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DĂ©claration au CTSD > des signes OUI, mais nous attendons du CONCRET !
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Madame la Directrice Académique,

L’an passé l’Unsa Education et ses syndicats, n’avaient de cesse de marteler à chaque instance : Il faut que cela change ! Au printemps dernier, le changement, à la tête de l’état, a eu lieu.

La loi d’orientation présentée par le ministre Vincent Peillon est une première étape de rupture avec la précédente loi d’orientation de 2005.

Oui, nous avons des signes de ce changement, en renforçant la continuité éducative entre l’école et le collège et en faisant d’un socle commun aux contenus et à l’évaluation repensés, la colonne vertébrale de la scolarité obligatoire.

Oui nous avons des signes de ce changement, en recréant les conditions d’une véritable formation professionnelle des enseignants.

Oui nous avons des signes de ce changement, en prévoyant la création de 60000 postes sur le quinquennat

Mais …

La réforme des rythmes n’est pas, pour l’heure, le grand changement attendu et espéré par tous et le calendrier de sa mise en place parasite l’objectif à atteindre.

L'indispensable reconstruction des RASED est malheureusement absente, les programmes qui auraient dû être revus en même temps que l’organisation de la semaine, ne le seront qu’en 2014, la direction d'école n'est qu'à peine abordée, l’avenir de l’éducation prioritaire est très flou…

Nous vous demandons, Madame la Directrice Académique, d’appeler à ce que les Conseils d’Ecole soient systématiquement consultés pour tenir compte de l’avis des personnels et des familles. L’organisation du temps scolaire est éminemment pédagogique : le Conseil d’école doit être l’instance de concertation de proximité. Le Maire ne peut pas être celui sur l’avis duquel repose l’essentiel de la décision que vous serez amenée à prendre.

Sur les conditions de travail des personnels, malgré les avancées obtenues sur les 108 heures, suppression de l’Aide Personnalisée et mise en place des Aides Pédagogiques Complémentaires, forfaitisation annuelle de 24 h pour l’indispensable temps de préparation et de concertation (les capacités d’initiatives des enseignants et leurs compétences professionnelles de même que l’importance de leur travail hors de la présence des élèves seraient enfin, reconnues par le ministère ), la mise en place de ce décret inquiète fortement les collègues qui craignent une dégradation de leurs conditions de travail, à laquelle s’ajoutera pour certains une nouvelle régression de leur pouvoir d'achat (déplacements supplémentaires et garde d’enfant) et de leur droits (temps partiels …). Inquiétudes partagées par tous ceux qui exercent des missions particulières : les membres des Rased, les conseillers pédagogiques et formateurs, les remplaçants Brigades et Zil, les directeurs, enseignants en services partagés … mais aussi les personnels administratifs et d’encadrement.

L’Unsa-éducation prend acte de la récente déclaration du ministre de l’Education nationale qui pointe l’existence d’un déséquilibre de rémunération persistant entre les professeurs des écoles et ceux du second degré. Reconnaissant que : « les enseignants du primaire ont des conditions de ressources qui ne sont pas équilibrées avec celles du secondaire », il se dit aujourd’hui prêt à discuter de mesures financières permettant de combler cette différence...

Alors que la mise en œuvre chaotique de la réforme des rythmes scolaires cristallise l’exaspération des enseignants qui ont encaissé déconsidération professionnelle et dégradation économique pendant 5 ans, il est plus que temps de leur adresser les signes tangibles du changement tant espéré.

Oui, nous aurons des signes de ce changement si le ministre accepte rapidement d’octroyer les compensations financières aux enseignants. (ISOE et augmentation significative du quota Hors classe)

Oui, nous aurons des signes de ce changement si les conseils d’école sont impliqués dans les projets d’organisation pédagogique de la semaine scolaire, et que vous tenez compte de leur avis.

Oui, la priorité à l’école primaire réaffirmée dans la loi, le plus de maîtres que de classe, la scolarisation renforcée des moins de trois ans, sont des signes de changement. Mais cette année, dans notre département, la trop faible dotation en postes (+ 6 pour +287 élèves) ne permet pas la mise en œuvre ambitieuse de ces dispositions. Nous le regrettons fortement et espérons que dès l’an prochain, la dotation en postes sera à la mesure des réels besoins de notre département.

Cette priorité donnée à l’école primaire ne doit pas occulter les besoins non moins importants des collèges et des établissements du 2nd degré en général.

La volonté d’une articulation renforcée de l’école et du collège comme fondement de la scolarité obligatoire nécessitera que le ministre n’oublie pas qu’il devra rapidement s’atteler à l’amélioration des conditions de travail des enseignants et des élèves dans les collèges en général. Cela passera immanquablement par une dotation de postes en augmentation. Il conviendra également, de repenser conjointement le contenu du socle commun de connaissances, de compétences et de culture, les programmes et l’articulation avec le livret de compétences.

Pour l’Unsa Education c’est Oui au changement POUR la réussite des élèves mais POUR et AVEC les personnels !

 
 
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