Après le courrier intersyndical adressé à la DSDEN, M. Bourrée, secrétaire général et IA-DASEN par intérim, reçoit aujourd'hui jeudi 1er octobre les représentants des organisations syndicales.

A partir des nombreuses remontées de terrain des écoles et des remplaçants, nous souhaitons aborder au titre du SE-UNSA 50 les points suivants :

Déficience en remplaçants dans le département

(- 20 postes dans la Manche à rapporter aux 21 suppressions de postes dans l'Orne et aux 8 suppressions de postes dans le Calvados).

En regard de ce contexte, nous interrogerons la DSDEN sur :

• le nombre de brigades affectés sur des compléments de décharge (affectation éloignée de leur mission première, on aurait pu nommer des TRS ou des fractionnés sur ces postes) ;
• le nombre de brigades réellement disponibles à l'heure actuelle pour effectuer des remplacements courts ou longs.
• la gestion des collègues à 80%. En 2018, un document interne de la DSDEN que le SE-UNSA 50 s'était procuré mettait en lumière qu'à un mois du terme de l'année scolaire, 155 jours de remplacement demeuraient inutilisés. Le SE-UNSA 50 demande qu'un bilan régulier de l'utilisation de ces journées soit communiqué aux organisations syndicales représentatives en CAPD.
• la question des collègues dont le poste est composé de décharge à 83% et à 17% de remplacement. Comment sont-ils utilisés ?
• Plusieurs brigades nous ont signalé ne pas avoir été appelés en début d'année pendant plusieurs jours de suite, là encore nous demandons davantage de transparence à l'administration.
• La question des directeurs officieusement contraints d'assurer les remplacements lorsque l'absence tombe leur jour de décharge est tout aussi primordiale. Ces collègues déjà surchargés doivent pouvoir récupérer leurs journées de décharge ou, pourquoi pas, disposer de créneaux de récupération pour dépassement d'ORS (comme les brigades).
• ...

Situation des collègues remplaçants

Le fonctionnement mis en place cette année : pas d'appel aux brigades avant 9h15-9h30 a pour conséquence une arrivée très tardive dans les écoles (ce qui peut susciter des incompréhensions dans les équipes), reconduite au jour le jour d'un remplacement de 3 jours entraînant une arrivée tardive dans la même école et pour le même remplacement 3 jours de suite.

Le climat actuel ajouté à l'incertitude liée aux modalités de récupération pour dépassement d'ORS nourrit et aggrave les risques psycho-sociaux liés à la mission de remplaçants.

Nous souhaitons que la DSDEN fasse là encore preuve de transparence.

Vous pouvez retrouver le compte rendu de cette audience ici.