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Crise du recrutement : agir pour l’attractivitĂ© de nos mĂ©tiers
Article publié le jeudi 16 juin 2022.
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Face à la crise du recrutement, alors qu’il y a un risque réel de voir la rentrée « techniquement ratée » dans certains territoires, il est nécessaire d’actionner tous les leviers pour apporter des réponses dans l’urgence, mais il faudra bien plus que cela pour répondre à cette situation. Un choc d’attractivité est nécessaire. La France doit suivre l’exemple de nombreux pays qui ont misé sur les personnels éducatifs pour assurer la qualité de leur système éducatif de la maternelle à l’université, avec succès.

Les syndicats demandent à être reçus en urgences

Sur proposition de l’UNSA Education, Ă  l’occasion du CTMEN du 8 juin 2022 rĂ©uni pour la première fois avec Pap Ndiaye et dans le contexte de crise de recrutement inĂ©dit, l’ensemble des organisations reprĂ©sentatives ont prĂ©sentĂ© et adoptĂ© un texte commun.

A travers le 10ème baromètre des mĂ©tiers, voici ce qu’il ressort de l’attractivitĂ© du mĂ©tier 

Entre mars et juin, 25 articles, reportages et dépêches de presse ont relayé l’ouverture puis les résultats de notre baromètre des métiers, devenu une référence pour sa 10ème édition avec près de 43 000 répondant·es. Ce n’est pas un hasard. La problématique des conditions de travail et de la rémunération des personnels que nous accompagnons au quotidien, mise en exergue par la crise sanitaire, s’est imposée dans l’actualité avec la crise de nombreux concours de recrutement il y a quelques semaines. Que se passe-t-il ?
 
Les résultats du baromètre, à retrouver sur notre site, donnent quelques réponses : les personnels aiment leur métier (92%) mais ne le recommanderaient pas à un jeune (22% seulement). Une part importante ne trouve plus de sens dans ses missions (29%) et veut changer de métier (38%). Les solutions d’ailleurs se trouvent aussi dans les réponses du baromètre, qui placent comme priorité des personnels le pouvoir d’achat (68%), la charge de travail (45%) et les perspectives de carrière (41%).
 
C’est ce sujet de l’attractivité de nos métiers que l’UNSA Éducation a voulu mettre en avant, le 25 mai, lors de sa première rencontre avec le nouveau ministre de l’Éducation Nationale. Si nous avons trouvé un ministre à l’écoute, nous attendons plus que cela : Face à la crise du recrutement, alors qu’il y a un risque réel de voir la rentrée « techniquement ratée » dans certains territoires, il est nécessaire d’actionner tous les leviers pour apporter des réponses dans l’urgence, mais il faudra bien plus que cela pour répondre à cette situation. Un choc d’attractivité est nécessaire. La France doit suivre l’exemple de nombreux pays qui ont misé sur les personnels éducatifs pour assurer la qualité de leur système éducatif de la maternelle à l’université, avec succès : conditions de travail, logement, formation de pointe, rémunération attractive, moyens suffisants, confiance envers les personnels, notamment en matière de management et d’évaluation.
 
En tant qu’employeurs, les différents ministères de nos champs de syndicalisation (éducation, ESR, jeunesse et sports, agriculture, culture), doivent aussi mieux prendre en considération la question des bas salaires et la précarité de personnels contractuels dont la part a fortement augmenté.
 
Nous devons répondre à des enjeux démocratiques, écologiques, sociaux majeurs. Les questions d’égalité, de mixité sociale et scolaire sont centrales. Les politiques de jeunesse, d’éducation et de recherche doivent être au cœur des solutions pour l’avenir. C’est pour cela que l’UNSA Éducation veut des personnels reconnu·es et respecté·es.

 

 
 
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