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SE-UNSA 43


 Par SE-UNSA 43
 Le  lundi 23 janvier 2017

Pour la présomption d’innocence

 

Ces derniers jours, les journaux font les gros titres sur une affaire de violence sur enfants en milieu scolaire non encore jugée (voir PJ). Ca fait vendre bien sûr !  Mais ça fait surtout mal aux collègues et à toute la profession en jetant un discrédit sur la pratique de notre métier.

2 enseignantes de Vieille-Brioude vont comparaître devant un Tribunal Correctionnel le 4 avril prochain pour violence sur enfants. Une autre enseignante et une ATSEM vont avoir un rappel à la loi le 23 février.

Nous rappelons ici que l'on est présumé innocent et non présumé coupable ! Accuser n'est pas juger ; enquêter n'est pas juger. Trop souvent, les commérages, la rumeur jugent avant l'heure et laissent une trace indélébile même lorsque la justice innocente. Le mal est fait.

Nous apportons notre soutien à toute la communauté éducative de cette école comme nous l'apportons chaque fois qu'il y a des mises en causes. Nous connaissons trop les blessures des conclusions hâtives dues à la médiatisation.

Nous ne nous prononcerons pas sur le fond. Nous n'en avons pas le droit. La justice est indépendante, laissons-la faire son travail. Nous espérons que tout le monde sera blanchi et que la presse le relatera avec autant de zèle... Des rassemblements de soutien ont lieu, chacun est libre de s'y joindre. Au SE-Unsa, nous ne connaissons rien de cette affaire si ce n'est ce qu'a colporté la presse. Nous sommes très prudents sur nos prises de parole et ne souhaitons pas faire de publicité d'une quelconque manière à cette affaire.

Ce qui se passe à Vieille-Brioude peut nous arriver à tous. Les parents ont le droit de porter plainte. Il faut beaucoup de force pour ne pas être brisé par la machine médiatique lorsqu'elle s'empare de ce genre d'accusation. Le SE-Unsa conseille à tous les collègues de s'assurer à l'Autonome de Solidarité, assurance professionnelle qui vous conseillera et vous défendra efficacement.