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SE-UNSA 43


 Par SE-UNSA 43
 Le  vendredi 14 novembre 2008

Convaincre ou contraindre

 

 Révolutionnaire ?

 
 Longtemps, la CGT a représenté l’archétype du syndicalisme révolutionnaire. L’objectif de ce genre de syndicalisme est, comme son nom l’indique, de préparer la
révolution. 
Il est forcément lié à une structure politique et lui sert de courroie de transmission.
 
La méthode est donc de crier en permanence « au loup ! » pour faire monter la pression et le mécontentement de façon à créer les conditions de la grève générale et illimitée.
Il faut donc demander l’impossible pour être sûr de ne rien obtenir !
 
Réformiste ?
 
 Le syndicalisme réformiste préfère convaincre à contraindre.
 
 Pour cela, il est obliger de dialoguer, proposer des solutions crédibles et négocier pour obtenir des avancées.
 
 Il ne s’agit pas d’exploiter le désarroi des salariés mais au contraire en les écoutant d’améliorer leurs conditions avec pragmatisme.
 
Et le SE-UNSA ?
 
 Nous nous réclamons du syndicalisme réformiste combatif.
 
 Nous refusons de nous enfermer dans la protestation. Revendiquer, bien sûr, c’est indispensable et il faut savoir être intransigeant si nécessaire ! Mais la contestation systématique ne sert à rien : c’est une fausse détermination qui cache une réelle impuissance.
 
 Nous pensons que le syndicalisme doit être une force de proposition pour retrouver toute sa crédibilité et toute son efficacité.