SECTION SE-Unsa du MAINE ET LOIRE - BOURSE DU TRAVAIL - 14 PLACE LOUIS IMBACH - BP 40418 - 49104 ANGERS CEDEX 2
Tél. 02 41 24 93 00 - Por. 06 13 79 56 46 - 49@se-unsa.org

 
Projet de programmes pour les langues vivantes A et B voie pro
Article publié le vendredi 1er mars 2019.
  • Lnk_facebook
  • Lnk_google
  • Lnk_twitter
Dans le cadre de la réforme de la voie professionnelle, la Dgesco(1) s’est entretenue avec les organisations syndicales le 15 février sur les futurs programmes de langues vivantes A et B pour les élèves de CAP et de bac professionnel.
 

Accessibilité et lisibilité du texte
 
  • Le SE-Unsa a relevĂ© dans les programmes qu’il n’y avait pas de modification importante en ce qui concerne les objectifs poursuivis.
  • Les compĂ©tences et les  savoirs visĂ©s sont moins explicites que dans les programmes prĂ©cĂ©dents.
 
Horaires consacrés aux enseignements (informations pour mieux comprendre l’analyse des programmes)
 
Pour le bac pro, les horaires en ce qui concernent ces enseignements sont de 2 heures par semaine pour la langue vivante A et d’1h30 pour la langue vivante B. Ils nous paraissent faibles par rapport Ă  l’ambition affichĂ©e pour cette discipline. Il y a une perte de 30 minutes par rapport Ă  l’ancienne grille mĂŞme si les langues vivantes peuvent intervenir en AP ou dans les temps consacrĂ©s au chef d’œuvre pour certaines spĂ©cialitĂ©s.
 
Pour le CAP, les horaires sont d’une demi- heure en classe entière et d’1 heure à effectif réduit. Il y a une perte de 30 minutes, ce qui représente un quart de l’horaire de l’ancienne grille. Pourtant, les objectifs sont maintenus à l’identique.
 

Prise en compte des spĂ©cialitĂ©s  professionnelles choisies par les Ă©lèves
 
Le SE-Unsa apprĂ©cie le caractère interculturel abordĂ© dans ces programmes et  la rĂ©partition linguistique Ă©quitable  entre les deux contextes mis en avant: le premier contexte se base sur  les situations et les actes de la vie quotidienne, personnelle, sociale et citoyenne et le deuxième contexte se base sur  les situations et les actes de la vie professionnelle.
Ces deux contextes  permettront Ă  nos Ă©lèves de la voie pro qui envisagent une mobilitĂ© d’avoir des bases plus solides pour communiquer plus facilement et apprĂ©hender les situations concrètes dans lesquelles elles ou  ils pourraient se retrouver.
 

Respect du cadre européen de référence pour les langues
 
Les niveaux  de maĂ®trise d'une langue Ă©trangère en fonction de savoir-faire dans diffĂ©rents domaines de compĂ©tence sont respectĂ©s.
Ils sont diffĂ©rents selon le parcours de formation (CAP  ou baccalaurĂ©at professionnel) :
  • le niveau A2 sera le niveau attendu Ă  l’issue du cycle conduisant au diplĂ´me du CAP ;
  • le niveau B1+ sera le niveau attendu en langue A Ă  l’examen du baccalaurĂ©at professionnel.
 
Le numérique
 
  • L’utilisation du numĂ©rique en classe ou en dehors de la classe est vivement prĂ©conisĂ©e par le ministère. Cependant comme cette utilisation est vivement recommandĂ©e pour l’ensemble des matières dans tous les nouveaux projets de programmes, le SE-Unsa souligne que les Ă©quipements ne sont pas suffisants et pose la pertinence du « tout numĂ©rique Â». La transition numĂ©rique est une rĂ©alitĂ© mais elle doit ĂŞtre organisĂ©e en concertation par l’équipe pĂ©dagogique de chaque classe.
 
Les propositions du CSP pour les épreuves obligatoires d’examen
 
  • Jusqu’à aujourd’hui, l’évaluation Ă©tait faite dans le cadre du « CCF Â». Il faut rappeler que le CCF en langue vivante n’a jamais Ă©tĂ© un CCF Ă  proprement parler. C’était  une Ă©preuve ponctuelle en fin de cycle seulement, organisĂ©e par l’ensemble de l’équipe pĂ©dagogique de la matière. Le CSP(2) propose d’être dans une logique d’ « Ă©valuation finale certificative Â», avec une Ă©valuation au cours du dernier trimestre du cycle de formation.
  • Dans ce projet, la partie orale qui existait depuis la rĂ©novation de 2009  est toujours prĂ©sente. On la retrouve  dans la sous-Ă©preuve 2.
  • La nouveautĂ©, c’est l’apparition d’une Ă©preuve Ă©crite commune, pour Ă©valuer la comprĂ©hension orale et l’expression Ă©crite. Si cette option est confirmĂ©e, il faudra entrainer les Ă©lèves  Ă  ce nouveau type d’exercice pour pouvoir les Ă©valuer dans de bonnes conditions (et avec moins de temps d’enseignement).
  • Il y aura deux sous-Ă©preuves bien distinctes :
    - Une première sous-Ă©preuve oĂą l’ensemble des apprenants (scolaires et apprentis) seront rĂ©unis lors d’un rendez-vous unique pour Ă©valuer la comprĂ©hension orale (3 auditions successives d’un document vidĂ©o ou audio d’une minute au CAP et d’une minute trente au bac pro) et l’expression Ă©crite (durĂ©e 30 minutes).
    - Une deuxième sous-Ă©preuve, Ă©preuve orale individuelle (expression orale en continu, expression orale en interaction, comprĂ©hension Ă©crite) qui relèvera des 2 contextes travaillĂ©s au cours de la formation.
 
Le SE-Unsa fait remarquer qu’une épreuve supplémentaire avec moins de temps pour la préparer risque de mettre en difficulté les candidats et les enseignants.
 
 
Les propositions du SE-Unsa auprès de la Dgesco lors de cette rĂ©union pour amĂ©liorer le texte 
 
Le SE-Unsa demande :
  • qu’une consolidation ou un approfondissement soit possible en AP ;
  • d’envisager la possible intĂ©gration des langues vivantes Ă  la co-intervention, Ă©tant donnĂ© qu’elles font partie du socle commun de connaissances, de compĂ©tences et de culture. De plus il a Ă©tĂ© dit lors de cette rĂ©union que le français et les maths n’étaient pas des matières «exclusives Â» Ă  la co-intervention. Une note de service apportera des prĂ©cisions sur ce point ;
  • de flĂ©cher des heures spĂ©cifiques aux langues  lors des pĂ©riodes d’approfondissement  en terminale pour ceux qui voudront poursuivre en BTS.
 
Nos demandes à propos du texte sur les propositions relatives aux épreuves d’examen en langue vivante A et B

Le SE-Unsa demande :
  • que la comprĂ©hension Ă©crite de la sous-Ă©preuve 2 passe dans la sous-Ă©preuve 1 : Ă©preuve Ă©crite commune ;
  • que l’élève puisse avoir un temps de prĂ©paration (15 minutes)  lors de l’épreuve orale ;
  • que l’on tienne compte des diffĂ©rents handicaps lors de la sous Ă©preuve 1 commune car les supports pourront ĂŞtre très variĂ©s (exemple : documents audio ou vidĂ©o) et ces supports ne pourraient  pas forcĂ©ment ĂŞtre comprĂ©hensibles par tous.
 
Dans le même esprit que pour la réforme du lycée général et technologique, une consultation de la profession par questionnaire individuel et anonyme se déroule du 18 février au 6 mars. Le lien a été envoyé sur la boîte professionnelle de chaque collègue PLP.

Les programmes de langues vivantes A et B de la voie professionnelle seront présentés en CSL(3) les 12 et 13 mars pour un vote en CSE(4) le 22 mars.

Durant toutes ces étapes, le SE-Unsa sera présent, acteur et communiquera à la profession les avancées de l’ensemble des discussions.
 
(1) Direction gĂ©nĂ©rale de l’enseignement scolaire
(2) Conseil supérieur des programmes
(3) Commission spécialisée des lycées
(4) Conseil supérieur de l’Éducation

 

 
 
PĂ©tition
 
Nos campagnes
 
Santé
 
Aides spécifiques
 
Mouvement
 
Conditions de travail
 
Concours
 
ALC