SECTION SE-Unsa de la HAUTE LOIRE - MAISON DES SYNDICATS - 4 RUE DE LA PASSERELLE - 43000 LE PUY EN VELAY
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Préambule de la déclaration de l'UNSA Education au CDEN du 23 septembre 2022 (déclaration intégrale en PJ) :
« L’Unsa Education souhaite à l’ensemble des personnels de l’éducation nationale, aux parents élèves, aux élus de la république et à tous les amis de l’école publique une rentrée la meilleure possible.
Chaque rentrée possède ses spécificités mais celle-ci très particulière bénéficie d’une couverture médiatique inédite.
A la satisfaction de tous, la situation sanitaire permet une rentrée sans masque. C’est évidemment une bonne chose qui permet à l’école de retrouver un visage plus humain. L’UNSA espère tout de même que les erreurs passées auront servi de leçons si jamais l’épidémie devait repartir à l’Automne. »
ECOLE INCLUSIVE ET AESH
Extrait de la déclaration de l’UNSA Education sur l’école inclusive et les AESH :
« De nombreuses difficultés se retrouvent également dans le manque d’ AESH, personnels qui travaillent à temps partiel subi qui les maintient au-dessous du seuil de pauvreté. La multiplication du nombre d’élèves accompagnés, l’affectation à géométrie variable en cours d’année pour répondre aux besoins les plus criants les malmènent au quotidien. Ces personnels exerçant un vrai métier ont droit à un vrai statut. L’école inclusive que défend l’Unsa Education nécessite des moyens Cela n’est possible qu’avec l’implication de tous les acteurs et une volonté interministérielle.
L’objectif est très loin quand on constate actuellement la réalité de PIAL vides, sous dotés. L’implication de l’ARS questionne, touchée elle aussi par le manque de moyen, elle n’est pas en mesure de proposer les aides nécessaires. Les écoles accueillent les élèves mais sur le terrain, nous attendons toujours l’aide des autres ministères. Le tableau est bien noir. Beaucoup de jeunes se retrouvent sans solution devant le manque de places dans les établissements médico sociaux. Les écoles se retrouvent seules pour faire vivre la loi de 2005. La branche sur laquelle l’école inclusive repose va rompre. »
Sur ce sujet, l’IA-Dasen est revenue sur le moyen pris sur la rentrée 2021 pour l’ouverture de l’UEMA d’Espaly. Concernant les élèves notifiés, elle s’est félicitée du travail de la MDPH en lien avec la collectivité. L’IA a précisé que ses services respectaient stricto sensus les notifications de la MDPH et dans l’enveloppe attribuée. Enfin, elle a affirmé que la Haute-Loire est l’un des derniers départements à couvrir l’ensemble des besoins en AESH.
Contactez-nous si des élèves notifiés dans votre école sont toujours en attente d’un AESH :
43@se-unsa.org ou 04.71.09.28.43
Enseignement public vs enseignement privé
M. Delabre, maire de Brives Charensac et conseiller départemental, est intervenu sur la fusion des deux écoles de sa commune, qui a entrainé la fuite de certains élèves vers le privé. Après une attaque frontale envers FO et son représentant, il a demandé aux organisations syndicales de s’interroger sur les causes de cette fuite du public vers le privé.
L’UNSA Education est intervenue, indiquant que la question de la fuite du public vers le privé a toute sa place en CDEN. L’UNSA Education réaffirme la priorité qui doit être donnée à l’école publique. Il y a effectivement une fuite vers le privé car le système public ne peut plus offrir ce qu’il devrait offrir. Pour l’UNSA Education, l’école publique doit être soutenue par l’Etat, et ce sont bien les choix politiques qui ont des répercussions sur l’enseignement public. L’UNSA Education met en garde sur le fait de ne pas inverser les rôles, les enseignants ne doivent pas culpabiliser de la fuite des enfants vers le privé.
Point du département sur les collèges
Le conseil départemental a présenté plusieurs mesures en direction des collèges :
- Augmentation de la dotation globale de fonctionnement ;
- Attribution d’une dotation complémentaire en fonction de différents critères ;
- Aide aux familles à la restauration collective des collégiens en direction des élèves boursiers, et maintien de l’aide à l’internat ;
- Ambition de faire un maximum d’investissements pour la rénovation du bâti d’ici la fin du mandat.
L’UNSA Education est intervenue pour s’assurer que les collèges ne vont pas vider leur fonds de roulement. Nous espérons que l’Etat va augmenter ses subventions pour aider à la « prise de conscience citoyenne », à l’isolation des bâtiments, au changement des modes de chauffage…
Point sur la carte scolaire 1er degré
Extrait de la déclaration de l’UNSA Education sur le 1er degré :
« Sur la carte scolaire 1er degré, L’UNSA Education voudrait connaitre les chiffres exacts : combien de postes non pourvus par des titulaires à la rentrée de septembre 2022 ? Dans notre département, nous avons embauché plus de contractuels que de FSE en formation et cela ne suffit pas. C’est la première fois et c’est une alerte extrêmement inquiétante qui ne doit pas être renouvelée. Beaucoup de postes ou plutôt d’heures non pourvus aussi dans les collèges à la rentrée. Jusqu’où devrons-nous aller ? ou plutôt tomber ? Toutes les cartes scolaires de notre département se concentrent sur les urgences. Il n’y plus de marge pour aller au-delà . Ne cherchons pas plus loin les raisons de notre manque de remplaçants, de notre manque d’enseignants spécialisés. Autre victime, les postes UPE2A, notre département accueille des élèves allophones qui ne peuvent bénéficier d’aide spécialisée pour apprendre le français : ce n’est pas digne ! En complément de la baisse des effectifs par classe, L’UNSA Education par conséquent demande la création des postes hors classe essentiels pour le service public : remplaçants, formateurs, enseignants référents, enseignants français langue étrangère, enseignants spécialisés... la liste est longue mais tous participeraient à une amélioration du service rendu aux élèves. »
L’UNSA Education est intervenue sur les écoles de Paulhaguet, Craponne sur Arzon, Pradelles, Bas en Basset maternelle.
L'UNSA Education a insisté sur la situation de Paulhaguet où les enseignants jouent les équilibristes avec deux structures éloignées, et où la responsabilité de la directrice est mise en jeu. Nous avons alerté sur les dangers d’une fusion faite hâtivement qui ont mis les équipes en difficultés.
L’IA-Dasen a indiqué qu’à Paulhaguet, il y avait une « fenêtre de tir intéressante » pour opérer cette fusion, car les enseignantes étaient nommées à titre provisoire et avaient de toute façon obligation à participer au mouvement. Elle a souligné l’avantage de cette fusion pour permettre à la directrice de bénéficier d’un temps de décharge plus important. Selon elle, le TER (territoire éducatif rural) va permettre d’abonder des moyens. L’UNSA Education suivra attentivement la situation de Paulhaguet.
Concernant l’école de Craponne, l’UNSA Education a répété qu’elle regrettait la fermeture d’une classe, surtout vis-à -vis des efforts faits par le département envers le collège, en plus de l’ouverture d’une division de 6ème en cette rentrée. Nous avons affirmé que les choix faits pour le primaire auront un impact sur le collège.
Concernant l’école de Pradelles, l’IA a dénoncé la mauvaise gestion faite par la municipalité. Elle maintient le moyen provisoire à l’année mais refuse d’ouvrir une classe malgré les demandes des organisations syndicales. Elle a accordé l’octroi d’une décharge de direction d’école à 2 classes. L’UNSA Education s’est félicitée de la scolarisation des élèves ukrainiens, à Pradelles comme dans toutes les autres écoles du département (voir notre article sur le sujet en cliquant ici).
L’UNSA Education a qualifié de « roulette russe » la façon dont se sont faites les fermetures de classe à Craponne et Bas en Basset mi-juillet, après le mouvement pour les enseignantes en poste dans ces écoles.
Au sujet des enfants de moins de 3 ans qui ne sont pas comptabilisés pour les opérations de carte scolaire, l’UNSA Education a rappelé sa revendication de compter tous les élèves présents à l’école, surtout lorsque les modes de garde pour les jeunes enfants sont souvent difficiles à trouver en milieu rural.
L’UNSA Education a demandé l’ouverture de dispositifs UPE2A fiables, stables et avec des personnels, en primaire comme en collège. Nous avons également demandé l’abondement de moyens pour les RASED.
L’UNSA Education a voté contre cette carte scolaire.
Point sur le second degré
Extrait de la déclaration de l’UNSA Education sur le 1er degré :
« L’UNSA Education voudrait n’avoir aucune classe à plus de 25 dans le département. Monsieur le préfet, madame la DASEN, l’UNSA demande à ce que soit pris en compte que l’école d’après COVID ne soit pas la même qu’avant COVID. Trente élèves par classe en sixième ne choque plus même si il y a quatre notifications MDPH et une forte hétérogénéité sociale dans la classe. Où est la prise en compte de la diversité ? Où est la différenciation et surtout le temps d’individualisation ? Tout cela devient mission impossible pour tous les personnels. L’école de l’égalité des chances et qui contribue à l’ascension sociale ne peut se faire sans moyens dédiés et volonté politique forte. »
L’UNSA Education est intervenue sur le second degré, disant que « la règle c’est qu’il n’y a plus de règle » et s’inquiétant de savoir à quel moment il y aura des ouvertures. L’UNSA Education a demandé de la bienveillance notamment pour les collèges qui ont 2 dispositifs ULIS. Nous avons insisté sur les problèmes de TZR et de remplacement, sur le recrutement de contractuels problématiques sur certaines zones très rurales. Nous avons demandé une nouvelle fois des moyens UPE2A pérennes.