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CTSD "carte scolaire 1er DegrĂ©" du 23 fĂ©vrier 2017 : compte-rendu succinct
Article publié le lundi 27 février 2017.
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L’Inspecteur d’Académie a ouvert la séance à 9h10.

Suite à la lecture des déclarations, il a dit vouloir répondre aux inquiétudes exprimées en précisant que les mesures proposées n’étaient « pas des mesures comptables » et qu’elles avaient été élaborées « dans l’intérêt des élèves ».

Un premier débat a eu lieu à propos du nombre d’écoles alertées. Sans remettre en cause cette procédure, qui vise notamment à prévenir les mairies de menaces qui pèsent sur leur école, l’UNSA Education a fait part de son incompréhension d’y voir figurer certaines écoles comme Barre des Cévennes ou St Chély d’Apcher élémentaire ? L’Inspecteur d’Académie a convenu que le document de travail pouvait être amélioré, sans toutefois remettre en cause l’utilisation actuelle de cette procédure par les services, la justifiant par la tendance démographique qui contraindrait l’Administration à alerter de plus en plus d’écoles.

Ont aussi été évoqués la fiabilité des prévisions d’effectifs, le recours aux outils existants (Base élèves, …) et la possible réactualisation des prévisions si une « évolution significative » le justifie …

L’Inspecteur d’Académie a réaffirmé (*) que l’Education Nationale n’avait pas vocation à être un aménageur territorial, en précisant que les écoles privées sous contrat faisaient partie du réseau. L’UNSA Education a répondu qu'au contraire, la présence des Services Publics dans leur ensemble et du Service Public d'Education en particulier, est un marqueur fort de la volonté de l’Etat d'aménager le territoire, et que les établissements privés n’étant pas soumis aux mêmes contraintes que les écoles publiques, ils ne pouvaient pas être considérées comme ayant une « mission » de service public !

► Préparation de la rentrée scolaire 2017/2018 dans le 1er Degré :

L’Inspecteur d’Académie a enchainé sur le tableau des mesures proposées, en commençant par les postes étiquetés « hors classe » (poste UPE2A de Chambon le Château). Selon l’Administration, la réorganisation proposée viserait à donner plus de souplesse à ce dispositif, afin de répondre aux besoins à Langogne (12 enfants non pris en charge actuellement), sans pour autant remettre en cause le rattachement du support à Chambon le Château, ce qui assurerait la pérennité de la décharge de direction pour l’année prochaine. L’UNSA Education ayant interrogé l’Inspecteur d’Académie sur le champ d’intervention, celui-ci a répondu qu’il était très favorable à un élargissement en direction du collège.

L’examen des mesures proposées s’est poursuivi avec les postes « classes ».

    - St Martin de Boubaux : proposition de fermeture de cette classe unique. Selon l’étude d’impact rĂ©alisĂ©e par l’Administration, seuls 3 Ă©lèves sur les 8 « scolarisables » dans la commune seraient susceptibles de frĂ©quenter cette classe unique. La mise en place d’un transport scolaire (durĂ©e du circuit de 15 Ă  40 minutes) aurait recueilli l’accord de tous les partenaires (Maire, parents, Conseil DĂ©partemental). Après avoir regrettĂ© que le document de travail fasse apparaitre 0 enfant dans les prĂ©visions, ce qui ne correspond pas Ă  la rĂ©alitĂ©, l’UNSA Education a interrogĂ© l’Administration sur la pĂ©rennitĂ© du transport mis en place,

    - Gabriac : proposition de fermeture de cette classe unique rattachĂ©e au RPI de Ste Croix VallĂ©e Française/Pont Ravagers. A nouveau, l’Administration a mis en avant l’étude d’impact rĂ©alisĂ©e, qui dĂ©montrerait que la proposition de fermeture « serait une solution pĂ©dagogique meilleure » que l’organisation actuelle, car elle « limiterait les transports », la proportion d’élèves rĂ©sidant sur le village mĂŞme Ă©tant faible par rapport Ă  celle des enfants rĂ©sidant ailleurs, notamment Ă  Ste Croix VallĂ©e Française. Les reprĂ©sentants du Personnel se sont opposĂ©s Ă  cette mesure qui remet en cause le fonctionnement de ce RPI, et qui, si elle est maintenue, aboutira Ă  la fermeture d’une Ă©cole.

    - St Georges de LĂ©vejac : proposition de fermeture de cette classe unique. L’Inspecteur d’AcadĂ©mie a souhaitĂ© rappeler le contexte : fusion des communes et Ă©cole neuve. Selon l’Administration, 14 Ă©lèves scolarisables rĂ©sideraient sur la commune, dont 10 devraient frĂ©quenter l’école de St Georges de LĂ©vejac. Les reprĂ©sentants du Personnel ont dĂ©noncĂ© une mesure « politique », le Maire du Massegros ayant annoncĂ©, dès l’annĂ©e dernière, la fermeture de la classe unique de St Georges de LĂ©vejac ! L’Administration ayant mis en avant le fait que les Ă©lèves Ă©taient dĂ©jĂ  transportĂ©s, l’UNSA Education a demandĂ© des prĂ©cisions sur la durĂ©e des transports actuellement et dans l’hypothèse oĂą l’école serait fermĂ©e … Pas de chance, l’Administration n’a semble-t’il pas fait l’étude ! L’UNSA Education a par ailleurs mis l’accent sur les rĂ©percussions que pourrait avoir cette mesure, qui pourrait ĂŞtre perçue comme un signal nĂ©gatif pour les futurs projets de fusions de communes.

    - Grandrieu : proposition de fermeture de la 3ème classe (NDLR : cette proposition avait fait l’objet d’une première discussion en dĂ©but de sĂ©ance …). L’Inspecteur d’AcadĂ©mie a rappelĂ© le contexte : ouverture de la 3ème classe lors de la carte scolaire 2016 avec une prĂ©vision d’effectifs Ă  40 Ă©lèves, et a prĂ©cisĂ© que 32 enfants seulement Ă©taient prĂ©vus Ă  la rentrĂ©e 2017. Les reprĂ©sentants du Personnel avaient, en dĂ©but de sĂ©ance, attirĂ© l’attention de l’Administration sur la forte concurrence avec le PrivĂ© (4 classes), dont le E/C n’est pas beaucoup plus Ă©levĂ© que celui de l’école publique (NDLR -> voir passage de la dĂ©claration page 4). L’UNSA Education a Ă©voquĂ© le risque de fuite d’élèves s’il y avait perte d’une classe, a dĂ©noncĂ© la rĂ©fĂ©rence systĂ©matique Ă  la barre de 40 Ă©lèves et a demandĂ© l’abandon de cette mesure. Après avoir entendu les diffĂ©rents arguments, l’Inspecteur d’AcadĂ©mie a indiquĂ© qu’il modifiait la proposition, en la transformant en « une mesure de blocage en retrait ». Les reprĂ©sentants du Personnel se sont unanimement exprimĂ©s contre.

Les débats se sont poursuivis avec l’examen des ouvertures et/ou créations proposées (voir pièce jointe). Si l’ouverture de la 6ème classe à Banassac et de la 5ème classe à Chabrits n’ont pas suscité beaucoup de commentaires, il en a été différemment avec la création envisagée d’un nouveau support pour le dispositif « plus de maîtres que de classes ». Suite à la remarque de l’UNSA Education concernant le changement de méthode (le poste serait créé avant même que les projets soient connus), l’Inspecteur d’Académie a répondu que c’était un choix délibéré de sa part, la désignation du lieu d’implantation n’intervenant que dans un deuxième temps, après réception des projets et sélection du meilleur ...

L’UNSA Education est aussi intervenue à propos de la situation de l’école élémentaire de St Chély d’Apcher, école dont l’Administration semble peu se préoccuper malgré des effectifs importants ! L’Inspecteur d’Académie, qui dans un premier temps avait estimé que cette situation n’avait rien de remarquable, a indiqué par la suite qu’il serait vigilant.

L’Administration a ensuite proposé de passer à la mesure de régularisation concernant le Groupe Scolaire Jean Bonijol, de Mende (voir pièce jointe). La Secrétaire Générale a indiqué que cela ne devrait pas avoir de répercussion, une priorité au maintien étant accordée si nécessaire ...

L’Inspecteur d’Académie a présenté les mesures concernant l’enseignement spécialisé, et plus particulièrement les RASED, parlant de « rééquilibrage » (voir pièce jointe). Les représentants du Personnel ont fait part de leurs inquiétudes concernant la prise en charge des besoins, notamment sur la circonscription de Florac qui est très grande. La Secrétaire Générale a affirmé que l’enveloppe budgétaire prévue pour les déplacements des RASED était, pour l’instant, en constante augmentation.

Enfin, l’Administration a présenté, pour information, l’évolution des décharges des Professeurs des Ecoles Maîtres Formateurs (PEMF) (NDLR : leur décharge passe de 0,25 à 0,33), ainsi que l’état des lieux des 11 postes des différents cursus bilingues Occitan (Marvejols 1 + 2 / Mende 1 + 4 / St Chély d’Apcher 1 + 2).

L’Administration ayant annoncé qu’elle allait procéder au vote, l’UNSA Education a demandé une suspension de séance au nom de l’ensemble des représentants du Personnel.

Après quelques minutes d’interruption, le vote a eu lieu.

RĂ©sultats des votes

Poste Hors Classe

(Chambon Le Château / Langogne)

4 représentants du Personnel ont voté CONTRE cette proposition, et les 6 membres de la FSU ont voté POUR (NDLR : ils avaient déclaré y être opposés lors des débats ?! Comprenne qui pourra …).

Postes Classe

(St Martin de Boubaux - Gabriac - Saint Georges de LĂ©vejac - Grandrieu / Banassac - Chabrits - PDMQDC)

Les 10 représentants du Personnel ont voté CONTRE.

Postes Enseignement spécialisé

(RASED Florac Banassac Poste G - RASED Mende Langogne Poste E / RASED Florac Poste E - RASED Mende Poste E)

Les 10 représentants du Personnel ont voté CONTRE.

RĂ©gularisation

(Mende Jean Bonijol Occitan 0,5 x 2 / Mende Jean Bonijol Occitan cursus)

Les 10 représentants du Personnel ont voté POUR.

Compte-tenu du résultat du vote (unanimité CONTRE plusieurs propositions), le Comité Technique Spécial Départemental (CTSD) est à nouveau convoqué le vendredi 3 mars, à 9h00.

L’examen des questions diverses ayant été différé, la séance a été levée à 13h12.

(*) propos déjà tenus lors de la « réunion informelle » du 24 janvier sur la convention ruralité (compte rendu en ligne sur le site local).


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