SECTION SE-Unsa de la MARNE - 15 BD DE LA PAIX - BP 30149 - 51055 REIMS CEDEX
Tél. 03 26 88 25 53 - Fax. 03 26 40 92 78 - Por. 06 14 25 31 19 - 51@se-unsa.org

 
Loi CARLE sur le financement des Ă©coles privĂ©es : vidĂ©o la chaine parlementaire et communiquĂ© du cnal
  • Lnk_facebook
  • Lnk_google
  • Lnk_twitter

Laurent Escure, délégué national du SE-UNSA à la laïcité et aux questions de société et également secrétaire général du CNAL était invité le 28 septembre au débat de la chaine parlementaire sur la loi CARLE.

La vidéo est ici

Pour compléter le dossier , un article NON au CHEQUE EDUCATION sur le site UNSA Champagne Ardenne ici ... la rubrique laicité/société sur le site du Se-UNSA ...c’est  (n’oubliez pas de visiter les archives !) .... et pour finir le site du CNAL c’est par  .

Les questions de laïcité c’est démodé ? L’argent de tous doit-il financer le choix de quelques uns ?

Le CNAL combattra la loi Carle et dénonce le principe de parité « public-privé » :

 
 
La loi Carle vient d’être adoptée. Si elle réduit considérablement le champ d’application de l’ex-article 89, elle n’en annule pas pour autant le principe de « parité » que nous contestons. La réduction du nombre d’élèves concernés n’est ainsi, pour le CNAL, qu’une satisfaction comptable qui ne change rien au fond du problème.
 
Avec la loi Carle, nous assistons à un glissement dangereux. En effet ce qui « déclenche » le financement du forfait n’est plus le contrat qui lie la commune avec son école privée, mais le choix d’une famille qui décide de scolariser son enfant dans un établissement privé d’une autre commune. C’est une étape vers un libre marché scolaire.
 
De surcroît, le maire subit ce choix et n’a pas d’accord préalable à donner. La loi Carle bafoue ainsi le principe de libre administration des collectivités locales. Le maire ne sait en effet qu’a posteriori qu’il doit financer un ou plusieurs forfaits.
 
C’est pourquoi, Le CNAL combattra la loi CARLE. En outre, Le CNAL est satisfait du recours en Conseil Constitutionnel engagé par les députés ayant voté contre cette loi, comme il le leur avait demandé. Il appelle les élus locaux concernés par la loi CARLE à ne pas payer et les citoyens comme les maires à multiplier les contentieux.
 
Pour le CNAL, il faut en finir avec ces concessions incessantes accordées aux écoles privées. Rappelons que celles-ci reçoivent chaque année plus de 10 milliards d’euros d’argent public (Etat et collectivités locales) pour développer un « caractère propre » quasi exclusivement catholique. Il est grand temps, pour le CNAL, que l’Etat arrête de financer la concurrence à son Ecole publique, laïque et gratuite.
 
 
Paris, le 29 septembre 2009
 
Laurent Escure
 Secrétaire Général du CNAL
06 82 84 91 18
 
 
 
 
* Le CNAL est composé des DDEN, de la FCPE, de La Ligue de l’Enseignement, du SE-UNSA et de l’UNSA-Education.
 
 
 
PĂ©tition
 
Nos campagnes
 
Santé
 
Aides spécifiques
 
Mouvement
 
Conditions de travail
 
Concours
 
ALC