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CSA académique du 19 avril 2024
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Compte-rendu du Conseil Social d'Administration Académique (CSA A)

du vendredi 19 Avril 2024 au rectorat de Reims

 

 


Membre de l’administration du Rectorat de Reims présent.e.s

M. le Recteur Vincent STANEK absent

Mme Valérie PINSET, secrétaire générale absente

M. Cyrille BOURGERY, Secrétaire Générale d’Académie Adjoint DRH

Messieurs et mesdames les DASEN et/ou secrétaires générales

Messieurs et mesdames chefs des divisions des personnels

 

Représentant.e.s de la Fédération Unsa Education Grand Est académie de Reims présent.e.s

Arnaud MEILHAN, Secrétaire académique UNSA Education Reims

Jean-Michel ALAVOINE, SE-UNSA Reims

Mickaël ADAMKIEWICZ, SA A&I UNSA Reims

Sylvie GANTHIER, SE-UNSA Reims

Lydie DUPAS, SNPDEN UNSA Reims

 

 

Ordre du jour

 

Point 1. Approbation du procès-verbal de la séance du 16 janvier 2024

Point 2. Lignes directrices de gestion « carrières » pour les personnels ATSS et enseignants des 1er et 2nd degrés

Point 3. Questions diverses.

 

SecrĂ©taire adjoint de sĂ©ance : UNSA Education

       


Déclaration liminaire de l’Unsa-Éducation

au CSAA du 19 avril 2024

 

Monsieur le Recteur, Mesdames, Messieurs,

Décidément, le temps de l’action semble arrivé. Les nouvelles annonces des co-ministres de l’Education nationale pleuvent. Nous ne savons plus bien où donner de la tête. Les personnels voient une vague arrivée, ils redoutent un tsunami de nouveautés et l’expérience faisant, redoutent que cela ne serve pas les intérêts, ni des élèves et encore moins celui des collègues.

Commençons par le choc des savoirs. L’Unsa-Éducation avait la plus grande appréhension sur sa mise en œuvre. Les choix économiques, d’économies à tout va, réduisent encore les moyens humains et matériels. Si l’intérêt des groupes à faibles effectifs n’est pas contestable, le cadre rigide de ce dispositif ôte la souplesse nécessaire à l’organisation d’un enseignement, qui serait le même pour tous. Si l’École publique est très cadrée, il n’en est pas de même pour le privé, qui peut encore se féliciter de passer entre les gouttes de cette réforme. Les règles entre les deux enseignements ne sont pas les mêmes, l’Unsa-Éducation le dénonce une nouvelle fois.

Le choc des savoirs, c’est aussi, de nouveaux programmes. S’il peut être intéressant d’interroger le contenu de l’enseignement dispensé aux élèves, surtout dans un monde en très rapide transformation, l’Unsa-Éducation conteste la méthode et le contenu.

Une rĂ©forme des programmes Ă  la va-vite, sans concertation avec les professionnels de la recherche didactique, sans concertation avec les Inspecteurs, sans concertation avec les enseignants et bien Ă©videmment, sans concertation avec les FĂ©dĂ©rations syndicales reprĂ©sentatives. A-t-on simplement Ă©valuĂ© les anciens pour les amĂ©liorer ? Nous ne le croyons pas !

Il semble plus, au vu des choix conservateurs, qu’encore une fois, nos Ministres aient fouillĂ© dans leurs mĂ©moires, faisant remonter des souvenirs d’une Ecole fantasmĂ©e. Le par cĹ“ur refait surface, alors qu’il est dĂ©criĂ© par tous les professionnels de l’enfance. Les langues vivantes seront enseignĂ©es, en s’appuyant sur la grammaire ; nos voisins europĂ©ens, dont les Ă©lèves sont plus forts dans les langues Ă©trangères, privilĂ©gient les situations de communication.

Pourquoi regarder les rĂ©ussites des autres uniquement sous le prisme qui nous intĂ©resse ? Un autre exemple ?

Le modèle singapourien, pour les mathĂ©matiques : on regarde la mĂ©thode sans en interroger tous les tenants et aboutissants. Pourquoi avoir oubliĂ© les très faibles effectifs, la formation continue intensive tout au long de la carrière et les classes homogènes du point de vue social ? Un oubli, sans aucun doute, car peut-on imaginer qu’une expĂ©rience fonctionne, quand on enlève certaines variables !

Grands gagnants de cette réforme des programmes, les maths et le français. Si l’Unsa-Éducation sait que les fondamentaux, dans ces deux matières, doivent être acquis pour une possible réussite de scolarité, elle s’étonne de voir, encore et toujours, ces deux matières sur le devant de la scène depuis si longtemps. Les plans maths et français mis en place depuis deux décennies environ, n’ont pas changer en profondeur les résultats. On est en droit de se demander, si finalement, le problème ne serait pas ailleurs.

Un autre grand sujet, celui de la contractualisation toujours plus grande de nos métiers. La cour des comptes est formelle, la proportion de contractuels est de plus en plus grande et la moindre indemnisation de fin de contrat, ne rendra pas le statut très attrayant.

Pour l’Unsa-Éducation, les contrats des contractuels ne doivent pas être synonymes de précarité. Précarité financière, mais aussi professionnelle. Il faut former ces agents, comme il se doit, comme on le doit aux élèves du système éducatif français.

Et comme si cela ne suffisait pas, les dernières annonces de Gabriel Attal participent à maintenir la tête sous l’eau à l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale.

Entre les annonces dĂ©magogiques Ă  l’emporte-pièce et les y’a qu’à, faut qu’on, illustrĂ©es par le retour Ă  l’autoritĂ©, les internats et autres « celui qui casse, rĂ©pare Â», les personnels n’en peuvent plus !

S’il suffisait d’appliquer ces règles frappĂ©es au coin du bon sens pour les tenants de la pensĂ©e attalienne, que ne l’a-t-il pas fait quand il Ă©tait officiellement aux manettes du Ministère de l’Éducation nationale. Et pourquoi ses prĂ©dĂ©cesseurs ne l’ont-ils pas fait Ă©galement ?

 

Concernant maintenant le bilan ministériel sur le Pacte, les données communiquées aux organisations syndicales corroborent ce que nous disions depuis l’origine du dispositif.

Si le Ministère se satisfait de 30% d’enseignants ayant adhérés au Pacte, nous constatons que 70% l’ont refusé. Et d’ailleurs heureusement pour le ministère, qui n’arrive déjà plus à financer son propre dispositif raboté par les restrictions budgétaires…

D’autre part, en examinant plus attentivement les données, il ressort que le plus gros contingent de collègues ayant pris des parts Pacte est au collège. Et ces collègues ont vu dans le Pacte, la possibilité d’être mieux payés pour des heures qu’ils faisaient déjà… Idem pour les PE qui ont pris des briques Pacte pour encadrer des stages de remise à niveau qu’ils faisaient déjà l’année dernière.

Aura-t-on un jour un bilan affinĂ© sur la rĂ©elle augmentation d’heures en direction des Ă©lèves ?

L’Unsa-Éducation de l’Académie de Reims, vous remercie Monsieur le Recteur pour la tenue du GT sur le Pacte, mais réitère sa demande d’un bilan plus détaillé.

 

Enfin, abordons maintenant des lignes directrices de gestion. La cour des comptes est très sĂ©vère en affirmant que cet outil est mal utilisĂ©. Sans stratĂ©gie d’avenir, sans plan, ces LDG ne servent pas Ă  grand-chose. Les pertes des compĂ©tences des CAPA en matière de LDG devaient amĂ©liorer la DRH de notre Ministère. Il n’en est rien !

L’Unsa-Éducation revendique toujours le retour de ces compétences dans les CAPA, pour apporter son expertise et son aide constructive sur ces deux dossiers à notre administration, engluée elle-même dans son manque d’effectifs et les problèmes organisationnels qui en découlent et qui génèrent de la souffrance pour les personnels en question et par voie de conséquence pour les personnels gérés dans ces conditions de travail dégradées.

Nous avons Ă©tĂ© invitĂ©s Ă  participer Ă  des groupes de travail relevant des lignes directrices de gestion de carrière. Serait-ce Ă  dire que les LDG mobilitĂ© de certaines catĂ©gories de collègues n’avaient pas besoin d’être retravaillĂ©es en GT ? Les convocations tardives, avec envoi de documents tout aussi tardif, Ă  ces groupes de travail, ne favorisent pas une grande efficacitĂ©. Pour l’Unsa-Éducation, notre dialogue social local mĂ©rite mieux. Il ne peut pas se limiter Ă  des figures imposĂ©es.

La date de notre CSA académique pose aussi problème. A la veille des vacances, les personnels ont plus de mal à s’absenter, surtout les chefs d’établissement. L’Unsa-Éducation s’interroge sur l’urgence de tenir cette réunion.

 


Monsieur Bourgery revient sur nos remarques sur les temps partiels : monsieur le Recteur a dĂ©cidĂ© de refuser toutes les nouvelles demandes notamment dans les disciplines oĂą la tension est forte (pb pour assurer la continuitĂ© des services publics). Il y a aussi une seconde campagne de dĂ©tachement de collègues du 1er degrĂ© vers le second degrĂ© pour enseigner notamment en Lettres et en Maths dès la rentrĂ©e des vacances d’avril. Pas de passage par PĂ©gase toutefois.

Avis de l’UNSA : concernant le temps partiel vu sous l’angle de la retraite progressive, une des conditions nĂ©cessaires est le temps partiel pour obtenir cette retraite progressive. Cela pose un problème fondamental. C’est un nouveau droit, sans ĂŞtre naĂŻf sur la signification de ce droit. A partir du moment oĂą vous refusez des temps partiels cela les empĂŞche d’entrer dans ce dispositif ! Nous sommes en total dĂ©saccord.

Le second sujet : la campagne envers les PE pour enseigner dans le second degrĂ©. Tant mieux pour le second degrĂ© mais il ne nous semble pas Ă  l’UNSA que nous avons plĂ©thore d’enseignants du 1er degrĂ© dans nos 4 dĂ©partements. C’est « dĂ©shabiller Paul pour habiller Jacques Â» ! C’est intolĂ©rable ! Le collège est devenu la prioritĂ© ! C’est encore un tour de passe-passe ! Dans un an et demi, on refera un plan pour le primaire pour recruter des enseignants.

 

Monsieur Bourgery : Monsieur le Recteur a fait envoyer un courrier remis par le chef d’établissement pour expliquer le refus de ces temps partiels aux collègues concernĂ©s. Un point d’attention pour certaines situations mĂ©dicales qui ne sont pas de droit. Pour le dĂ©tachement des PE, les DASEN devront donner leur autorisation.

 

Point 1. Approbation du procès-verbal de la séance du 16 janvier 2024

 VOTE : adoptĂ©

 

Point 2. Lignes directrices de gestion « carrières » (LDG) pour les personnels ATSS et enseignants des 1er et 2nd degrés

Monsieur Bourgery fait un rappel sur les LDG qui gèrent les mobilitĂ©s et les Ă©volutions de carrière des personnels. Pour la classe exceptionnelle, des places Ă©taient non pourvues dans le vivier 1 faute de personnels suffisants et peu de passage dans le vivier 2. La modification concerne surtout la disparition de ces deux viviers. Pour les ATSS et les personnels Social et de santĂ©, nĂ©cessitĂ© de revoir le système car encore des barèmes, donc pas en conformitĂ© avec les LDG ministĂ©rielles. 3 GT se sont tenus ces derniers jours. Une attention particulière sur les personnels approchant de la retraite : un Ă©lĂ©ment qui ne peut pas ĂŞtre pris en compte. L’âge n’est pas un Ă©lĂ©ment d’accès Ă  la classe exceptionnelle !

SE-UNSA : nous comprenons bien que c’est compliquĂ© de dĂ©finir Ă  quel moment se situe le dĂ©but de la fin de carrière mais on connait l’âge d’ouverture des droits. C’est la pĂ©riode connue pour tous, un Ă  deux auparavant on entre dans un dĂ©but de fin de carrière. Cela est quantifiable. C’est une piste de travail.

 

Les principales modifications concernent le passage Ă  la classe exceptionnelle avec la disparition des viviers.

Dans un premier temps, le chef d’établissement et l’IPR portent un avis sur la promotion de chaque agent promouvable relevant de sa responsabilitĂ© : Très favorable ; Favorable ; DĂ©favorable. Cet avis est rendu sur la base d’une apprĂ©ciation de la valeur professionnelle de l’agent promouvable en tenant compte de l’ensemble de sa carrière (implication en faveur de la rĂ©ussite des Ă©lèves, l’engagement dans la vie de l’établissement, la richesse et la diversitĂ© du parcours professionnel = importance de bien remplir son CV sur I-prof). Les avis très favorables et dĂ©favorables doivent ĂŞtre motivĂ©s. Les avis sont portĂ©s Ă  la connaissance des agents concernĂ©s. Ils ne sont pas susceptibles de recours. Le recteur recueille l’ensemble des avis. Il effectue une première sĂ©lection après avoir notamment examinĂ© l’ensemble des avis très favorables rendus Ă  la fois par le chef d’établissement et l’inspecteur compĂ©tent. Pour arrĂŞter le tableau d’avancement, le recteur applique, pour cet effectif, Ă  valeur professionnelle Ă©gale, les critères de dĂ©partage suivants : l’anciennetĂ© dans le corps ; l’anciennetĂ© dans le grade ; l’échelon ; l’anciennetĂ© dans l’échelon. Ces critères de dĂ©partage sont le cas Ă©chĂ©ant appliquĂ©s aux situations des agents ayant fait l’objet d’un seul avis très favorable ou d’un avis favorable. La rĂ©partition des promotions doit correspondre Ă  la part respective des femmes et des hommes parmi les promouvables.

 

Monsieur Bourgery indique que le restorat est toujours en attente des chiffres des taux de promotion donnĂ©s par le ministère ! L’an dernier les chiffres ont Ă©tĂ© donnĂ©s en juillet.

Unsa Education : nous demandons de manière rĂ©currente pour les collègues qui n’ont pas Ă©tĂ© promus l’obtention a minima de leurs donnĂ©es personnelles : leur classement dans le tableau, leur barème, le niveau de dĂ©partage oĂą ils se situent. Les collègues ont droit Ă  ces donnĂ©es. Si les collègues vont au tribunal administratif, le rectorat sera obligĂ© de les communiquer. On ne peut pas parler de RH de proximitĂ© !

 

VOTE : CONTRE (refus de voter du SGEN)

 

Point 3. Questions diverses.

 

- Pour les Ă©lèves de seconde en stage dans les services, quel accès aux donnĂ©es personnelles ?

Aucun accès pour les élèves aux applications, ni aux dossiers papier. Pas d’accueil de stagiaire à la division des examens et concours du rectorat et dans la DSDEN de la Marne, pas d’accueil dans certains services.

 

- répartition des berceaux stagiaires 1er degré pour les admis au concours CRPE 2024

21 stagiaires mi-temps :

  • pour le 08 : 5
  • pour le 10 : 5
  • pour le 51 : 7
  • pour le 52 : 4

108 stagiaires temps complet :

  • pour le 08 : 25
  • pour le 10 : 16
  • pour le 51 : 59
  • pour le 52 : 8

 

- poste assistante sociale en Haute-Marne

Le poste n'est pas occupĂ© depuis plusieurs mois. La DSDEN fait son possible pour le recrutement mais personne ne postule ! Une attention sur les demandes d’aides sociales est appliquĂ©e.

 


 
 
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