Le SE-UNSA prend acte de la récente déclaration du ministre de l’Education nationale qui pointe l’existence d’un déséquilibre de rémunération persistant entre les professeurs des écoles et ceux du second degré. Reconnaissant que : « les enseignants du primaire ont des conditions de ressources qui ne sont pas équilibrées avec celles du secondaire », Mr Peillon se dit aujourd’hui prêt à discuter de mesures financières permettant de combler cette différence.

Ça tombe bien : les plus de 20 000 signatures déjà récoltées pour la pétition du SE-UNSA « L’Isoe des PE, c’est maintenant ! »  et les 8 500 cartes de vÅ“ux adressées en quelques jours au Président de la République témoignent de l’urgence de la situation et de l’impatience de nos collègues sur ce sujet.

Alors que la mise en œuvre chaotique de la réforme des rythmes scolaires cristallise l’exaspération des enseignants qui ont encaissé déconsidération professionnelle et dégradation économique pendant les 5 années sarkosystes, il est plus que temps de leur adresser les signes tangibles du changement tant espéré.

Le SE-UNSA sollicite du ministre l’ouverture, sans tarder, d’indispensables discussions. Il y revendiquera l’obtention d’une indemnité de 100 euros mensuels et d’un ratio d’accès à la hors-classe offrant enfin à toutes et à tous de réelles perspectives de carrière.

Pour le SE-UNSA, le temps des personnels est venu ! Le « ministre des élèves » est aussi celui des enseignants. La priorité au primaire doit aussi se traduire par l’amélioration des conditions de vie des personnels. Le SE-UNSA y travaille et espère obtenir gain de cause par ses négociations.

Pétition ISOE pour les PE

Les annonces du journal "Les Echos" d'une prime de 400 euros dans un premier temps pour les PE vont dans le sens de nos demandes mais restent insuffisantes. Les négociations sont en cours et les décisions devraient avoir lieu mi-février.