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SE-UNSA 48


 Par SE-UNSA 48
 Le  lundi 21 mai 2012

Absentéisme et ponts des 1er et 8 mai - Communiqué de presse

 

“Il ne s’agit pas de relancer le débat sur la pertinence des “ponts des 1er et 8 mai” dans l’Education Nationale, mais de faire un simple constat qui devrait conduire notre Administration (et les autres partenaires ...) à prendre en compte le contexte local avant de décider unilatéralement si ces fameux ponts” doivent être mis en place ou pas ...

Le SE-UNSA Lozère a décidé d’organiser une enquête “absentéisme” à l’occasion des deux journées des 30 avril et 7 mai.

Dans le 1er Degré, sur plus de la moitié des écoles publiques pour la journée du 30 avril, le taux d’absentéisme “moyen” s’élève à un peu plus de 10%. Les écoles “rurales” sont peu concernées, alors que les écoles au delà de 5 classes le sont davantage (plus de 17% pour les écoles à 6 classes par exemple), sachant que ce taux dépasse 50% dans une école !

Pour le 7 mai, le taux d’absentéisme “moyen” frôlerait 14% (sur 1/4 des effectifs) avec là aussi des disparités selon le type de structure ! 

Dans le 2nd Degré (collèges et lycées), lorsque les cours ont été assurés (ce qui n’a pas été le cas partout, pour des raisons diverses), le nombre d’élèves présents était souvent très faible, particulièrement dans les établissements avec un internat.

Dans le même temps, l’Enseignement Privé a organisé les ponts à sa guise ... C’est scandaleux ! Que pense le Conseil Général de cette initiative, qui a entrainé des modifications dans l’organisation des transports scolaires ? Les transporteurs eux, étaient très mécontents (car pas forcément informés) et cela peut se comprendre ! Ses services ont-ils protesté ? S’ils ne l’ont pas fait, ce silence complice en dit long ... Où est la fameuse notion de “service public” invoquée si souvent lors de réunions en Préfecture ? La SNCF elle-même n’a pas assuré la sienne puisque les élèves qui auraient souhaité venir en cours, puis rentrer chez eux, ne le pouvaient pas ... car il n’y avait pas de train ! La concertation pourrait éviter que de telles situations, anormales pour le moins, ne se reproduisent. A condition de le vouloir !”