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CTA du 26 avril 2022
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Au bas de l'article, les réponses à nos questions sur la prime Rep+, le nombre de stagiaires CRPE par département, l'indemnité SOPA des M2, les mutations.

Notre analyse sur les élections présidentielles et notre positionnement sur le projet pour l'école et la société.

 


Compte rendu du Comité Technique Académique (CTA) de l’académie de Reims

du MARDI 26 AVRIL 2022 Ă  14h30 en mixte visio-prĂ©sentiel 

 

 

Membre de l’administration du Rectorat de Reims présent.e.s

M. le Recteur Olivier Brandouy

Mme Sandrine CONAN, secrétaire générale

M. Cyrille BOURGERY, Secrétaire Générale d’Académie Adjoint DRH

Monsieur Frédéric BABLON, DASEN de l’Aube

Monsieur Bruno CLAVAL, DASEN de la Marne

Monsieur Michel FONNE, DASEN de la Haute-Marne

 

Représentant.e.s de la Fédération Unsa Education Grand Est académie de Reims présent.e.s

Jean-Michel ALAVOINE, SE-UNSA Reims

Arnaud MEILHAN, UNSA Education Reims

Mickaël ADAMKIEWICZ, SA A&I UNSA Reims

Sylvie GANTHIER, SE-UNSA Reims

VĂ©ronique BRACONNIER, SNPDEN UNSA Reims

 

SecrĂ©taire de sĂ©ance : UNSA

Ordre du jour

 

Point 1 : Approbation du procès-verbal du 22 février 2022

Point 2 : Evolution des emplois des services académiques (pour avis)

Point 3 : Requalification des emplois de la filière administrative (pour avis)

Point 4 : Revalorisation indemnitaire des adjoints administratifs (pour avis)

Point 5 : Questions diverses

 

 

 

    

Déclaration liminaire de l’Unsa-Éducation

au CTA du 22 février 2022

 

 

Académie de Reims

Monsieur le Recteur,

Mesdames, Messieurs,

 

L’Unsa-Éducation pousse un grand ouf de soulagement. Notre démocratie vient d’échapper au pire !

L’Unsa et l’Unsa-Éducation ont eu un discours sans ambiguïté. Au second tour de la présidentielle, aucune voix ne devait aller à l’extrême droite et le vote blanc ou l’abstention n’étaient pas des options.

Ne pas prendre parti pour l’un ou l’autre candidat ne signifie pas seulement que l’on est en désaccord avec leur programme respectif, cela revient à dire que l’on renvoie dos à dos ces deux candidats, qu’on place leur programme sur le même plan…

 

A nos yeux, la démocratie et le populisme démagogique n’ont pas la même valeur et ne présentent pas les mêmes travers.

 

Que notre société soit fracturée est une évidence.

Que nombre de citoyens ne se sentent pas représentés mais au contraire exclus du système est irréfutable.

Que les motifs d’insatisfaction de la politique menée depuis 5 ans soient nombreux pour une grande partie de la population qui n’a pas le sentiment que leur vie se soit améliorée durant ce quinquennat est indéniable.

Mais pour l’Unsa et l’Unsa-Éducation, une démocratie, même imparfaite dans sa façon de vivre, sera toujours mieux que de porter au pouvoir une candidate populiste dont le programme est fondé sur la xénophobie, l’exclusion et le repli sur soi.

 

Ce vote de raison, appelé notamment par l’Unsa ne vaut donc pas vote d’adhésion inconditionnelle au bilan du président Macron ni au programme du candidat devenu à nouveau président de la République pour un second quinquennat. Loin s’en faut.

Si Emmanuel Macron réélu président a déclaré dimanche soir que le quinquennat à venir ne serait pas le prolongement de celui qui se termine, tout lui reste donc à faire pour entendre, comprendre et répondre aux désespérances multiples.

 

L’Unsa et l’Unsa-Éducation seront mobilisées contre toutes les futures mesures gouvernementales qui n’iront pas dans le sens d’une amélioration des conditions de vie, de travail, et d’une réduction sensible des inégalités.

La réforme des retraites et notamment le recul de l’âge légal de départ en retraite sont d’ores et déjà un sujet de désaccord profond avec le président Macron.

 

L’Unsa et l’Unsa-Éducation seront mobilisées pour exiger un fonctionnement plus concerté et participatif de notre démocratie.

Il faudra bien que les responsables politiques de l’arc républicain et plus particulièrement ceux qui seront en charge de diriger notre pays dans les 5 ans à venir analysent les causes d’une situation qui a failli porter l’extrême droite au pouvoir dans la patrie des Droits de l’Homme et du Citoyen.

Notre démocratie a besoin d’être revitalisée et notamment la démocratie sociale. Le candidat Macron a pointé dans l’entre-deux tours l’attitude responsable des organisations syndicales durant la crise sanitaire. Se dirigerait-on vers un dialogue social renouvelé, à l’image de ce que l’Unsa-Éducation renoue actuellement avec vous, Monsieur le Recteur ? Nous l’appelons bien évidemment de nos vœux.

 

De même, l’Unsa-Éducation sera mobilisée pour exiger une nouvelle politique dans l’Éducation nationale et la revalorisation de tous les personnels.

Or, de la présentation du programme du candidat Macron s’agissant de l’éducation, il ressort que son projet ne regarde pas l’École telle qu’elle est. Il ne regarde pas les métiers de l’éducation tels qu’ils sont. Le candidat redevenu président n’a ni entendu le désarroi des professionnels, ni vu, semble-t-il, les difficultés de recrutement qui s’accroissent. Autrement dit, Emmanuel Macron ne pense pas l’École d’aujourd’hui.

• Le président candidat résume la mission d’enseignement et d’éducation à des questions d’apprentissages individuels des élèves reposant en grande partie sur un engagement professionnel qu’il faudrait accroître et aiguillonner par de la reconnaissance individuelle et de la compétition nourrie à la transparence des résultats chiffrés et rendus publics au niveau le plus local.

 â€˘ Le candidat Macron est pourtant le prĂ©sident sortant qui a vu de très près les crises. Force est de constater qu’il n’en a rien retenu. Il a choisi de ne pas prendre la mesure du dĂ©couragement et de l’épuisement des personnels après cinq ans de mise sous tension par son ministre et de deux ans de crise sanitaire, de leur ras-le-bol de ne pas ĂŞtre entendus quand ils disent la difficultĂ© du mĂ©tier, de leur besoin d’être revalorisĂ©s symboliquement et financièrement pour ce qu’ils font dĂ©jĂ .

• Il n’a pas non plus fait le choix de lutter contre les inégalités et la ségrégation sociale qui, jusque dans l’École, minent notre société. En tout cas, il n’en a rien retenu pour son programme, un programme davantage soucieux de tirer de vieilles ficelles électoralistes que d’élever le débat sur l’éducation dans notre pays pour répondre aux défis démocratiques, écologiques et économiques devant nous.

 

Pour l’UNSA Éducation, la qualité et la continuité des services publics sont essentiels. Le travail de celles et ceux qui les garantissent aussi.

L’UNSA Éducation attend donc avec intérêt les négociations sur le dégel de la valeur du point d’indice qui, malheureusement, arrivent bien tard, vu le décrochage salarial. Elle note que le candidat Macron n’a pas évoqué cette thématique lorsqu’il a présenté son programme de campagne. Depuis, il a évoqué une augmentation de la rémunération des enseignants. Affaire à suivre… Une fois encore, notre fédération insiste sur le fait que l’Éducation nationale ne comprend pas que des enseignants. Il serait bon que nos gouvernants n’oublient pas les autres personnels sans lesquels notre système éducatif ne pourrait fonctionner efficacement.

 

Avant de terminer cette longue déclaration politique, l’Unsa-Éducation, par la voix du SE-Unsa, voudrait attirer votre attention, Monsieur le Recteur, sur une problématique nationale qui préoccupent de nombreux enseignants en lycée et sur deux autres sujets d’actualité locale.

 

•  Tout d’abord, les Ă©preuves du Bac. A quelques jours du dĂ©but des Ă©preuves de spĂ©cialitĂ©s, programmĂ©es du 11 au 13 mai, les correcteurs vont assurer ces corrections en plus de leur travail d’enseignement et des diverses rĂ©unions auxquelles ils doivent participer (les conseils de classe approchent), voire des surveillances d’épreuves de BTS. Tout cela au dĂ©triment de leur vie personnelle.

Pour nous, les collègues concernés doivent être libérés de cours au moins la semaine suivant les écrits et au-delà pour ceux qui seront mobilisés de nombreuses demi-journées sur les épreuves pratiques et orales.

Si rien ne bouge, la session 2022 marquera un recul en termes de reconnaissance du travail induit par le baccalauréat.

Pour la session précédente des EDS (qui n’a finalement pas eu lieu pour cause de Covid), les organisations syndicales avaient obtenu 6 heures libérées. De même, la session 2021 avait connu, à la demande du SE-Unsa, la création d’une indemnité de contrôle continu, certes tardive et aux modalités peu satisfaisantes, mais une indemnité quand même.

Pour la session 2022, alors que le contrôle continu a demandé un investissement important avec les projets locaux d’évaluation, plus question d’indemnité !

Reconnaître l’intensification du travail par du temps libéré et par une indemnité, c’est le moins que le ministre (l’ancien ou le futur) puisse faire.

 

• Ensuite, les remplacements courte durée dans le second degré. La situation est plus qu’alarmante dans notre acacadémie. Les remplacements sont très insuffisants dans nombre d’établissements.

 

• Enfin, nous voulons pointer un certain flou dans les consignes du mouvement intra du second degré, concernant les demandes de mutation.

Dans ce qui était téléchargé sur SIAM, il était précisé que la demande devait être signée par le chef d’établissement. Mais dans la circulaire académique, il était demandé de renvoyer les documents à la DPE et une copie au chef d’établissement. Ce flou dans la consigne à perturbé non seulement des enseignants mais également des chefs d’établissement. Quand on connaît le stress attaché aux opérations de mutation, ce genre de situation n’arrange pas les choses.

 

 

Point 1 : Approbation du procès-verbal du 22 février 2022

Adopté

 

Point 2 : Evolution des emplois des services académiques (pour avis)

7 postes au niveau académique à rendre (3 pour l’académie de Nancy, 1 pour Strasbourg et 3 pour Reims)

Ces 3 suppressions de postes ont Ă©tĂ© travaillĂ©es lors d’un GT (DSDEN 08 : -1 / Rectorat – GIP : -2)

Unsa : interrogation sur le financement de ces deux postes par le GIP sur ses fonds propres. Comment l’expliquer ?

Le Rectorat : Le GIP a rĂ©alisĂ© des profits car il y a eu une augmentation très significative de la formation professionnelle et donc les deux emplois mise Ă  disposition par le Rectorat sur le GIP supprimĂ©s seront financĂ©s en interne par ces profits. Le GIP va aussi pouvoir recruter sur des postes spĂ©cifiques et non plus sur des postes purement administratifs.

Il reste 23 postes mis Ă  disposition par le Rectorat sur le GIP.

Autre intervention : la suppression d’un poste dans les DSDEN va augmenter encore la charge de travail.

VOTE : CONTRE Ă  l’unanimitĂ©

 

Point 3 : Requalification des emplois de la filière administrative (pour avis)

Le Rectorat : Le ministère s’est engagĂ© depuis l’an dernier dans la requalification des emplois jusqu’en 2026 pour « repyramider Â» les diffĂ©rentes catĂ©gories en rĂ©duisant la catĂ©gorie C et pour objectif pour 2026 :  34 % de catĂ©gorie A, 37 % pour la catĂ©gorie B, 39 % de catĂ©gorie C.

Pour Reims :

- Requalification de 8 postes de catégorie B en catégorie A (4 en services académiques et 4 en EPLE, Lycée Monge, Lycée Charles de Gonzagues, collège Trois-Fontaines, Collège Charpak)

- Requalification de 8 postes de catégorie C en catégorie B pour compenser les 8 requalifications de B en A

- Requalification de 2 postes de catégorie C en catégorie B au Rectorat

Un plan inĂ©dit car grande ampleur. Les requalifications ont Ă©tĂ© donnĂ©es aux acadĂ©mies sans ventilation de BOP. Attention particulière sur deux catĂ©gories d’emplois : gestionnaire en examen et gestionnaire paies Ă  cause de la technicitĂ© de ces postes. Attention aussi Ă  la charge des services. Transformation de postes sera effective au 1er septembre 2022 et donc une attention est portĂ©e sur les personnels prĂ©sents sur ces postes et il n’y aura pas de mesure de carte scolaire et donc pas de mobilitĂ© obligatoire. Les personnels peuvent donc rester sur leur support mĂŞme s’il ne correspond plus Ă  leur grade pour l’an prochain. Dans tous les services et Ă©tablissements, les personnels ont Ă©tĂ© encouragĂ©s dans leur progression de carrière (passage des concours, liste d’aptitude). Engagement aussi dans un plan de formation pour tous ces personnels. (Ecole de la formation continue). Apparition aussi de nouveaux mĂ©tiers comme par exemple les RH de proximitĂ©.

UNSA : crĂ©ation de 2 postes de RH de proximitĂ©, or on avait parlĂ© de 4. Sur quel autre BOP ? OĂą on est-on Ă  la rentrĂ©e 2022 par rapport Ă  l’objectif de 2026 ?

Le Rectorat : Sur les postes CRHP financement d’un poste sur un autre BOP (141), donc 3 financĂ©s sur l’acadĂ©mie. Le 4ème n’est pas un poste de CRHP, recrutement d’une conseillère mobilitĂ© carrière supplĂ©mentaire, poste crĂ©Ă© Ă  partir d’une requalification d’un poste. Le bilan pour la rentrĂ©e 2022 sera transmis lors d’un prochain CTA.

Vote : POUR Ă  l’unanimitĂ©

 

Point 4 : Revalorisation indemnitaire des adjoints administratifs (pour avis)

Le Rectorat : deux mesures avec un forfait de 400 euros Ă  tous les personnels, puis rĂ©partition de l’enveloppe acadĂ©mique de 3900 euros sur le groupe 2 et 4300 euros sur le groupe 1. La cible nationale des 4000 euros sur le groupe 2 n’a pas pu ĂŞtre atteinte. Revalorisation au 1er janvier 2022 et effective sur la paie de mai.

Vote : l’UNSA a votĂ© POUR

 

Point 5 : Questions diverses

 

L’UNSA a posĂ© plusieurs questions :

- Stagiaires CRPE : quelle sera la rĂ©partition des stagiaires entre les 4 dĂ©partements ?

Trop prématuré aujourd’hui, 165 postes pour l’académie mais sans les résultats du concours pas possibilité de donner la ventilation Master MEEF, master non MEEF.

UNSA : le mouvement des PE est commencĂ© et derrière les stagiaires, il y a des postes bloquĂ©s. Et donc, on est dans un vrai flou qui a des incidences pour les mutations des enseignants. Avant, c’est-Ă -dire l’an dernier, on avait la liste gĂ©nĂ©rale des postes sur laquelle on avait les postes bloquĂ©s. Notre crainte c'est de voir beaucoup plus de postes bloquĂ©s que nĂ©cessaire, ce qui est prĂ©judiciable pour le mouvement. Pour nous les personnels n'ont pas Ă  faire les frais de la rĂ©forme de la formation.

 

- Prime REP + : les critères d’attribution de la 3ème partie de la prime REP+ sont-ils dĂ©finis ? Quand sera versĂ©e cette prime ?

 RĂ©union prochaine pour arrĂŞter les critères et prĂ©vision de mise en paiement sur juin.

 

- IndemnitĂ© « SOPA Â» : il semble que des M2 du 1er degrĂ© ayant doit Ă  l’indemnitĂ© SOPA n’aient encore rien perçu. Quand cette situation sera-t-elle rĂ©gularisĂ©e ?

Besoin de faire remonter les noms car process très complexe et encore plus pour le 1er degré. Pour le second degré, tous les stagiaires ont été payés et pour le 1er degré, une quarantaine de stagiaires et seulement 26 conventions signées reçues et dossiers complets. Le rectorat n'a pas les éléments pour les 14 manquants et va regarder où cela bloque.

 

- En ce qui concerne le mouvement du second DegrĂ© : cette annĂ©e les confirmations ne passaiant plus par le chef d’établissement se lon la circulaire mais le document l’indiquait quand mĂŞme. RĂ©ponse : les confirmations d’inscription sur Iprof sont sur un modèle national avec une signature du chef d’établissement d’oĂą cette apparente contradiction. Il est souhaitable tout de mĂŞme que le chef d’établissement soit mis en copie.

 
 
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