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Annonces du 1er ministre du 28 mai : premières analyses
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Edouard Philippe a présenté la phase 2 du déconfinement, en présence de Jean-Michel Blanquer, qui a précisé les mesures pour l‘Education nationale.

La France est désormais divisée en 2 zones : une zone verte et une zone orange (ÃŽle-de-France, Guyane et Mayotte).

 

Les annonces pour l’éducation

- Les protocoles sanitaires restent en vigueur sans modifications.

- Toutes les familles qui le souhaitent doivent pouvoir scolariser leur enfant, au moins sur une partie de la semaine.

- Toutes les écoles devront rouvrir.

- Les collèges en zone verte doivent accueillir des élèves de l’ensemble des niveaux et ceux en zone orange en priorité les élèves de 6e et 5e.

- Pour les lycées, des nuances sont indiquées selon le type de lycée et la zone géographique :

=> en zone verte : les lycées GT et les LP vont ouvrir, afin d’accueillir progressivement les élèves au moins sur l’un des 3 niveaux pour commencer puis, ensuite, rouvrir les autres niveaux, et organiser des rendez-vous individuels de suivi pédagogique sur convocation.

=> en zone orange : les LP ouvriront mais devront accueillir en priorité les élèves de terminale et de CAP ; pour les élèves de LGT, ils seront accueillis pour du travail en petits groupes et sur convocation des équipes éducatives pour des entretiens individuels autour du projet d’orientation.

- L’oral de français du baccalauréat est annulé.

- Concernant les élèves en situation de handicap, le gouvernement a l’objectif que 100 % des Ulis soient ouvertes.

Premiers éléments d’analyse et de positionnement sur ces annonces

Globalement, compte-tenu de l’élargissement du déconfinement pour l’ensemble de la société, les annonces faites pour l’Education ne contenaient pas d’éléments majeurs hormis l’annulation de l’oral de français. Le protocole sanitaire est maintenu en l’état. Pour le SE-Unsa, ces annonces ne doivent pas impliquer un bouleversement précipité dans les organisations déjà pensées par les équipes. Le ministre a répété le mot de « progressivité Â» et de « partielle Â». Si des recteurs ou des Dasen demandaient aux équipes des changements pour la semaine prochaine suite à ces annonces, merci de nous faire remonter vos remarques à 51@se-unsa.org .

Plus en détails :

La réouverture des écoles et des établissements se poursuit avec un élargissement du nombre d’élèves accueillis, dans le respect des protocoles sanitaires qui demeurent inchangés. Le maintien des protocoles sanitaires permet aux équipes de garantir les mêmes conditions sanitaires d’accueil. Même si le nombre d’élèves accueillis a vocation à augmenter à partir du 2 juin, les principes de souplesse, de progressivité et de scolarité partielle (nombre d’élèves et temps de présence en classe) doivent continuer à guider les équipes dans les choix d’organisation.

Concernant la réouverture des lycées, les annonces correspondent à ce que nous avons porté au niveau de notre fédération, à savoir une grande souplesse pour la réouverture et un ciblage d'élèves ayant des besoins identifiés, dans une démarche individualisée ou en petit groupe. L'annulation de l'épreuve orale de français s'est fait attendre très longtemps et on a senti qu'il en coûtait au ministre d'y renoncer. Hier matin, il essayait encore de convaincre le Conseil national de la vie lycéenne de l'intérêt de maintenir l'épreuve, quitte à la rendre facultative. C’est une décision sage qui était attendue et qui répond à la demande de l’Unsa-Education et plus largement de l’ensemble des organisations syndicales et des associations de parents d’élèves. On peut trouver étrange l'ouverture d'un niveau au moins alors qu'un ciblage des élèves à risque de décrochage ou susceptible de passer les oraux de rattrapage serait plus pertinent. Quoiqu'il en soit, les EPLE ont déjà construit leur plan de reprise et feront comme ils l'auront décidé en Conseil d'administration.

Pour les élèves en situation de handicap, le ministre ne fait référence qu’aux ULIS et pas des élèves eux-mêmes, qu’ils relèvent d’Ulis ou non.

Pour les élèves décrocheurs, le ministre réaffirme la priorité sociale de leur retour à l’école. Mais une nouvelle fois, il laisse aux seuls enseignants (en omettant tous les autres personnels concernés) la responsabilité de les ramener vers l’école sans dire comment.

Le ministre s’est encore une fois montré très ambitieux sur le déploiement du dispositif 2S2C (sport, santé, culture, civisme), dispositif d’accueil organisé sur le temps scolaire en partenariat avec les collectivités territoriales. On peut voir dans ce discours « volontariste Â», un moyen de mettre la pression sur les collectivités qui, elles ne se précipitent pas.

La question des enseignants qui font le choix de ne pas remettre leur enfant à l’école reste en suspens. Ces personnels, jusqu’à présent, sont considérés au même titre que ceux qui n’ont pas de solution de garde. Le SE-Unsa est intervenu auprès du cabinet en amont des annonces pour demander que les dispositions actuelles perdurent. Nous interviendrons à nouveau pour que leurs intentions soient précisées.

 

D'autres éléments, sans doute demain à la lumière de consignes du ministère ou du rectorat.

Comme nous l'avons déjà dit, nous voulons à tout prix éviter la double journée présentiel/distanciel aux enseignants !

 

 
 
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