SECTION SE-Unsa de la HAUTE LOIRE - MAISON DES SYNDICATS - 4 RUE DE LA PASSERELLE - 43000 LE PUY EN VELAY
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CTSD du 1er fĂ©vrier 2022 : encore une copie Ă  revoir
Article publié le jeudi 3 février 2022.
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En ouverture de ce CTSD traitant de la carte scolaire, Mme la DASEN nous a dit que la rentrée prochaine se ferait avec -273 élèves.

Elle nous a précisé que cette carte scolaire se ferait selon 4 axes prioritaires :

- priorité aux augmentations des décharges de directions (heureusement car cela est règlementaire !)

- fusion/recomposition des écoles selon la volonté des mairies

- l'ASH

- limitation Ă  24 des classes de la GS au CE1

En l'absence de documents de travail indiquant les intentions de l'IA en termes d'ouvertures et de fermetures, empêchant tout travail en amont de l'instance par les représentants des personnels, les organisations syndicales UNSA Education, FSU et FO ont décidé de demander à l'IA de présenter son projet de carte scolaire sans intervenir, et ont unanimement voté contre. Un nouveau CTSD est donc convoqué jeudi 10 février (le CDEN entérinant les décisions aura lui le lendemain). Mme la DASEN s'est défendu en disant que le CTA répartissant les moyens académiques au sein des départements avait eu lieu la veille et qu'elle ne pouvait donc pas nous communiquer d'autres documents que ceux fournis. Certes le CTA s'est tenu la veille, nous octroyant une dotation nulle, mais nous doutons fort que Mme la DASEN ait effectué son travail de carte scolaire la veille pour le lendemain ! De plus, aucun document ne traitant des "mesures techniques de fusion/absorption" dont elle nous a fait part en séance ne nous étaient parvenus alors que visiblement celles-ci avaient bien été préparées en amont...

La déclaration liminaire de l'UNSA Education est à retrouver en fin d'article et en pièce jointe.

 

 

PROJET DE CARTE SCOLAIRE RENTREE 2022

 

Mesures d’ouvertures/ fermetures :

 

CIRCONSCRIPTION DE BRIOUDE

 

- 1.25 Cohade :  (69 Ă©lèves avec TPS pour un seuil Ă  78)

-  0,5 Saint Beauzire: (42 Ă©lèves avec TPS pour  2.5 postes actuels)

- 1 poste Brioude - Jules Ferry : et ( 70 Ă©lèves  avec les TPS pour un seuil Ă  58/96 sur les effectifs de maternelle et 136 Ă©lèves en Ă©lĂ©mentaire pour un seuil Ă  154 )

+1 ULIS Maternelle â€“ Brioude - Jules Ferry

Augmentation règlementaire des dĂ©charges de direction de direction :

+0,08 pour les Ă©coles de Langeac, Mazeyrat d'Allier, Sainte Florine

+0,25 Décharge élémentaire Paulhaguet

 

 

CIRCONSCRIPTION DU HAUT VELAY

 

- 1 Blavozy : (144 Ă©lèves avec les TPS pour un seuil Ă  154)

 

 

CIRCONSCRIPTION LE PUY

 

Augmentation règlementaire des dĂ©charges de direction :

+ 0,08 Chadrac, Le Puy Michelet Ă©lĂ©m et  Le Puy Pagnol Ă©lem

 

 

CIRCONSCRIPTION MONISTROL SUR LOIRE :

 

- 1 Saint Just Malmont : ( 95 Ă©lèves  avec les TPS pour un seuil Ă  70 sur les effectifs de maternelle et 174 Ă©lèves en Ă©lĂ©mentaire pour un seuil Ă  177)

 

Augmentation règlementaire des dĂ©charges de direction de direction :

+0,08 Aurec sur Loire,  Bas en Basset elem, La Chapelle d'Aurec et Pont Salomon

+0,5 Monistrol Albert Jacquard

 

 

CIRCONSCRIPTION YSSINGEAUX :

 

 -1 Araules (16 Ă©lèves avec les TPS pour un seuil Ă  21)

-1 St Jeures (62 avec les TPS pour un seuil Ă  70)

-1 Les Vastres ( 8 Ă©lèves  pour un seuil Ă  10)

 

Augmentation règlementaire des dĂ©charges de direction de direction :

+0,08 Yssingeaux Maternelle, Saint Maurice de Lignon, Tence, St Julien Chapteuil

+0,5 Yssingeaux élémentaire

 

L’avis du SE-Unsa 43 :

 Mme la DASEN ne nous ayant pas communiquĂ© son projet en amont du CTSD, nous ne savons pas si les effectifs retenus sont corrects. Le CTSD de repli nous permettra de prendre contact avec les Ă©coles citĂ©es afin de savoir si les mesures annoncĂ©es sont en accord avec les seuils dĂ©partementaux. Si votre Ă©cole est concernĂ©e, n’hĂ©sitez pas Ă  nous contacter afin que nous ayons des arguments pour vous dĂ©fendre au prochain CTSD.

MalgrĂ© la prioritĂ© affichĂ©e aux dĂ©charges de direction Ă  plusieurs reprises lors de l’instance, Mme la DASEN semble avoir oubliĂ© dans ses calculs les augmentations règlementaires de dĂ©charges de direction de certaines Ă©coles : Blavozy, Polignac, Retournac. Cela nĂ©cessite 0.32 ETP en plus. Nous veillerons Ă  ce qu’elles soient distribuĂ©es lors du prochain CTSD.

Nous rappelons que ces augmentations de décharges font suites aux propositions portées au ministère par les organisations syndicales SE-Unsa, Sgen-CFDT et SNE lors du groupe de travail du 7 octobre 2021. Elles continuent de réclamer une programmation annuelle des décharges pour les 5 prochaines années (avec les partenaires du GDID et le GTRID). Ces augmentations ont été actées le 15 décembre 2021 lors du CTMEN avec une attribution spécifique en postes. Nous regrettons que ces dotations ne soient pas fléchées spécifiquement afin de redescendre obligatoirement dans chaque département pour couvrir les besoins.

 

Mesures dites « techniques Â»

 

ASH : RĂ©cupĂ©ration d’un poste de directrice des PEP43 suite Ă  un dĂ©part Ă  la retraite et transformation de ce dernier en Conseiller PĂ©dagogique ASH.

La mise en adéquation des secteurs d’intervention des RASED avec les nouvelles circonscriptions engendre la disparition des postes RASED de Chadrac qui seront redéployés sur les écoles de Solignac-sur- Loire et de Brives République.

 

Paulhaguet

Fusion Rentrée 2022

Absorption de l’école Ă©lĂ©mentaire par l’école maternelle pour une « crĂ©ation Â» d’école Ă  4 classes + 0,25 dĂ©charge direction (12 jours de dĂ©charge de direction seront laissĂ©s Ă  la collègue de l’élĂ©mentaire pour une aide Ă  la direction, mais Ă  ce sujet de nombreuses questions restent en suspens et nous n’hĂ©siterons pas Ă  les poser Ă  Mme la DASEN lors du prochain CTSD ).

 

Vals Près le Puy

Fusion Rentrée 2022

Absorption de l’école Ă©lĂ©mentaire par l’école maternelle pour une « crĂ©ation Â» d’école d’application 9 classes. Cette mesure est actĂ©e « sous rĂ©serve de la dĂ©libĂ©ration du conseil municipal en faveur d’une fusion d’école Â».

 

Brives Charensac

Fusion Rentrée 2022

Absorption de l’école de Corsac par l’école de la RĂ©publique pour une « crĂ©ation Â» d’école Ă  7 classes et le transfert du dispositif ULIS .

L’école de Corsac comptait 3 classes + 1 ULIS. L’école de la RĂ©publique comptait 5 classes. Le bilan sur cette « mesure technique Â» se solde par la perte d’un ETP et une augmentation de dĂ©charge règlementaire de direction de la nouvelle Ă©cole de 0.08 ETP.

 

 L’avis du SE-Unsa 43 :

L’école de Corsac avait encore toute sa place dans le quartier de Brives –Charensac. Une petite Ă©cole de proximitĂ© ne serait-elle donc pas autant attractive qu’un grand pĂ´le ?

Certes les effectifs annoncĂ©s Ă©taient en baisse (37 Ă©lèves attendus Ă  la rentrĂ©e de 2022  la mairie ayant orientĂ© les nouvelles inscriptions de CP vers la RĂ©publique…).

M le Maire a Ă©crit dans un courrier adressĂ© aux brivois «  …pĂ©dagogiquement, est-il prĂ©fĂ©rable d’avoir 33 Ă©lèves sur 2 classes et 5 niveaux ou 151 enfants sur 7 classes ? Ce qui est parfois imposĂ© par la rĂ©alitĂ© des effectifs dans une Ă©cole rurale doit-il ĂŞtre un modèle dans une ville comme Brives-Charensac ? Â». Nous souhaitons rappeler que 2 classes sur 5 niveaux, cela ne fera, tout au plus, que 3 niveaux dans une classe et que dans notre dĂ©partement, nombre d’écoles possède cette configuration. A  l’école primaire nous avons l’habitude de travailler par cycle de plusieurs niveaux, les classes Ă  multi-niveaux vont donc dans le sens de cette pĂ©dagogie là…

Concernant les deux autres projets d’écoles, ils se ressemblent Ă©normĂ©ment. Ces deux Ă©coles ont Ă©tĂ© sollicitĂ©es sur la question d’une Ă©ventuelle fusion mais il leur avait Ă©tĂ© assurĂ© qu’elle n’aurait pas lieu cette annĂ©e : Ă  la rentrĂ©e 2023 pour Paulhaguet et « plus tard Â» pour l’école de Vals, ou du moins pas au cours de cette annĂ©e scolaire.

Pour le SE-Unsa 43, ces deux fusions se font de manière prĂ©cipitĂ©e. La DASEN elle-mĂŞme a dit les faire cette annĂ©e car, dans les deux cas, sur l’école absorbĂ©e « la directrice est nommĂ©e Ă  titre provisoire et devait forcĂ©ment participer au mouvement Â». Nous lui avons rappelĂ© qu’au contraire, c’était prĂ©cipiter les choses et ne pas protĂ©ger les personnels que d’effectuer ces fusions/absorptions cette annĂ©e car les directrices en question ne bĂ©nĂ©ficiaient pas de points de fermetures puisqu’elles ne sont pas titulaires de leur poste. Si la fusion/absorption se faisait l’annĂ©e prochaine, les directrices des Ă©coles « absorbĂ©es Â» bĂ©nĂ©ficieraient de points supplĂ©mentaires au mouvement et les directrices des Ă©coles « absorbantes Â» resteraient de toute façon puisque n’étant pas impactĂ©es lors de l’absorption (cela nous semble logique car elles ont Ă©tĂ© nommĂ©es depuis plus longtemps sur un des postes de direction des deux anciennes structures).

 

 

Fermetures : - 9 ETP

Ouverture : + 1.25 ETP

Augmentation règlementaire des dĂ©charges de direction : + 2.20 ETP

 

==> BILAN COMPTABLE : - 5.55 ETP
 

 

Alors que Mme la DASEN ne devait rendre aucun poste, nous sommes Ă  un solde nĂ©gatif de 5.55 ETP ! C’est incroyable ! Encore une copie Ă  revoir…

 

Pour toutes ces raisons, nous avons voté CONTRE la carte scolaire présentée par Mme la DASEN.

 

Déclaration liminaire UNSA Éducation

 CTSD du 1er fĂ©vrier 2022

 

Mme l’Inspectrice d’académie,

Mesdames et Messieurs les membres du CTSD,

 

Nous rappellerons en prĂ©ambule que le 13 janvier a vu une mobilisation historique : des personnels ont exprimĂ© leur inquiĂ©tude, leur colère. Au vu de la carte scolaire proposĂ©e : un constat s'impose : nous n'avons que trop peu Ă©tĂ© entendus.

 

Dans le 1er degrĂ©, la dotation nulle en poste n’est pas Ă  la hauteur des enjeux Ă©ducatifs que nous dĂ©fendons. Cela ne permettra pas l’amĂ©lioration nĂ©cessaire des conditions d’enseignement sur l’ensemble du territoire. Par ailleurs, les Ă©coles connaissent d’autres besoins importants, mĂŞme s’ils sont moins visibles immĂ©diatement que les classes : prĂ©sence d’enseignants spĂ©cialisĂ©s pour rĂ©pondre aux besoins Ă©ducatifs particuliers toujours plus prĂ©gnants, recrutement d’enseignants maitres formateurs et de conseillers pĂ©dagogiques pour accompagner les futurs enseignants non formĂ©s, crĂ©ation de postes de remplaçants pour pallier les absences, redorer le blason de la formation continue et assurer les dĂ©charges de direction. Sur ce point, nous rappelons qu’à la rentrĂ©e 2022, le rĂ©gime des dĂ©charges doit ĂŞtre Ă  nouveau amĂ©liorĂ©. Tous les moyens nĂ©cessaires doivent donc ĂŞtre consacrĂ©s aux augmentations des rĂ©gimes de dĂ©charges actuels. C’est le sens des engagements pris par le ministère et l’UNSA-Éducation sera vigilante Ă  ce que ce soit bien le cas. L’augmentation de ces dĂ©charges statutaires reprĂ©sente dans notre dĂ©partement presque 3 ETP d’après nos estimations, que le ministère n’a pas prĂ©vu dans sa dotation. C’est donc au moyen de fermetures de classes, ou de renoncement Ă  d’autres mesures pourtant essentielles, que cet axe prioritaire va devoir ĂŞtre financĂ©. Pour nous, ce n’est pas acceptable.

 

Notre Ecole est en mutation, et les problématiques qui la frappent sont nombreuses. Pour l’UNSA Education, il n’est plus possible de résumer aujourd’hui notre métier à un enseignant devant une classe, niant ainsi la réalité du quotidien. Les directeurs et directrices d’école, en charge de classe dans notre département, sont épuisés, et confient régulièrement avoir le sentiment de sacrifier leurs élèves mais aussi leur vie personnelle en devant répondre hors de leur temps de service aux sollicitations toujours plus nombreuses de l'administration, des parents, des collectivités. Le droit à la déconnexion ne leur semble plus autorisé. La création d’une vie scolaire dans le premier degré devient pour nous un impératif.

 

Il est également indispensable de renforcer le nombre des enseignants référents et de dégager les moyens humains nécessaires à la coordination des PIAL. L’Ecole inclusive ne doit pas être un vain mot. La politique actuelle manque trop d’ambition pour permettre une inclusion réussie des élèves en situation de handicap, mettant élèves et personnels en souffrance. Il est urgent d’offrir des perspectives à nos collègues AESH, en mettant fin au temps partiel subi, et d’impliquer les autres acteurs du handicap.

 

Et quid de la crise sanitaire, on continue quoi qu'il arrive ; le quoi qu'il en coĂ»te n'est pas pour l'Education Nationale ! Cette annĂ©e encore, c'est le secondaire qui paie la plus lourde part de la facture. Cela fait trois ans que les collègues sont mis Ă  contribution : il n'y a plus de marge de manĹ“uvre : STOP ! Des Ă©lèves en plus, 15 postes en moins dans notre acadĂ©mie : voilĂ  une Ă©quation vite rĂ©solue ! Un peu moins d'HSA qui ne peuvent plus ĂŞtre absorbĂ©es, des contractuels sur des temps pleins dès la rentrĂ©e, des dĂ©doublements en langue, en sciences qui ne se font pas, des effectifs trop importants, des sections, des options ou une langue en moins.... Une cuisine budgĂ©taire qui finit par un solde de postes positif malgrĂ© tout. Mais c'est nier la rĂ©alitĂ© et les besoins du terrain. C'est nier les consĂ©quences d'une crise sanitaire tant sur les personnels que sur les Ă©lèves.

 

Pour la vision globale que promeut l’UNSA Éducation, notre système est également gravement fragilisé par son sous-investissement des missions accomplies par les personnels sociaux et de santé. Un grand plan de recrutement pluri-annuel est nécessaire pour pouvoir donner enfin au service social les moyens d’accompagner les élèves de la maternelle aux lycées aux côtés des services infirmiers. C’est une nécessité pour soutenir les équipes confrontées à d’immenses défis éducatifs, ignorée cette année encore. Nous n'oublierons pas notre médecine de prévention qui doit être elle aussi renforcée. Par ailleurs, force est de constater que les professionnels de santé ne veulent plus venir travailler à l’Éducation Nationale. Un état critique a été atteint, ils ont pourtant montré combien ils étaient essentiels dans la période que nous vivons depuis deux ans.

 

Enfin, l’UNSA Éducation s’oppose à l’article 41 de la Loi 3DS qui confère l’autorité fonctionnelle sur les adjointes et adjoints fonctionnaires aux collectivités territoriales. L’an passé nous avions déjà fait part de la colère légitime des personnels concernés et des équipes. La voie choisie pour améliorer le fonctionnement des établissements et les relations avec les collectivités n’est pas la bonne.

 

Merci de votre attention.

 

Intervention de Mme Anjarry et M Dellorenzi pour l’UNSA Éducation

 


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