Que retenir de ce décret du 7 mai 2014 ?

Possibilités d'expérimentations qui ne vont pas tenter grand monde. Surtout s'il faut récupérer sur les grandes vacances !

Le projet d'allègement de la journée de l'élève se trouve écorné car la possibilité de faire 6 h de classe par jour est remise en place.

Dans tous les cas, on garde 5 matinées de classe par semaine. C'est ce que l'on demande depuis 2008.

Si certains sont tentés par l'expérimentation, il faut que le conseil d'école et la commune (ou comcom) en fasse la demande conjointe. 

Ca va vraiment pas concerner beaucoup de monde... Un décret pour rien ou presque, surtout à 2 mois de la prochaine rentrée scolaire.

En PJ : le décret publié au JO, le mode d'emploi fait par le SE-UNSA.

L’expérimentation possible avec le décret Hamon sur les rythmes est conditionnée à une proposition d’organisation conjointe de la commune et du/des conseils d’école.

Si cette condition n’est pas remplie, la proposition d’organisation ne sera même pas traitée par la hiérarchie.

Cette obligation de proposition commune implique que le conseil d’école soit systématiquement consulté si la commune souhaite entrer dans cette expérimentation. C’est le lieu où les enseignants pourront manifester leur accord ou leur désaccord. Aucune commune ne pourra imposer une organisation sans le consentement du conseil d’école.

Contrairement au décret fondateur où l’avis du conseil d’école n’était pas obligatoirement recueilli ou pas forcément suivi, dans le nouveau contexte d’expérimentation, il est indispensable. Il faut donc s’en saisir !

Le SE-Unsa avait proposé, dès le 1er décret, que cette obligation soit de mise.