SECTION SE-Unsa de la HAUTE LOIRE - MAISON DES SYNDICATS - 4 RUE DE LA PASSERELLE - 43000 LE PUY EN VELAY
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Elèves perturbateurs
Article publié le mardi 5 décembre 2017.
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Lors du dernier CHSCT de l'année 2016/2017, l'UNSA avait demandé à l'Inspecteur d'ouvrir la réflexion sur la gestion des élèves hautement perturbateurs dans les classes ordinaires des écoles du département. Nous avions pris connaissance de protocoles en place dans d'autres départements visant à sécuriser et protéger les collègues.

Au cours du CHSCT du 30 novembre 2017, l'IA nous a fait l'annonce d'un groupe de travail sur ce sujet qui se tiendra en mars 2018. Notre revendication est entendue, nous serons acteurs pour trouver des procédures efficaces qui donnent un cadre et des réponses face aux élèves perturbateurs.

Il ne s'agit pas pour l'UNSA de faire l'amalgame entre ces élèves et des questions d'inclusion scolaire : ces deux points n'ont rien à voir entre eux, contrairement à ce qu'un autre syndicat voudrait faire croire à la profession. Les élèves hautement perturbateurs n'ont pas de dossier MDPH et ne relèvent donc pas de l'inclusion scolaire ; ce sont des élèves ordinaires mais qui posent des difficultés de gestion.

Ces élèves ne bénéficient pas de prises en charge particulières, ni d'aide sur le temps scolaire et l'enseignant est souvent seul à gérer des comportements inadaptés fragilisant l'équilibre de la classe. Les autres élèves souffrent aussi de ces perturbateurs et font les frais de violences verbales, de menaces et d'intimidations. Ces élèves perturbateurs souffrent aussi eux-mêmes et attendent des réponses qui ne viennent pas, ni de leur famille, ni de l'école, ni de notre hiérarchie. Il est grand temps de se pencher sur ce sujet qui touche de plus en plus de collègues dans leur classe.

Notre hiérarchie doit nous aider concrètement face à ces élèves-là. Dans les relations avec les parents, les demandes de soins et de suivis psy, les allègements scolaires, les demandes de saisie de la MDPH... Il faut que de l'aide se mette en place rapidement et que l'enseignant ne soit plus seul face à ces difficultés.

Souvent, lorsque la famille accepte l'ouverture d'un dossier MDPH, les situations s'apaisent car l'élève bénéficie alors d'aides adaptées apportées par des professionnels au sein des SESSAD ou des CMP. Les regards sont croisés entre ces structures et l'école et des solutions sont trouvées pour que la scolarisation se passe mieux.

Là où un autre syndicat voudrait exclure et faire que l'école publique se comporte comme l'école privée, l'UNSA se propose de trouver des solutions respectant l'obligation de scolarisation de tous, les possibilités de chacun et les soutiens psychothérapeutiques indispensables à certains.

 

 

 
 
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