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SE-UNSA 42


 Par SE-UNSA 42
 Le  vendredi 25 novembre 2022

Compte-Rendu CHSCT du 25 novembre 2022

 

Ce vendredi 25 novembre se tenait le dernier CHSCT-D de la mandature. Il a été l'occasion d'aborder les nombreux sujets qui restent à traiter malgré l'évolution de cette instance si importante pour l'évolution de nos conditions de travail et de la qualité de vie dans nos emplois. 

 

Présentation du bilan de médecine de prévention

Le bilan a été construit alors que deux médecins ont quitté leurs fonctions au cours de l'année sans fournir de bilan de leur activité. 

 

Dans la Loire, deux médecins viennent respectivement 1 journée par mois pour assurer des visites en présentiel. Ces visites sont faites en binôme avec les infirmières de prévention en poste dans le département. Les médecins travaillent en priorité sur les postes adaptés. 

 

L'expérimentation a été faite de mener les rendez vous avec la présence conjointe des assistantes sociales et des infirmières de prévention. Cela permet d'assurer une cohérence dans les parcours d'entretien des collègues reçus. Le bilan est plutôt positif, l'expérience sera renouvelée. 

 

Les médecins sont aussi amenés à donner leur avis sur les mutations et les temps partiels.

 

Les visites médicales ont lieu sur demande de l'agent.

 

Un poste de médecin est toujours disponible au recrutement dans la Loire mais il n'y a pas de candidat actuellement ...  

 

 

Bilan de l’utilisation de la plateforme

"Réseau PAS accueil et écoute"

Lors de chacun des entretiens entre un personnel de l'Education Nationale et la plateforme de la MGEN, l'anonymat est garanti. 

 

Il y a eu, sur l’année 2021/2022, plus de 100 prises de contact dont 38 ont abouti sur des entretiens avec un psychologue. 

80% des personnes qui appellent sont des femmes.

 

Nous remarquons une augmentation globale de la consultation des 20-29 ans.

D’après la MGEN, cela peut venir d'une meilleure connaissance de ce dispositif. Cela peut ausi être dû à de meilleures conditions d’accueil puisqu'un local dédié est disponible dans la Loire depuis peu.

 

L’Unsa Education demande si une analyse plus précise des causes poussant les 20-29 ans à consulter est possible. 

Ce le sera mais seulement pour les consultations en présentiel. 

 

Aussi, la MGEN, en lien avec le secrétariat général de la préfecture, les chefs d’établissement, la DIPER, la DP AESH, et les services médico-sociaux, travaillent sur les causes du malaise générale dans nos métiers, pour être force de proposition. 

 

L’IA reviendra vers nous lors de la prochaine séance pour faire le point sur l’avancée des réflexions. 

 

Point amiante pour les écoles stéphanoises. 

Une concertation entre la ville de Saint Etienne et l'IA a eu lieu car il s'agit d'un parc scolaire vieillissant. Sans surprise, l'inquiétude des personnels est grandissante au sujet de l'exposition à l'amiante. 

 

Le service éducation de la ville s’est engagé à fournir les DTA aux directeurs qui les demandent. Néanmoins, si suite à votre demande, le service éducation n'a pas communiqué le DTA, n'hésitez pas à nous interpeller (42@se-unsa.org ou 07 71 37 80 70).

 

Plusieurs écoles ont été visitées par l'Insepcteur Santé Sécurité au Travail. Pour plusieurs d'entres elles, il enverra quelques préconisations permettant de s'assurer qu'il n'y ait pas d'exposition possible à l'amiante pour les personnels et les élèves.  

 

Tous les DTA datant d’avant 2013 ont du être revus avant février 2021. Le RAT donne des précisions supplémentaires. 

 

Point sur les écoles de Rive de Gier

La situation du parc scolaire de Rive de Gier est particulièrement inquiétante. L’année dernière, une visite CHSCT a fait état d’une école qui menaçait de s’effondrer (une partie du bâtiment était soutenu par des étais). 

La question est posée de ce que nous pouvons faire pour que la municipalité réagisse enfin et rénove l’intégralité de son bâti scolaire, ne serait ce que pour assurer la sécurité des élèves. 

 

Pour l'Unsa Education, il est évident que cela doit passer par une action du DASEN et de ses services. 

 

Sobriété énergétique

Pour le moment, l'IA n'est pas en capacité de nous donner des informations précises sur les opérations de délestage qui pourraient nous concerner. La seule certitude que nous avons, c'est que nous ne serons pas concernés pendant le mois de décembre. 

 

Le lundi 28 novembre, une réunion entre l’Education Nationale et les services de la préfecture permettra de définir le périmètre concerné par un potentiel délestage (quels bâtiments ? quels services ?)

 

Dans tous les cas, les services concernés seront prévenus 48h à l’avance et un délestage ne durera jamais plus de 2h. 

L’IA s'engage à nous tenir informés dès que des informations précises leur seront communiquées. 

 

L’Unsa Education fait remarquer que dans les établissements du second degré, les adjoints gestionnaires vivent une période particulièrement stressante. Tous sont en attente des factures énergétiques pour savoir si le budget est tenable. Il est évident qu’un établissement scolaire a vocation à mettre en place des projets pédagogiques, son budget ne peut donc être entièrement dédié à la consommation énergétique.

Demande est faite qu'une formalisation des temps de travail conjoint des adjoints gestionnaires puisse avoir lieu sur le département. L’IA est favorable à cette demande, notamment pour fluidifier la communication entre les adjoints gestionnaires et pour permettre une meilleure appropriation des consignes rectorales. 

 

Mise en place du groupe de travail « Accompagnement des enseignants du 1D en difficulté dans la prise en charge des élèves à besoins éducatifs particuliers » 

Un premier travail entre la médecine scolaire et les pôles ressources a eu lieu. La problématique est la suivante : Comment prendre en charge le plus précocement possible les situations que nous savons explosives ? 

L’objectif est que les RASED puissent interpeller le plus rapidement possible la médecine scolaire et la circo ASH pour que ce soit eux qui prennent contact avec les familles. 

 

L’Unsa Education alerte sur le fait que ce n’est qu’une partie du problème. Il y a des chances que ce mode de fonctionnement accroisse les dossiers MDPH et donc les notifications. Il faut donc que les services soient en capacité de les respecter ensuite. 

 

Un travail est aussi mené avec les associations, les EMAS notamment, pour prendre en charge les enfants lorsque ceci n’est plus possible en classe (dans l’attente d’un accueil dans les ESMS par exemple). 

 

Pour l’Unsa Education, il faut aussi travailler avec le département pour que le traitement des RIP (recueil d'informations préoccupantes) soient plus rapide et efficace. 

Il faudrait certainement aussi se poser la question de l’information accessible aux enseignants et personnels d’éducation. Trop souvent, le manque d’information nuit à notre pratique. 

 

L’expérimentation aura lieu sur l’axe Firminy/Rive de Gier qui concentre la majeur partie des saisines de ce type. Les assistantes sociales scolaires seront associées à ce travail. 

 

Accompagnement des enseignants confrontés à des familles en très grande précarité sociale. 

 

Accueillir dans sa classe, son école ou son étbalissement des enfants qui dorment à la rue a un impact psychologique certain sur les personnels de l'Education Nationale. L’Unsa Education demande qu’une étude sur l’impact psychologique que ces situations peuvent avoir sur les personnels soit faite. 

 

L’IA ne semble pas opposé à cette proposition.