Retour à l'article normal

SE-UNSA 48


 Par SE-UNSA 48
 Le  vendredi 15 septembre 2017

CTSD du 15 septembre : ajustements de rentrée, contrats aidés ...

 

Le CTSD de rentrée s'est tenu ce vendredi 15 septembre (déclaration en pièce jointe).

L'essentiel en quelques points :

- les effectifs du 1er degré sont en baisse de 166 élèves par rapport au constat de la rentrée 2016, l'effectif constaté à la rentrée est de 136 élèves de moins que les prévisions d'effectifs. 

L'avis de l'Unsa Education : outre la réalité de la baisse démographique du département, il faut s'interroger sur l'attractivité de l'école publique, l'offre d'accueil de la petite enfance et le problème des communes où la seule offre est l'école privée sans transport scolaire vers une école publique. Il y a également des enfants de 2 ans qui font leur entrée en cours d'année qui ne sont pas comptabilisés à la rentrée ...
 

-pour le 2nd degré, par contre, ce sont 58 élèves de plus à la rentrée 2017 qu'en 2016. Le taux d'encadrement est de 22,94 élèves par classe.

L'avis de l'Unsa Education : Ce taux reste une moyenne et l'existence de classes surchargées est réelle dans notre département ! Une classe de 3ème supplémentaire a été ouverte au collège H.Bourillon de Mende mais, faute de locaux, cela n'a pas été possible pour les 4èmes. La question de l'ouverture d'un autre collège à Mende est régulièrement évoquée depuis des années, les effectifs actuels montrent que cette question est fondée mais malheureusement sans suite pour l'instant... La situation des collèges ruraux du département est plus disparate, avec des hausses d'effectif pour certains mais une situation très préoccupante pour d'autres (pas d'élèves inscrits en 6ème pour Vialas par exemple)
Il est également constaté un affaiblissement des SEGPA de Mende et Marvejols, il semble nécessaire qu'un travail soit fait en direction des familles mais également vers les enseignants de CM2 pour une meilleure connaissance de la structure. L'orientation post-SEGPA est également à réinterroger dans le département.

-au regard du constat d'effectif de la rentrée, l'Administration a décidé d'attribuer des moyens provisoires pour 2017/2018 : un enseignant à temps complet à l'école élémentaire de St Chély d'Apcher, un enseignant à temps complet à l'école primaire de Barre des Cévennes, un enseignant un jour par semaine et tous les mercredis à l'école primaire de Montrodat.

L'avis de l'Unsa Education : Si on ne peut que se féliciter de cette décision, les représentants des personnels ayant attiré l'attention de l'Administration sur ces écoles lors de la carte scolaire, nous resterons vigilants à la situation de ces écoles, comme à d'autres, pour que les moyens y deviennent définitifs.

-concernant les contrats aidés "Aide à la direction" : ils sont au nombre de 9 en cette rentrée, contre 18 à la rentrée 2016.
Le nombre d'AVS est quant à lui de 47 contre 55 à la rentrée 2016. La priorité nationale est donnée à l'accompagnement des élèves en situation de handicap.

L'avis de l'Unsa Education : la pérennisation de ces emplois est une priorité, les besoins existent et le manque d'emplois aidés engendre des grandes difficultés sur le terrain. Nous avons interrogé l'Administration sur les perpectives de renouvellement des contrats éligibles, le DASEN nous a dit n'avoir aucune garantie à ce sujet. De même, la couverture à 100% des besoins en accompagnement handicap annoncée n'est pas une réalité, ce que nous avons fait remarquer, il nous a été répondu la nécessité d'attendre la dotation académique ...
Bref, la situation reste floue et toujours aussi insatisfaisante ! N'hésitez pas à nous faire connaître vos besoins, vos notifications non respectées etc...

- l'absence de médecin scolaire en Lozère et de deux infirmières a été discutée. C'est le Docteur Narboni (Gard) qui prend "temporairement" le relais, un médecin étant activement recherché par le Rectorat ... Il nous a été confirmé que c'est l'infirmière conseillère technique qui signera les avenants des PAI et que ce sont les médecins des élèves qui signeront les nouvelles demandes de PAI, avec avis éventuel du Dr Narboni si les enseignants le sollicitent.

L'avis de l'Unsa Education : il faut s'interroger sur l'attractivité des postes de médecins scolaires qui, en Lozère comme dans beaucoup d'autres départements, ne trouvent pas de candidats. Dans l'immédiat, pour nous, c'est un  problème qu'un PAI ne soit pas validé par un médecin de l'Education Nationale, c'est un problème que les enseignants n'aient pas un médecin Education Nationale vers qui se tourner en cas de difficulté pour la mise en oeuvre d'un PAI. Le DASEN nous a indiqué que le Dr Narboni est le médecin référent en cas de difficulté... Nous avons également dénoncé le manque d'infirmières, en particulier au niveau des visites des CP et des CM2 qui devraient rester systématiques pour tous les élèves.