SECTION SE-Unsa de la HAUTE LOIRE - MAISON DES SYNDICATS - 4 RUE DE LA PASSERELLE - 43000 LE PUY EN VELAY
Tél. 04 71 09 28 43 - 43@se-unsa.org
Le ministre a annoncé qu’il n’y aurait aucune fermeture dans les écoles rurales sans l’accord du maire. Chiche !
Si votre école est potentiellement concernée par une mesure, demandez au maire d’écrire à l'IA-DASEN pour lui signifier son refus de toute fermeture de classe. Pour le ministère, une commune rurale est une commune de moins de 5000 habitants, soit quasiment toutes les communes altiligériennes.
Faites-nous remonter sans attendre votre situation : 43@se-unsa.org
Selon les informations qui remontent, les recteurs devaient recevoir une lettre de cadrage le weekend dernier (qu’on ne nous a pas adressée). Cette lettre devait leur indiquer qu’ils auraient des rallonges sans préciser le volume précis. Ce qui ne veut pas dire que la rallonge sera à la hauteur des fermetures initialement prévues et finalement annulées.
Et après ? Doit-on laisser des écoles avec des effectifs surchargés sans prononcer d'ouverture ? Doit-on compenser les ouvertures nécessaires par des suppressions moins "visibles" (TR, RASED...) ? Est-ce bien raisonnable de laisser la main aux maires ? Nous pensons que le ministre montre à nouveau son absence totale de maitrise des réalités du terrain. Au SE-Unsa 43, nous avons toujours défendu l’école rurale et l’importance du maillage du territoire car nous savons que l’école a un rôle à jouer dans l’avenir de la ruralité. Mais pour nous, il est essentiel que l’Education Nationale garde la main. Cela mérite plus qu’une annonce rapide lors d’un journal télévisé : un débat sur l’avenir de l’école rurale serait plus sérieux et moins politicien. Pour l’instant en Haute-Loire, la seule décision qui ait été prise est de décaler le CTSD au 6 avril. Nous avons déjà demandé en intersyndicale à l'administration qu'elle nous communique clairement son projet de carte scolaire au vu des nouveaux éléments et que toutes les ouvertures nécessaires soient effectuées.
De la même manière, le SE-Unsa rappelle qu’il faut des moyens supplémentaires pour le second degré où la démographie est en hausse.