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Audience avec Mme l’IA DASEN Mme Prestaux Jeudi 23 novembre
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Le SE-UNSA de la Marne a sollicité une audience auprès de notre nouvelle IA DASEN afin d'échanger sur divers sujets importants.
Ce matin, étaient présents pour le SE-UNSA Solenne Massicard (secrétaire départementale), Jean-Michel Alavoine (secrétaire académique), Sylvie Ganthier et Benoît Folb ; et pour l'administration Mme L'IA DASEN, Mme la Secrétaire Générale et le nouvel IA Adjoint.
Nous avons pu Ă©changer durant une heure et quart, pas davantage.

Nous vous transmettons les thèmes de notre discussion et nous nous réservons les réponses, étant donné le cadre de la rencontre.
Nous avons ressenti une écoute et un intérêt pour les préoccupations de la profession que nous avons portées.

Madame l'Inspectrice d'académie,

Le SE-UNSA souhaite aborder avec vous les points suivants :

- La charge de travail de la direction d'Ă©cole : (Pacte : alourdissement prĂ©occupant de la charge de travail pour tous les collègues et sur son impact sur le collectif de travail et est une contrainte supplĂ©mentaire des temps de rĂ©unions/formations, gestion des LPI, NEFLE, information carte scolaire, projets de rĂ©seaux ou d’école, saisies ADAGE, ONDE, ONE, groupes de travail PEAC ou parcours citoyen...). Il y a beaucoup de secrĂ©tariat Ă  faire, d’autant que les relations avec les familles sont aussi devenues chronophages. Cet alourdissement de la charge de travail, qui limite la mission de pilotage de l’équipe, nous inquiète, car nous avons peur que cela conduise Ă  des risques psycho-sociaux et d’autres risques sur la santĂ© de nos collègues. A ce rythme, on peut craindre de plus en plus de dĂ©fection envers la direction d’école.

- les conditions de travail et la rémunération.
Nous nous permettons de vous alerter sur le retard de la mise en paiement des montées d’échelons automatiques sur les paies, car nous sommes sollicités par de nombreux collègues, titulaires ou stagiaires. En effet, ces montées automatiques ne sont pas anticipées et mettent en difficulté nos collègues dans un contexte où le coût de la vie nécessite une gestion rigoureuse des budgets de chacun. Pour certains personnels, c’est un manque de salaire de plusieurs centaines d’euros et il ne serait pas normal que cela perdure plusieurs mois.
Nous avons conscience que les outils à disposition des services rendent difficilement possible cette anticipation, et que leur charge de travail est déjà importante.

Le nouveau système de reclassement des stagiaires demande un travail considérable, sans pour autant être abondé en moyens par notre employeur. Pourtant l’importance de ce classement est primordiale pour les entrants et doit faire l’objet d’une grande vigilance et d’exactitude.

Nous souhaitons Ă©voquer Ă©galement l’organisation des temps de formation : animations pĂ©dagogiques, formations en constellations, Ă©valuations d’école, visios diverses sur les temps hors-classe : nous sommes conscients de la pression qui dĂ©coule de l’articulation de ces temps pour les IEN. Par exemple, une convocation pour 17h-18h30 puis une autre Ă  18h30-20h avec des collègues qui doivent faire les deux, après avoir effectuĂ© leur temps de service en classe, des APC, un conseil le midi... Nous sommes prĂ©occupĂ©s par l’amplitude de temps de service des enseignants.

Sur les apprĂ©ciations des rendez-vous de carrière, nous nous demandons si les rĂ©ponses des collègues Ă©crites sur le compte-rendu de juin sont bien vues et lues par leur IEN. Si un changement d’IEN survient, ces possibles retours sont-ils aussi vus et lus par le suivant en septembre ? Ont-ils en septembre la possibilitĂ© manuelle de modifier les croix ?
Les recours gracieux pour la rĂ©vision des apprĂ©ciations finales du rendez-vous de carrière ont coĂŻncidĂ© avec le changement de direction des services dĂ©partementaux. Toutes les demandes ont-elles pu ĂŞtre Ă©tudiĂ©es ? Suite au refus de modification, est-ce que des collègues ont effectuĂ© une saisine de la CAPD ?
Les Ex-instits, les oubliĂ©s de la hors classe et de la classe exceptionnelle : Ă  nouveau nous dĂ©nonçons que les dĂ©partages des tableaux d’avancement pour la hors classe se fassent sur l’anciennetĂ© de corps et pas l’AGS totale. Cela pĂ©nalise les ex-instits qui accrochent donc tardivement le changement de grade. AjoutĂ© au fait que pour beaucoup d’entre elles (85% de femmes), l’apprĂ©ciation finale a Ă©tĂ© attribuĂ©e « sur stock Â» en 2017 avec une très grosse majoritĂ© de « satisfaisants Â» (par mĂ©connaissance Ă  l’époque des consĂ©quences de cette apprĂ©ciation, beaucoup d’IEN pensant que l’apprĂ©ciation n’était pas pĂ©renne). C’est un rĂ©el problème, il ne faut pas le sous-estimer dans le cadre des lignes directrices de gestion.

Le temps partiel pour la retraite progressive : c’est un des seuls points positifs de la rĂ©forme de 2023 pour les fonctionnaires, nous demandons que cela soit facilitĂ©. Les conditions de travail sont difficiles et cette disposition permettra d’adoucir un peu les fins de carrière, alors que l’âge lĂ©gal de dĂ©part en retraite est repoussĂ©.
La retraite progressive est associée au temps partiel, la question de l’obtention du TP se pose donc. Le TP pour finir sa carrière et ainsi pour pouvoir bénéficier de la retraite progressive doit pouvoir être demandé à ce titre. A notre sens, les formulaires de demande de temps partiel doivent prévoir une case qui permette d’avertir l’employeur que l’enseignant entre dans une démarche de retraite progressive.
Va se poser le problème du calendrier des demandes, car il faut constituer 6 mois Ă  l’avance son dossier de retraite progressive, alors qu’on n’est mĂŞme pas sĂ»r d’obtenir son temps partiel (rĂ©ponses gĂ©nĂ©ralement en juin pour l’annĂ©e scolaire Ă  partir de septembre) alors que la dĂ©marche sur Ensap se ferait en fĂ©vrier-mars maximum.  Nous pensons qu’il est possible de demander aux collègues de signaler leur demande de TP pour retraite progressive plus tĂ´t afin qu’ils aient une rĂ©ponse plus en accord avec la dĂ©marche.  Nous pensons qu’il faudrait considĂ©rer ce TP comme de droit, et s’il faut prioriser les demandes de TP, que celui pour amĂ©nager les fins de carrière soit vu prioritairement.

Le temps partiel est souvent refusé, surtout dans le 1er degré, lorsqu’il n’est pas de droit, pour cause de manque de moyens. Nous suggérons à notre employeur de prendre de la hauteur sur ce sujet. Alors que la crise de recrutement n’est pas résolue, il y a tout intérêt à garder des enseignants en fin de carrière en activité s’ils le désirent (besoin des trimestres / décote) lorsqu’ils demandent un TP. Un enseignant à TP vaut mieux que pas d’enseignant du tout, ou des contractuels non formés. Cela créerait beaucoup d’aigreur si les collègues ne pouvaient accéder à la retraite progressive par refus de temps partiel.

Nous sommes de plus en plus sollicités par des situations de souffrance au travail, de demande de reconversion ou de démission envisagées… Selon nous, le manque de sens prégnant aujourd’hui dans notre métier est lié à tous ces points évoqués dans cet échange sur les conditions de travail.

- AmĂ©nagement des fins de carrière et retraite :
Nous avons demandĂ© Ă  Monsieur le Recteur de publier urgemment la circulaire retraite.  Nous ne voyons toujours rien venir alors que des nouveautĂ©s impactent nos collègues, dont la retraite progressive et le dĂ©part en cours d’annĂ©e possible pour les enseignants du 1er degrĂ©. Nos collègues ont besoin que l’employeur leur fixe le cadre.
Départ en cours d’année : nous souhaitons qu’il soit bien clair que les enseignants ne perdront pas leur poste à prendre leur retraite en cours d’année (point de vigilance sur la BI direction d’école, Directeur de Segpa qui doit être touchée dans les 6 derniers mois). Il est important de le signifier dans la circulaire retraite. C’est une inquiétude pour les PE qui viennent d’obtenir le départ possible à tout moment de l’année. Ils nous questionnent sur ce sujet.

- La carte scolaire et la mobilitĂ© :
Pour le SE-UNSA, le travail réalisé depuis des années dans notre département sur ces deux grands pans de notre fonctionnement général est réfléchi et ambitieux. Nous tenons beaucoup à poursuivre les moments d’échanges constructifs autour de ces sujets, notamment pour le mouvement intra. Nous souhaitons qu’un temps d’information préalable sur les règles, le calendrier, soit organisé, comme cela était mis en place ces dernières années.
Nous sommes attachés au développement des RASED, des moyens de remplacement et à la possibilité pour nos collègues PE d’accéder aux postes ASH du second degré s’ils le désirent.

- L'Ă©cole inclusive :
Celle-ci est remise en question et en cause par de nombreux collègues, dans le premier comme dans le second degré. Le SE-UNSA se questionne sur la fusion des AESH et des AED.
La part variable de la prime REP+ tarde à être versée pour ces catégories de personnels, dont la précarité reste inquiétante.



Enfin, le ministère nous accorde la transmission des fichiers des agents que nous représentons. C’est un premier pas mais nous avons besoin d’autres documents partagés sans pour autant bousculer la RGPD, sans être en opposition avec la Loi.
Par exemple, pour le mouvement (phase principale, les statistiques habituelles…), les départs en formation (comme pour le CAPPEI, combien, quelles spécialités … les congés de formation…) C’est surtout pour nous permettre de préparer au mieux notre accompagnement syndical.

Solenne Massicard, Jean-Michel Alavoine, Sylvie Ganthier, Benoît Folb

 


 

 
 
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