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Une nouvelle spĂ©cialitĂ© LLCE « anglais-monde contemporain » ?
Article publié le vendredi 10 janvier 2020.
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Le comitĂ© de suivi de la rĂ©forme du lycĂ©e GT a pointĂ© lors de ses premières rĂ©union plusieurs difficultĂ©s, dont le caractère trop exclusivement littĂ©raire de l’enseignement de spĂ©cialitĂ© LLCER. Le ministre propose en rĂ©ponse d’offrir le choix dès la rentrĂ©e 2020 entre « anglais Â» et « anglais, monde contemporain Â», une rĂ©ponse qui crĂ©e plus de problèmes qu’elle n’en rĂ©sout.
 
Au SE-Unsa, nous sommes très étonnés que la réponse du ministre au problème généré par le programme de la spécialité LLCER (programme commun à toutes les langues et souffrant donc du même défaut dans toutes les langues) ne concerne que la spécialité LLCER anglais.
Certes, c’est la plus prĂ©sente sur le territoire, mais pourquoi exclure les autres langues d’une Ă©volution souhaitable en donnant « une place de choix Ă  la lecture de la presse et Ă  l’expression orale Â» ? N’était-il pas plus pertinent de modifier le programme commun Ă  toutes les langues en renforçant la dimension culturelle et sociale en lien avec l’actualitĂ© et en mettant davantage l’accent sur les activitĂ©s de communication ? Au passage, il faut rappeler que c’est Ă  l’initiative du SE-Unsa que la spĂ©cialitĂ© a Ă©tĂ© ouverte Ă  la dimension culturelle, le projet d’origine ne mentionnant que la langue et la littĂ©rature.
 
Faut-il comprendre que le ministre propose la crĂ©ation d’une nouvelle spĂ©cialitĂ© LLCER « anglais et monde contemporain Â» qui cohabiterait avec la spĂ©cialitĂ© LLCER « anglais Â» ? Est-ce viable dans les Ă©tablissements ? Comment les Ă©lèves effectueront-ils le choix ? Sur quels critères ? Cette proposition complique inutilement le paysage des enseignements de spĂ©cialitĂ© sans apporter une plus-value importante.
 
En conclusion, le SE-Unsa demande que le programme commun à toutes les langues soit revu pour l’ouvrir davantage à des élèves qui n’ont pas pour objectif de faire des études littéraires, type licence LCE. Il continue à proposer que soit étudiée la possibilité de créer un enseignement de spécialité bilangue, ce qui permettrait entre autres d’éviter le monopole de l’anglais et de préparer à des débouchés plus variés.
 
Pour en savoir plus sur les aménagements annoncés par le ministre, cliquez ici

 

 
 
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