au minimum proposé une mise en place progressive débutant en première année de cycle à la rentrée 2008.


4) Rénovation série STI : encore une fois reportée

Après la consultation des enseignants sur les projets de rénovation au 3ème trimestre de l’année scolaire dernière et la mise en route de réflexions dans les lycées concernés sur l’offre de formation rénovée, on aurait pu croire que l’affaire était définitivement engagée. Il n’en est rien et au ministère, on pense qu’il est urgent d’attendre. Les annonces du ministre sur une rénovation complète du niveau lycée à venir (avec ouverture d’une réflexion en janvier 2008, pas confirmée par la DGESCO) reporte le projet qui devait entrer en application à la rentrée 2008 ! En attendant, les personnels sont dans l’incertitude et cette série qui a besoin de retrouver son attractivité est une fois de plus laissée à l’abandon.

Plus inquiétant encore que le délai supplémentaire, c’est le motif avancé : le projet n’irait pas assez loin dans l’effort de rationalisation : 6 spécialités (au lieu des 13 existantes), ce serait encore trop !

 
En fin d’audience, nous avons demandé des informations sur les diverses annonces faites par le ministre dans les médias et sur la façon dont le ministère comptait associer les organisations représentatives des personnels.


-  Réflexion sur la maternelle : confirmation de la mission confiée à A. Bentolila et mise en place d’un groupe de réflexion au sein de la DGESCO qui rendra « très vite » ses conclusions au ministre. Quelle est la place des syndicats ?


-  Réforme du niveau lycée : pas de calendrier, pas de méthode, pas d’informations autres que les propos du ministre dans les médias !

 
En conclusion, l’avalanche d’annonces ne sont pour l’instant que de la communication et ne n’ont pas de traduction concrète dans les services du ministère. Bien évidemment, les syndicats ne peuvent jouer leur rôle dans un tel contexte...et c’est proprement inadmissible !

 
 
PĂ©tition
 
Nos campagnes
 
Santé
 
Aides spécifiques
 
Mouvement
 
Conditions de travail
 
Concours
 
ALC