SECTION SE-Unsa du MAINE ET LOIRE - BOURSE DU TRAVAIL - 14 PLACE LOUIS IMBACH - BP 40418 - 49104 ANGERS CEDEX 2
Tél. 02 41 24 93 00 - Por. 06 09 41 18 70 - 49@se-unsa.org

 
La rentrée 2017 dans les lycées généraux et technologiques
Article publié le dimanche 10 septembre 2017.
  • Lnk_facebook
  • Lnk_google
  • Lnk_twitter
Pas de nouveautĂ©s fondamentales en cette rentrĂ©e pour le lycĂ©e. Si les effectifs se tassent lĂ©gèrement Ă  l’entrĂ©e en seconde, le cycle terminal continue Ă  ĂŞtre surchargĂ© entre poussĂ©e dĂ©mographique et droit au redoublement. 

La série Hôtellerie-Restauration connaît maintenant les nouvelles épreuves du bac et le programme de sciences physiques et mathématiques en classe de seconde est modifié dans la continuité du cycle 4.
Cependant le lycĂ©e pourrait ĂŞtre au cĹ“ur de la nouvelle politique Ă©ducative si on en croĂ®t les annonces ministĂ©rielles : un bac remusclĂ© en 2021 et donc des Ă©volutions programmĂ©es dès 2018 en classe de seconde ainsi qu’une refonte, conjointement avec le ministère de l’enseignement supĂ©rieur, du système d’affectation post-bac APB pour mettre fin Ă  la pratique du tirage au sort.
 
Le SE-Unsa est prêt à discuter du bac et de la réduction du nombre d’épreuves terminales. Néanmoins, il nous semble que tout changement du bac doit être envisagé avec une réforme plus globale des voies générale et technologique.

Quant au système d’affectation APB, il nous apparaĂ®t moins comme la source d’un problème que comme le rĂ©vĂ©lateur d’un triple dysfonctionnement :
  • l’insuffisance de financement octroyĂ© Ă  l’universitĂ©,
  • ​le manque d’anticipation (la croissance dĂ©mographique Ă©tait en effet connue),
  • ​l’impĂ©ritie des politiques (la crĂ©ation du bac pro en 3 ans devait s’accompagner d’un accès Ă  l’enseignement supĂ©rieur pour un nombre beaucoup plus important de bacheliers pro et  la lutte contre le dĂ©crochage scolaire exigeait la crĂ©ation de places d’accueil).
Il ne serait pas acceptable que ce soit les bacheliers professionnels qui fassent les frais d’une telle déficience du politique par l’introduction d’une sélection sous la forme de pré-requis à l’entrée à l’université.
 
Le bilan des réformes des lycées effectué en 2015-2016 l’a bien montré : les réformes de 2009 et 2011 n’ont pas eu d’effet positif sur le rééquilibrage des séries et n’ont pas contribué à améliorer la réussite dans le supérieur. Tout juste constate-t-on que les filières STI2D ont vu leur taux d’attractivité augmenter légèrement.

Le SE-Unsa souhaite donc qu’à l’occasion des discussions qui vont s’ouvrir sur le bac, on remette le dossier « lycĂ©es Â» sur la table.
Il proposera de :
  • questionner l’organisation en voies et sĂ©ries pour lutter enfin sĂ©rieusement contre leur hiĂ©rarchie implicite et attĂ©nuer la cĂ©sure existant entre la voie gĂ©nĂ©rale et la voie technologique ;
  • ​retravailler sur les programmes pour qu’ils prĂ©parent mieux l’ensemble des lycĂ©ens Ă  l’enseignement supĂ©rieur ;
  • ​introduire la « modularisation Â» des parcours de la seconde Ă  la licence avec en fin de terminale un bac qui atteste vraiment des compĂ©tences acquises et nĂ©cessaires pour poursuivre au-delĂ  ;
  • ​dĂ©velopper l’accompagnement des Ă©lèves dans leur parcours de formation : projet de formation construit progressivement avec l’appui des enseignants, en particulier les professeurs principaux formĂ©s et reconnus (IMP/dĂ©charges) et des PsyEN EDO (psychologues de l’Éducation nationale spĂ©cialisĂ©s en Ă©ducation dĂ©veloppement et conseil en orientation scolaire et professionnelle) en nombre suffisant.

 

 
 
PĂ©tition
 
Nos campagnes
 
Santé
 
Aides spécifiques
 
Mouvement
 
Conditions de travail
 
Concours
 
ALC