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Voie pro et continuité pédagogique, quelques semaines après…
Article publié le lundi 27 avril 2020.
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Face Ă  la situation inĂ©dite de « continuitĂ© pĂ©dagogique Â» Ă  assurer, les collègues de toutes disciplines se sont posĂ© la question de comment accompagner les Ă©lèves. La question est cruciale surtout pour les Ă©lèves les plus fragiles qui ne disposent pas de matĂ©riel informatique chez eux exceptĂ© le tĂ©lĂ©phone mobile et, parfois dans des familles elles-mĂŞmes en difficultĂ© pour suivre la scolaritĂ© de leurs enfants ou pour comprendre les consignes. S’ajoute plus spĂ©cifiquement pour les collègues des matières professionnelles la question de savoir comment mener un cours d’atelier Ă  distance.
 
 
Témoignages d’enseignants de disciplines d’enseignement général
 
Les collègues d’enseignement gĂ©nĂ©ral ont, dans un premier temps, utilisĂ© les moyens officiellement mis Ă  disposition par l’Éducation nationale (ENT, Pronote, le CNED avec la classe virtuelle) et ont vite vu que cela ne permettait pas de travailler comme ils l’entendaient avec tous les Ă©lèves. Les Ă©lèves n’ayant reçu aucune formation Ă  l’utilisation de ces diffĂ©rents dispositifs, il a fallu trouver des moyens plus adaptĂ©s aux Ă©lèves.
 
Anne, PLP lettres-histoire-gĂ©ographie
J’ai testé la classe virtuelle, mais les élèves ne sont pas au point, ça les perturbe et il n’y avait que 4 élèves présents sur 25. Nous avons fini sur Skype et avons mise en place un groupe WhatsApp où j’ai pu observer l’entre-aide, ce qui était un point essentiel pour moi et aussi le moyen d’éviter un décrochage.
C’est aussi difficile de mesurer la quantité de travail. La première semaine, j’ai donné une séance par heure de cours et ensuite j’ai ajusté.
La troisième semaine, j’ai davantage accès sur les corrections. Le problème que je rencontre, c’est que les élèves ne font pas le travail en amont des rencontres Skype ou en classe virtuelle et j’ai l’impression de brasser de l’air parfois.
 
Fanny, PLP lettres-anglais
Pour ma part, j’ai envoyĂ© tout de suite un mail Ă  tous les parents expliquant comment j’allais travailler. Les jours oĂą on a cours, tout serait dans pronote, une leçon courte, un exercice. La plupart ont optĂ© pour l’envoi d’une photo avec leur portable.
La continuité pédagogique n’est pas tenable sur du long terme. Et encore, je n’ai pas tenté la classe virtuelle ou le CNED. J’ai mis beaucoup de liens vers des sites sympas avec des exercices ludiques mais cela demande volonté et autonomie de la part de nos élèves.
 
Helena, PLP arts plastiques
Je communique avec mes Ă©lèves via l’ENT de notre Ă©tablissement. Étant lycĂ©e 4.0, tous mes jeunes sont Ă©quipĂ©s d’un ordinateur mais les connexions pour certains restent très mauvaises. Certains travaillent très sĂ©rieusement. L’enseignement Ă  distance est quelque chose que je maĂ®trise assez bien car j’enseigne Ă©galement dans une Ă©cole Ă  distance depuis de nombreuses annĂ©es maintenant. ForcĂ©ment, j’ai modifiĂ© l’ensemble de mes sujets, cahier des charges plus prĂ©cis encore car beaucoup d’élèves ne sont pas attentifs aux consignes mais je rĂ©pète les consignes, par mail, tous les jours aux Ă©lèves et bien souvent aux mĂŞmes Ă©lèves. 
Cependant, la grosse difficulté reste que les élèves sont inondés de devoirs, beaucoup des collègues ne comprennent pas qu’il n’est pas possible de donner des exercices en fonction de son quota horaire (6h de français par semaine donc 6 exercices par semaine, c’est une catastrophe). Il s’agit de freiner les ambitions de chacun pour le bien être des jeunes. Selon moi, il faut faire preuve de bon sens.
 
Renaud, PLP maths-physique
Concernant la mise en Ĺ“uvre de la continuitĂ© pĂ©dagogique, Ă©tant rĂ©fĂ©rent des usages pĂ©dagogiques numĂ©riques de mon Ă©tablissement, j’ai fait une prĂ©sentation de la classe virtuelle et de l’utilisation de l’ENT le vendredi avant le confinement après l’annonce du jeudi soir en ayant fait crĂ©er leurs classes aux enseignants. Le lundi matin a servi Ă  finaliser le dispositif par des formations sur l’utilisation de la classe virtuelle et des outils de l’ENT ainsi que la gestion matĂ©rielle pour les personnels (micro-casques, ordinateurs portables si besoin). Un gros travail afin de recueillir les courriels des Ă©lèves et des parents a Ă©tĂ© nĂ©cessaire car la dĂ©faillance de l’ENT nous a obligĂ©s Ă  le contourner (dysfonctionnement la première semaine) au profit d’une connexion directe Ă  Pronote.
Je consacre 20-25 minutes de l’heure au cours à proprement parler et j’utilise le reste pour des précisions si nécessaire et le maintien du lien social surtout avec la classe dont je suis professeur principal. J’ai également réalisé des capsules vidéo mises en ligne sur la chaîne YouTube.
 
Willy, PLP maths-physique
Je passe un temps fou à me connecter à toutes ces plateformes, lire les messages, récupérer le travail, répondre aux demandes de tous (élèves, collègues, administration...). Ce n’est vraiment pas agréable d’enseigner de cette façon.
Certains collègues avec qui je reste en contact rĂ©gulier se plaignent de faire "tout ça" pour rien ou presque... Après les annonces du ministre de ne pas noter le travail pendant ce confinement (c’est ce que nous avons compris...), beaucoup d’élèves ne jouent plus le jeu... C’est d’autant plus dur de les motiver. J’ai eu plusieurs messages de mes Ă©lèves me demandant si le travail est notĂ©... Que dire ? Les Ă©lèves ont encore besoin de la note pour se mettre au travail...
Sur la période des 4 semaines, la direction demande aux professeurs principaux d’appeler leurs élèves (chaque semaine), de faire le point sous forme de tableau sur les outils informatiques des élèves, leurs difficultés technologiques et le retour du travail. Sur ce point, cela me gêne puisque je dois utiliser mon téléphone personnel, j’ai essayé en appel masqué mais les parents ne répondent pas... J’ai quand même appelé les parents.
 
Sandra, PLP lettres-anglais
Après avoir passĂ© un week-end Ă  tenter d’adapter des cours et avoir crĂ©Ă© une classe virtuelle sur le CNED, je me suis comme tout le monde heurtĂ©e au bug de l’ENT dès le lundi... Après 2 jours, j’ai acceptĂ© de crĂ©er un groupe Messenger avec une classe de terminale... puis j’ai dĂ» donner mon mail personnel Ă  de très nombreuses personnes. Les 2 premières semaines ont Ă©tĂ© ingĂ©rables, mail Ă  poster sur l’ENT, travail Ă  poster sur Pronote en plus puis voir la messagerie acadĂ©mique, les boites perso et Messenger plus tĂ©lĂ©phone... plus d’horaires, plus de repos, plus de week-ends... Pour info, j’ai 6 classes et 5 niveaux diffĂ©rents de la 1re CAP Ă  la terminale bac pro.
Pour la matière, au lieu de corriger une fois pour la classe, on corrige individuellement.
Dans cette matière oĂą les Ă©lèves ne sont pas autonomes, pas Ă©vident de leur donner du travail, sans pouvoir aider, vĂ©rifier au fur et Ă  mesure, reformuler si besoin. Ne parlons mĂŞme pas de l’oral... Je leur ai donnĂ© des comprĂ©hensions Ă  partir de vidĂ©os mais l’expression orale par Skype pour 6 classes est ingĂ©rable.
La 3e semaine, j’ai décidé de freiner un peu et de me ménager des plages de repos.
Une remarque : pour les classes travailleuses, pas de problème elles ont suivi. Par contre, pour les classes plus difficiles, pour certains Ă©lèves, je n’ai eu aucune nouvelle quel que soit le niveau (y compris en terminale). C’est compliquĂ© aussi pour les Ă©lèves en foyer car les Ă©ducateurs ne transmettent pas le travail et ne rĂ©pondent pas.
Pour ne pas perdre certaçns Ă©lèves en route tout en continuant Ă  les faire pratiquer, j’ai aussi choisi d’alterner cours "classiques" (comprĂ©hension Ă©crite, orale, expression Ă©crite, grammaire...) avec des choses plus ludiques (comprĂ©hension Ă  partir de recettes, que certains ont rĂ©alisĂ©es, preuves photos Ă  l’appui), printemps des poètes (Ă©criture de haĂŻkus /poèmes en anglais) et jeux très simples Ă  faire en famille (avec les frères et sĹ“urs ) en anglais....
 
 
Témoignage d’enseignants de disciplines d’enseignement professionnel
 
Quand on interroge nos collègues d’enseignement professionnel, ils nous disent que faire passer un contenu professionnel pratique n’est pas évident. Le numérique pour des sections GA ou métiers de la relation clients ne pose pas de problème car ils l’utilisent régulièrement en TP mais, pour beaucoup d’autres, cela reste très problématique.
 
Cathy, PLP GA
J’utilise Gmail drive, Classroom, Google Forms. Tous mes cours sont sur le drive de Gmail. Cependant, j’ai pu constater que les Ă©lèves ont du mal Ă  travailler en autonomie. Certains reçoivent les cours ou exercices mais ne rĂ©pondent pas ; d’autres essaient mais ils ne sont pas nombreux (en terminale, environ 5 Ă  6 Ă©lèves sur 25 rĂ©pondent rĂ©gulièrement).
 
Pierre, PLP CSR
En TP long ou court, nous avons travaillé sur l’argumentation commerciale et l’accord des mets, ce qui a permis de revoir des compétences essentielles mais que l’on a survolées auparavant. J’ai mis à la disposition des élèves des fiches techniques ainsi que des vidéos (par QR code). Cela permet d’approfondir des compétences essentielles du métier.
 
Emmanuel, PLP cuisine
Il a fallu faire preuve d’imagination pour s’adapter. Pour maintenir un lien avec mes Ă©lèves, je leur ai envoyĂ© une fiche technique d’un plat simple : la pâte Ă  choux. Les Ă©lèves devaient rĂ©aliser la recette et m’envoyer, par tĂ©lĂ©phone le plus souvent, les photos Ă  chaque Ă©tape importante que je leur avais prĂ©cisĂ©e. J’ai tenu compte du coĂ»t peu onĂ©reux des marchandises. 
 
Erwan, PLP Ă©lectrotechnique
La problématique de ma discipline est que c’est 80% de pratique et que, là, on ne peut faire que du théorique. Pour l’enseignement à distance, on ne peut pas vraiment les aider s’ils ne s’y mettent pas seuls au début.
 
Jérémy, PLP chaudronnerie
Peu d’élèves sont Ă©quipĂ©s d’ordinateur et encore moins d’imprimante. C’est simple : je pars du postulat qu’ils n’ont qu’un smartphone et qu’ils travaillent avec ça. De toutes façons, ça va avec la consigne des inspecteurs qui demandent d’être peu exigeants dès lors qu’on les accroche un peu. Si les Ă©lèves ne sont pas assidus, cette expĂ©rimentation est très Ă©nergivore en temps pour nous les profs. En tout cas lorsque l’on s’y tient. Relance tĂ©lĂ©phonique, correction numĂ©risĂ©e et rĂ©expĂ©dition, toutes ces opĂ©rations "logistiques" nous prennent beaucoup de temps et, Ă  titre personnel, plus que sur mes heures habituelles. J’y suis tous les matins et une grande partie de l’après-midi.
 
Djamila, PLP communication
CĂ´tĂ© boulot, j’avoue que la première semaine a Ă©tĂ© très rock’n’roll et hyper stressante : rien ne fonctionnait, la panique, l’énervement, bref la galère avec l’ENT, les mails Ă  profusion envoyĂ©s par la direction, les collègues. Après cette pĂ©riode, cela s’est naturellement un peu amĂ©liorĂ©. En fait, nous avons dĂ©cidĂ©, mon collègue et moi, de travailler avec les Gmail des Ă©lèves et ça a fonctionnĂ© pour leur envoyer le travail Ă  faire et recevoir leurs rĂ©ponses.
La charge de travail est juste énorme même encore aujourd’hui pour nous profs. Ce qui me manque le plus c’est incontestablement le contact avec mes élèves. Donc, il m’arrive de les appeler mais ce n’est pas génial.
La rĂ©alitĂ© est lĂ , bon nombre d’entre nous ne connaissaient pas toutes les fonctionnalitĂ©s de l’ENT il a fallu cet Ă©pisode sanitaire dramatique pour que chacun s’y investisse tant bien que mal avec, Ă  cĂ´tĂ©, une charge de travail consĂ©quente. Bref, la formation des profs est vraiment Ă  repenser car seuls les profs de maths, de secrĂ©tariat s’en sortent ! Mais on va y arriver. L’enseignement Ă  distance a ses limites.
 
Valentine, PLP logistique
Dans un Ă©tablissement classĂ©s zone sensible, la continuitĂ© pĂ©dagogique est très compliquĂ©e car je n’ai que 4 ou 5 Ă©lèves de seconde qui me renvoient leurs travaux. Je suis rĂ©ellement en contact via Messenger avec 2 Ă©lèves avec qui je fais cours. Je continue le programme car ils sont demandeurs. Je mets les cours sur Pronote, j’utilise des liens YouTube et ils sont gĂ©nĂ©ralement suivis de QCM.
Les fractures sociales sont immenses dans notre territoire (Hauts-de-France) car, bien souvent, les élèves n’ont que leur téléphone portable pour pouvoir faire leur travail.
Les élèves me racontent qu’ils sont submergés de travail par des enseignants qui ont sans doute peur du "flicage". On le voit d’ailleurs par les mails de collègues sur l’ENT qui mettent systématiquement en copie le chef d’établissement pour prouver qu’ils ont travaillé.
 
Souad, PLP biotechnologie
Après les difficultĂ©s de connexion de la première semaine, aujourd’hui, je suis face Ă  un enseignement que je qualifierais d’injuste. 
Dans le contexte actuel, les inĂ©galitĂ©s scolaires se creusent davantage. Mes Ă©lèves n’ont pas de connexion, Ă©tant donnĂ© que nous sommes en zone blanche. Très peu ont un ordinateur. GĂ©nĂ©ralement, ils partagent l’ordinateur avec d’autres membres de leur famille. La grande majoritĂ© travaille sur leur smartphone et les yeux fatiguent plus facilement. 
J’ai tentĂ© la classe virtuelle mais j’ai vite abandonnĂ©, chronophage et peu productive, très peu d’élèves connectĂ©s, le peu d’élèves connectĂ©s n’entend pas... Je passais beaucoup de temps Ă  rĂ©soudre les problèmes de connexion et bien souvent je n’arrivais pas Ă  les rĂ©soudre, c’était stressant. 
Quant aux Ă©lèves dĂ©crocheurs, ils ne se manifestent pas, ils ne rĂ©pondent ni au tĂ©lĂ©phone, ni aux mails et ne se connectent pas Ă  l’ENT. Il est encore plus difficile de garder des liens avec eux. 
Le contact tĂ©lĂ©phonique est la solution que j’ai trouvĂ©e pour garantir une continuitĂ© pĂ©dagogique, les Ă©lèves et les parents apprĂ©cient. Je les contacte une fois par semaine, ma collègue prend le relais et ça marche, nous avons dĂ©cidĂ© de continuer dans cette voie. Les devoirs sont transmis via l’ENT. Au moins le tĂ©lĂ©phone, tout le monde en a un. Après, le retour des devoirs des Ă©lèves se fait beaucoup par l’envoi de photos.
 
Willy, PLP maths-physique 
Des collègues en maintenance industrielle utilisent une plateforme gratuite "Schoology". L’avantage est que la plateforme fonctionne bien mais elle n’est pas facile Ă  prendre en main au dĂ©but. De plus, ce site est en anglais traduit en français par Google mais pas complètement. Bref, la galère… 
 
Elise, PLP biotechnologie
Pour les cours d’enseignements professionnels pratiques, ils ont Ă©tĂ© purement et simplement supprimĂ©s. Je me suis focalisĂ©e sur les savoirs associĂ©s et la PSE. LĂ  on avance beaucoup plus vite car les Ă©lèves travaillent seuls chez eux, Ă©coutent le cours et se concentrent. J’organise des classes virtuelles courtes pour corriger ou expliquer un travail Ă  faire.
 
Samy, PLP cuisine
J’ai eu beaucoup de difficultés pour trouver les bonnes coordonnées personnelles des élèves (numéro de téléphone et mail) et aussi pour retrouver les mots de passe pour la connexion à l’ENT. Il m’a été impossible de réinitialiser les mots de passe ENT de l’ensemble des élèves d’une classe. Les élèves n’ont pas d’ordinateur et il est très difficile de travailler sur le téléphone car tous n’ont pas le même débit et les mêmes applications.
Âľ des Ă©lèves d’un groupe jouent le jeux du tĂ©lĂ©travail. J’ai fait beaucoup de rappels aux Ă©lèves pour les mettre au travail. J’ai commencĂ© par un travail simple et pas trop difficile Ă  remplir. J’ai utilisĂ© par la suite les documents dĂ©jĂ  Ă  disposition des Ă©lèves. Pour les accrocher, j’ai organisĂ© des concours entre Ă©lèves, par exemple sur Whatsapp du plus « beau chou Â» avec critique positives et nĂ©gatives du prof mais aussi des Ă©lèves. J’espère qu’à la suite de cette situation exceptionnelle, une formation plus poussĂ©e de nos Ă©lèves aux TICE Ă  l’entrĂ©e en seconde et aussi des parents sera mise en place, et travailler en Ă©quipe sur une organisation numĂ©rique pour la prochaine crise ne sera pas de trop.
 
Martin, PLP en Segpa atelier-habitat
J’ai des Ă©lèves de 4e et 3e avec Ă©normĂ©ment de profils diffĂ©rents.
Pour communiquer avec mes Ă©lèves, je suis passĂ© par mail, Pronote, Discord ou par le tĂ©lĂ©phone car la plupart n’ont pas de connexion. Du coup, de nombreux documents ont Ă©tĂ© envoyĂ©s par courrier postal. J’ai crĂ©Ă© des Google Forms (mais pour ceux qui n’ont pas de connexion, c’est très compliquĂ©). Je les appelle 2 fois par semaine pour rassurer les parents et voir oĂą ils en sont. En ce qui concerne les cours d’atelier pratique, c’est très compliquĂ©, j’essaie de trouver des petites constructions Ă  faire. Pour le retour, j’en ai eu quelques-uns, soit des photos, des mails mais aucun retour papier. Pour les Google Forms, je les reçois directement.
 
 
Tous sont unanimes pour dire qu’enseigner Ă  distance ne s’improvise pas et que ni enseignants ni Ă©lèves n’y Ă©taient prĂ©parĂ©s et formĂ©s. L’accès au numĂ©rique pour tous afin de ne laisser personne au bord de la route doit ĂŞtre une prioritĂ© car nombre de nos Ă©lèves peu visibles, en particulier en CAP, font eux aussi partie de la « nation apprenante Â».
 
 
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