SECTION SE-Unsa de la MARNE - 15 BD DE LA PAIX - BP 30149 - 51055 REIMS CEDEX
Tél. 03 26 88 25 53 - Fax. 03 26 40 92 78 - Por. 06 14 25 31 19 - 51@se-unsa.org

 
Formation spécialisée SST 51 du 13 mars 2023
  • Lnk_facebook
  • Lnk_google
  • Lnk_twitter

CSA-SD 51 Formation spécialisée, santé, sécurité et conditions de travail (ex-CHSCT)

Lundi 13 mars 2023

 

Déclaration liminaire interfédérale UNSA , FSU, SGEN

Monsieur le président de la formation spécialisée,

Les membres de la formation spĂ©cialisĂ©e santĂ© et sĂ©curitĂ© et conditions de travail vous alertent une nouvelle fois, sur la dĂ©gradation du climat scolaire et notamment sur 2 sujets particulièrement prĂ©sents sur les signalements dans le registre SST :

-        L’augmentation significative des difficultĂ©s relationnelles entre adultes se traduisant par de la diffamation, de l’agression et de la violence.

-        D’autre part, le manque voire l’absence de prise en charge spĂ©cialisĂ©e des Ă©lèves hautement perturbateurs, ceci impactant fortement les conditions de travail des personnels, leurs missions, le sens de leur travail et leur santĂ©.

S’agissant de ce 2ème point, les membres de cette instance souhaitent avoir un point d’information sur le travail engagé avec l’ARS, dont vous nous avez parlé il y a quelques temps. Nous souhaitons également, monsieur le président, que vous diligentiez une expertise concernant l’incidence de ces situations extrêmes sur les conditions de travail des personnels, dont l’impact sur leur santé physique et mentale.

Enfin, nous sommes préoccupés, par la suppression de l’enseignement de la technologie en 6ème et des conséquences qui en découleront sur les conditions de travail des professeurs de la discipline.

--- --- --- --- --- --- --- ---

PrĂ©sents pour l’Unsa Education : Aline Geeraerts, Jean-Michel Alavoine, Nicolas Guilleminot, Sylvie Ganthier

Une déclaration est lue par les représentants des personnels.

M. Claval indique que nous regarderons ensemble précisément les chiffres sur les signalements.

M. Claval donne des points de rĂ©ponse :

Sur le travail avec l’ARS : est-ce qu’on est capable de pouvoir s’assurer que l’affectation des Ă©lèves est au bon endroit. Dans le cadre du CDSEI (comitĂ© dĂ©partemental du suivi de l'Ă©cole inclusive), le maillage territorial est particulièrement regardĂ© pour qu’il y ait adĂ©quation avec les besoins. L’ARS a la main pour ouvrir de nouveaux dispositifs, l’inspecteur d’acadĂ©mie peut alerter sur les besoins.

Oui, il y a des incidences sur les conditions de travail. Il y a des Ă©lĂ©ments sur lesquels on peut jouer : la durĂ©e de scolarisation, mĂŞme si cet amĂ©nagement n’est jamais simple et nĂ©cessite en mĂŞme temps une prise en charge thĂ©rapeutique adaptĂ©e ; identifier et expertiser les Ă©lèves qui ne sont pas encore rĂ©pertoriĂ©s comme porteurs de handicap, poser un diagnostic.

Donc une double dĂ©marche : structurelle et diagnostique sur un travail avec les familles. Mais la scolarisation s’impose. Les ESS et Ă©quipes Ă©ducatives sont essentielles pour apprĂ©cier qualitativement ce qui se dessine.

Monsieur Claval est bien conscient que le climat de la classe peut être dégradé par le comportement d’un seul élève.

Pas de réponse aujourd’hui, sur l’enseignement de la technologie, c’est au niveau de l’académie et nationalement que cela se joue.

Pour nous, l’intérêt supérieur de l’enfant, dans certains cas très extrêmes, serait peut-être de ne plus être scolarisé, pour le moment.

Nous signalons également les difficultés pour les AESH de continuer à accompagner certains élèves violents. Certains AESH demandent à changer d’élèves, pour souffler, il faut les entendre. On leur répond souvent que ce n’est pas possible par manque d’AESH, c’est certes une réalité, mais il faut voir au cas par cas à les protéger. Il y a beaucoup de souffrance.

M. Claval : nous pouvons aussi assurer le suivi en cellule RH avec les reprĂ©sentants des personnels et voir si ce qui est engagĂ© est suffisant, ou s’il faut aller sur autre chose.

Saisir la justice, saisir le procureur relève de l’école et d’un enseignant. L’institution peut accompagner.

Il est rappelé qu’il existe le service médical des élèves qui peut être contacté. Le médecin scolaire peut apporter son regard, et si défaut de soin, peut lui-même engager le travail auprès du procureur. Cela permet à l’enseignant de ne pas être seul. Monsieur Claval souligne être entendu par la justice dans notre département.

Sur la demande d’expertise, M. Claval sollicitera la psychologue du travail et les IEN pour faire un point.



 

Ordre du jour :

-        Adoption du PV du dernier CHSCT-D : adoptĂ© avec une petite modification

-        Suivi des avis :

o   Tout ce qui est matĂ©riel est transmis Ă  l’institution compĂ©tente

o   Repenser les indicateurs de gestion : ex, Frignicourt vient d’être classĂ© en CLA (contrat local d’accompagnement) ce qui lui attribue des moyens diffĂ©rents de l’EP et du hors EP.

o   Sur Braque : renforcer les moyens humains > transmis au service DPSE du rectorat

-        Signalement sur les registres : synthèse par domaines

 

Dans la réalité 145 signalements comprenant les rejetés et les non classés.

Relations avec les parents 24 situations

Rapports entre collègues 10 situations

83 signalements en Ă©cole sur 136

25% de signalements en Ă©ducation prioritaire

Les axes dĂ©partementaux du plan de prĂ©vention seront prĂ©sentĂ©s au prochain « Chsct Â».

 

Programme de la fin de l’année.

Suite Ă  la visite de « Tournebonneau Â», nous souhaitons travailler les conditions de travail des ERUN, par un questionnaire. Ils sont « gĂ©rĂ©s Â» par Mme Fouquet, IEN Tice.

 
 

 
 
PĂ©tition
 
Nos campagnes
 
Santé
 
Aides spécifiques
 
Mouvement
 
Conditions de travail
 
Concours
 
ALC