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Inflation et point d’indice
Article publié le mardi 20 septembre 2022.
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Inflation, prix des carburants, prix de l’énergie… Il est de plus en plus difficile de faire face. De nombreux collègues sont en situation compliquĂ©e, voire de prĂ©caritĂ©.

Alors que le gouvernement invite les entreprises à augmenter les salaires, il n’est pas prêt à s’appliquer à lui-même ses propres recommandations. Le 15 septembre, Stanislas Guérini, ministre de la transformation et de la fonction publique, a annoncé qu’aucune nouvelle augmentation générale des rémunérations n’est prévue pour les agents publics..

La hausse de  3,5% du 1er juillet Ă©tait indispensable mais elle ne suffit pas ! L’UNSA Fonction Publique, qui a portĂ© en juin une hausse de 10% de la valeur du point d’indice, maintient plus que jamais sa revendication .

L’UNSA appelle le gouvernement à organiser une nouvelle conférence salariale le plus rapidement possible.

Il est nécessaire d’aborder la question de l’indexation des rémunérations des agents publics sur l’inflation. Ou tout au moins de prévoir une révision des rémunérations en cas d’inflation.

Le déficit d’attractivité des métiers de l’éducation, que plus personne n’ose nier, est multifactoriel. Il est également nécessaire d’engager une négociation sur nos conditions de travail, sur la santé, la sécurité, et la qualité de vie au travail..

Le ministre a confirmé les annonces du président Macron :

  • l’ouverture d’une concertation sur les rĂ©munĂ©rations en 2023
  • un chantier autour de l’attractivitĂ© et des conditions de travail qui pourrait dĂ©buter au cours du mois d’octobre 2022.

 

L’UNSA Education rappelle au gouvernement que toute proposition de « gagner plus en travaillant plus Â» n’est PAS une amĂ©lioration de la rĂ©munĂ©ration. RĂ©munĂ©rer un travail supplĂ©mentaire est le minimum lĂ©gal auquel doit se conformer tout employeur.

Mais à des personnels déjà épuisés par des missions toujours plus nombreuses, usés par des réformes et consignes qui se succèdent sans concertation, malmenés par des conditions de travail qui ne respectent pas les obligations primaires de l’employeur en matière de prévention santé, comment pourrait-on leur proposer de travailler plus ???.

Que le gouvernement commence déjà par mettre en oeuvre des mesures nécessaires qui ne le sont pas :

  • Revoir les grilles, avec prioritĂ© pour les collègues de catĂ©gorie C en dĂ©but de carrière dont la rĂ©munĂ©ration ne progresse pas en cas de changement d’échelon. Et pour les collègues de catĂ©gorie B qui n’est pas digne des missions qu’il effectuent ;
  • Faire enfin bĂ©nĂ©ficier les personnels sociaux et de santĂ© de l’Education nationale du CTI auxquels ont droit tous les autres personnels sociaux et de santĂ©
  • Mettre rĂ©ellement en place les mesures annoncĂ©es, notamment celle sur le cumul possible entre remboursement des transports en commun et forfait mobilitĂ© durable, et aligner le montant sur celui du privĂ© (800€ contre 200€ dans la fonction publique)
  • Prendre en charge rĂ©ellement les frais de missions, notamment pour les collègues qui doivent se dĂ©placer d’un site Ă  un autre avec leur vĂ©hicule
  • Rendre effective la hausse de 3,5% de la rĂ©munĂ©ration, actĂ©e en juillet, pour l’ensemble des personnels

 

 
 
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