Un GT mouvement a été réuni ce 14 avril sur les questions restées en suspens la semaine dernière.

 

I/ Examen des règles du mouvement.

Distribution du nouveau récapitulatif des règles du mouvement pour relecture des modifications discutées lors du GT précédent.

Pas de remarques particulières SAUF sur un ajout dans le paragraphe consacré au directeur d’école (2-i)

Directions d’écoles de plus de 10 classes : Les enseignants titulaires de la liste d’aptitude de directeurs d’écoles ou les directeurs en titre, s’ils postulent sur une ou plusieurs directions d’écoles maternelles, élémentaires ou primaires de 10 classes et plus devront obligatoirement prendre contact avec leur IEN de circonscription afin que celui-ci porte un avis sur la candidature.

Les enseignants ayant reçu un avis favorable seront traités au barème, les autres verront leur(s) vœu(x) neutralisé(s).

Selon l’IA, l’idée est qu’animer une équipe de 10 personnes et plus est complexe et que cela demande des compétences beaucoup plus importantes, notamment dans l’impulsion pédagogique et surtout au niveau de la communication avec les différents partenaires de l’école.

L’IA veut s’assurer que l’institution fait le bon choix en s’assurant que ces compétences sont bien assises.

Ce n’est pas la même chose d’être directeur d’une école à deux ou 4 classes et diriger une école de 10 classes et plus.

L’avis du SE-Unsa

Le SE-Unsa a exprimé son opposition au profilage des directions à 10 classes et plus. Pour nous, une simple réunion d’information suffit.

Et ce n’est pas nécessairement la taille de l’école qui fait la difficulté d’exercice de la direction d’école… Une école de 8 classes avec une Clis est également difficile à gérer… tout comme une primaire avec des niveaux de TPS à CM2 et une équipe d’atsem à gérer !

Nous avons aussi exprimé l’idée que pour ces écoles « sensibles Â», l’une des pistes à suivre pourrait se situer au niveau de la formation initiale et continue des directeurs.

Le SE-Unsa a interrogé la DASEN sur le devenir des directeurs actuellement sur des écoles de 10 classes et plus ou sur ceux d’écoles à 9 classes et qui auront une création de classe à la rentrée.

L’IA a répondu que cette mesure ne s’appliquera que pour les directeurs postulant au mouvement sur ce type de poste…

Il y aura donc sur les directions à 10 classes et plus, des directeurs issus d’un recrutement à profil, d’autres qui auront eu le poste sans profilage parce que déjà sur le poste, ceux issus d’une direction à moins de 10 classes avec ouverture d’une 10^ème classe. Pour nous cela n’a pas de sens. Le profilage n’assure pas que le nouveau directeur soit hyper-compétent, c’est bien la formation qui assure la compétence !

 

II/ Questions diverses en marge du mouvement des personnels

A propos des dispositifs « Plus De Maître Que De Classes »

Le SE-Unsa a rappelé son opposition au profilage de ces postes. Une fois encore, nous estimons qu’une simple réunion d’information serait suffisante.

Et quid des collègues qui postuleraient sur deux dispositifs différents (quand il y a 0,5 PDMQDC dans une école et 0,5 PDMQDC dans une autre école ? Ils devront passer deux entretiens, avec deux projets à connaître ?

Pour la DASEN, le PDMQDC a pour mission de participer à l’effort pédagogique et éducatif de l’école. Il doit donc connaître la spécificité de chaque école, de chaque projet sur lequel il postule pour pouvoir remplir pleinement sa mission. Le dispositif PDMQDC est l’affaire d’une équipe.

L’entretien doit non seulement permettre de comprendre la dynamique de travail de l’équipe, la spécificité de l’école, mais aussi de vérifier la capacité à s’inclure dans un collectif.

Nous sommes assez  sceptiques sur l’efficacité du dispositif en cas d’attribution d’un ½ poste PDMQDC.

La DASEN a dit qu’elle fera un bilan en fin d’année prochaine.

Nous avons également interpellé la DASEN sur le devenir des PDMQDC en cas de suppression de poste à l’occasion de la carte scolaire.

Que se passerait-il en effet si à l’avenir, il y avait une suppression de classe dans une école où il y a un poste PDMQDC ?

Au cas où le dernier arrivé dans l’école serait le PDMQDC, serait-il celui qui subirait la mesure de carte scolaire ou serait-ce au contraire le dernier adjoint « classique Â» positionné sur une classe ?

La question n’a pas été tranchée.

Pour le SE-Unsa, le collègue PDMQDC devrait être traité comme un adjoint « classique Â», quitte à ce qu’un adjoint glisse sur le dispositif PDMQDC sur la base du volontariat.

Nous avons insisté sur le fait qu’il fallait réfléchir très sérieusement à cette question car avec l’augmentation des postes PDMQDC, elle se posera inévitablement dans les années à venir.

Un collègue à 80% ne pourra pas être positionné sur les PDMQDC fonctionnant sur un demi-service sur une école.

Réserve de postes pour les PES

Avec une dotation de 130 PES à la rentrée prochaine, il y aura des postes entiers bloqués  à la première phase.

Les simples compléments de service des collègues travaillant à 50% ne sauraient suffire pour accueillir l’ensemble des PES.

Le SE-Unsa a demandé à ce qu’il n’y ait pas de gel de postes deux années de suite dans une même école, car cela empêche tout mouvement dans cette école.

S’il n’y a pas de désaccord sur le fond, les services de la DASEN estiment que c’est difficilement réalisable car il n’est pas évident d’avoir suffisamment de berceaux d’accueil pour les stagiaires. C’est avant tout un problème de nombre…