L’académie de Versailles a défrayé la chronique de ces derniers jours par la mise en place d’un job dating pour recruter des personnels contractuels pour la rentrée 2022.

Comme nous l’avons indiqué dans une récente publication, l’académie de toulouse a utilisé le même procédé lors des congés de printemps.

Il s’agissait, pour l’administration, de trouver des contractuels enseignants  (essentiellement 2nd degré) pour occuper les très nombreux postes vacants.

Ce qui caractérise le procédé de l’académie de Versailles est que le recrutement ne se limite pas aux enseignants 1er et 2nd degré mais à d’autres métiers comme psychologues scolaires, infirmières scolaires …

Pourquoi en est-on arrivé là ?

·     La première raison tient dans la diminution des recrutements.

·         La seconde est à mettre en lien avec la perte d’attractivité des différents métiers non seulement par le niveau de rémunération beaucoup plus bas que dans le secteur privé à la même hauteur de diplôme mais aussi aux conditions de travail dégradées qui conduisent de nombreux personnels à partir de l’Education Nationale.

Interrogé sur ce dernier phénomène, le rectorat nous a communiqué les éléments suivants  (données académiques):

 Dans ces chiffres la situation du Lot est la suivante :

Commentaire du SE-Unsa

Comme indiqué précédemment, ce sujet de l’attractivité et des conditions de travail doit être LA priorité du nouveau ministre si l’on veut tenter d’avoir une rentrée à minima techniquement réussie.

A ce stade, cet objectif est loin d‘être atteint.

Il faut des décisions très rapides pour ne pas avoir à gérer des situations qui seront très vite insoutenables.

Si l’administration et la presse semble démontrer que recruter des contractuels n’est pas un problème, nous savons bien que dans les départements à caractère rural comme le Lot, la question des viviers est posée.

Pour preuve, l’incapacité cette année de recruter dans le Lot les 7 contractuels accordés par le rectorat faute de candidatures recevables.