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SE-UNSA 48


 Par SE-UNSA 48
 Le  mardi 24 avril 2012

1er Mai : Manifestation à 10h30 à MENDE (rassemblement Place de la République)

 

1er mai 2012 : satisfaire les revendications pour le progrès social

Communiqué des organisations de Lozère

CFDT – CGT – FSU – Solidaires - UNSA

Nos organisations se sont rencontrées le 13 avril dernier pour organiser le défilé syndical du 1er Mai. Celui-ci, situé entre les deux tours de l’élection présidentielle marquée par la progression du Front National et le rejet de la politique du Président-candidat, exige une mobilisation exemplaire.

C’est la condition pour éviter toute implosion de notre société et pour obtenir le progrès social nécessaire. Les résultats du premier tour de l’élection présidentielle confortent notre analyse commune.

Nous appelons donc à une très forte mobilisation

le 1er Mai à MENDE

Le rassemblement aura lieu Place de la République à 10H30

Dans cette période de crise en France et en Europe, les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA affirment leur volonté de faire du 1er mai 2012, journée de solidarité internationale du monde du travail, une forte journée de mobilisation, de manifestations et d’expressions revendicatives pour :

  • faire entendre les priorités sociales et les préoccupations des salariés, des demandeurs d’emploi, des jeunes et des retraités, en France et en Europe ;
  • exprimer la défense des droits fondamentaux et des libertés partout dans le monde ;
  • faire reculer la xénophobie, le racisme et l’antisémitisme.

Dans beaucoup de pays européens, les populations subissent des politiques d’austérité et des réformes réduisant les droits des travailleurs et leur protection sociale.

La crise ne peut être le prétexte pour remettre en cause nos systèmes sociaux. Il faut une véritable politique de croissance, prenant en compte les enjeux écologiques, qui passe par l’amélioration du pouvoir d’achat et la création d’emplois.

La pression sur les salaires et l’assouplissement des règles de licenciement ne peuvent que fragiliser la croissance économique.

S’il y a un manque de compétitivité des entreprises, elle est notamment due à la rémunération excessive du capital au détriment de l’investissement dans l’emploi, la formation, la recherche et l’innovation.

En ce 1er mai, nous voulons faire écho aux revendications portées par les salariés dans cette période de crise :

  • priorité à l’emploi, en particulier des jeunes, alors que le nombre de chômeurs ne cesse d’augmenter depuis de longs mois et que les restructurations, les licenciements et les fermetures d’entreprises sont le quotidien de nombreux salariés,
  • lutte contre la précarité qui touche un nombre croissant de salariés, en particulier jeunes et femmes, et provoque des situations de pauvreté intolérables ;
  • la promotion des salaires et du pouvoir d’achat doit être une priorité. Il n’y a aucune raison de laisser les inégalités salariales perdurer, notamment entre les femmes et les hommes.

Nous réaffirmons avec le syndicalisme européen notre opposition à ces politiques et au nouveau traité qui, en faisant l’impasse sur la croissance, ne fera que renforcer l’austérité et la crise.

Nous voulons dans les mobilisations du 1er mai réaffirmer le besoin d’une Europe solidaire affirmant sa dimension sociale, ce qui impose de :

  • développer les droits des salariés et assurer des services publics de qualité,
  • mettre un terme à la concurrence sociale et fiscale entre pays de l’Union européenne qui tire les garanties des travailleurs vers le bas. Il faut une autre répartition des richesses et mettre un terme à la spéculation financière,
  • faire respecter la place et le rôle de la démocratie sociale, de la négociation collective et du dialogue social.

Vous trouverez le tract d'appel en pièce jointe, ci-dessous ...