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SE-UNSA 43


 Par SE-UNSA 43
 Le  vendredi 25 janvier 2013

groupe de travail 25 janvier 2013

 

Carte scolaire 2013

La DASEN nous a communiqué un document avec toutes les situations qu’elle souhaite étudier. Nous avons prévenu les écoles citées individuellement, nous nous rendrons sur place si nécessaire pour recueillir le plus d’infos pour défendre toutes les situations au cours du CTSD qui a lieu le 4 février prochain.

A noter que si la dotation publique sera sans doute de 2 postes supplémentaires, nous avons demandé celle du privé. La DASEN s’est engagée à nous communiquer les chiffres quand elle les aura.

Scolarisation des 2 ans

La récente circulaire demande que les 2 ans soit comptés dans les effectifs. La DASEN ne semble pas sur cette longueur d’onde. Il faudra insister pour éviter d’avoir encore des élèves « fantômes » dans nos écoles l’an prochain. De même, ceux qui auront 2 ans entre le 1er septembre et le 31 décembre doivent être accueillis. On devrait revenir en fait à la situation de notre département il y a quelques années. Nous nous sommes opposés à un fléchage de poste « accueil petite section », ce qui n’est pas à l’ordre du jour nous a assurés la DASEN.

Maîtres surnuméraires

Est-ce une priorité et en avons-nous les moyens ? Telle a été notre analyse. Il ne faudrait pas fermer des classes dans des écoles rurales à plusieurs niveaux et avec des difficultés pour ouvrir des postes de maîtres surnuméraires en zone urbaine ! Seule solution : avoir plus de dotation.

Nous avons aussi insisté sur le fait que le maître en plus ne remplace ni le RASED ni le TR. Nous avons proposé que les IEN dressent dans un premier temps une liste d’écoles où des maîtres surnuméraires pourraient être implantés. Par la suite, les enseignants de cette école auraient un temps de formation (type stage école) afin de penser l’organisation avec un maître en plus. Enfin, si les dotations le permettent, le maître surnuméraire serait implanté l’année d’après dans l’école.

Rythmes scolaires

Il n’y a que FO qui a compris que la DASEN nous demandait-là si l’on était pour ou contre la réforme des rythmes. Ils se sont prononcés contre et ont quitté la salle. Dont acte, est-ce que ça fait avancer le schmilblick ?

Evidemment, la question n’était pas pour ou contre mais comment concrètement on envisage les modifications (voir le décret en cliquant ici). Nous ne pratiquons pas la politique de la chaise vide et quand on nous demande notre avis, nous le donnons.

Nous avons insisté pour que les conseils d’école prennent toute leur place dans cette modification : les enseignants doivent définir l’organisation qu’ils souhaitent mettre en place. Même si c’est le maire qui arrête les horaires scolaires (ce n’est pas une nouveauté, c’est la loi depuis belle lurette) il faut arriver à un consensus entre les demandes des collègues, des parents et de la municipalité. Les équipes enseignantes doivent donc réfléchir en amont du conseil d’école et faire des propositions. Les discussions au conseil d’école doivent permettre d’aboutir à un consensus. La DASEN peut recadrer au besoin si des aberrations horaires sont proposées.

Nous avons demandé si un cadrage type départemental minimal ne serait pas judicieux (5h15 les lundi, mardi, jeudi et vendredi et 3h le mercredi) afin de faciliter la gestion des TR, des compléments de temps partiels, des décharges de direction… Ce cadrage laisserait une liberté au sein de l’école sur les horaires de la journée (3h le matin ou 3h15 ou …).

Nous avons demandé que la borne de 16h30 ne soit qu’indicative car certaines écoles finissent aujourd’hui à 16h ou 16h15 sans que cela pose problème.

Nous avons rappelé que les communes n’avaient pas d’obligations à mettre en place du temps péri éducatif. Tout comme certaines choisissent de ne pas mettre en place de garderie par exemple.

Enfin nous avons demandé les quotités de temps partiels qui seraient proposées en revendiquant le vrai 80%. La DASEN n’a pas d’infos là-dessus pour l’instant.

Pour conclure, il faut que les collègues de chaque école fassent des propositions d’organisation pour éviter que d’autres décident à leur place. La stratégie de FO amène à une impasse et n’est plus d’actualité. Selon eux, 90% des enseignants sont contre la réforme des rythmes. Nous pensons plutôt que 90% des collègues sont inquiets (et c’est normal) et il est de notre responsabilité syndicale de clarifier au plus tôt ces inquiétudes et de proposer des actions constructives.