Article publié le vendredi 27 mars 2020.
Vendredi 27 mars, le ministre a fait des annonces concernant les opérations de carte scolaire qui débutent dans le premier degré.
À la rentrée prochaine, il n’y aurait "aucune fermeture de classe en milieu rural à l'école primaire sans l'accord du maire" et "en milieu urbain on va aussi reconsidérer l'équilibre des ouvertures et fermetures".
Pour le SE-Unsa, ces dernières annonces doivent s’accompagner de moyens supplémentaires. En effet, la dotation nationale pour le 1er degré ne permettait déjà pas d’atteindre les multiples objectifs affichés (Pour rappel, la dotation prévue pour l'académie de Montpellier est de +18 postes). Sans enveloppe complémentaire, les annonces de ce jour conduiraient à des choix locaux inacceptables pour le SE-Unsa. Elles devraient en effet, être financées par une récupération de moyens sur les autres types de postes parmi lesquels les postes de Rased et de remplaçants par exemple. De la même manière, le SE-Unsa rappelle qu’il faut des moyens supplémentaires pour le second degré où la démographie est en hausse.
Toutes les mesures qui permettent de s’éviter des conflits en cette période de crise sont bonnes à prendre mais elles ne doivent pas hypothéquer la capacité de l’école à relever le défi de la réussite scolaire après la crise. Pour les élèves les plus fragiles, les écoles auront encore plus besoin de ces postes qui se voient moins que les classes mais qui sont pourtant fondamentaux. Le SE-Unsa attend des garanties.