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SE-UNSA 42


 Par SE-UNSA 42
 Le  dimanche 24 janvier 2021

Grève du 26 janvier : ce sera sans le SE-Unsa 42 !

 

Pour nos salaires, pour les postes, pour nos conditions de travail : c’est aussi avec le SE-Unsa, mais pas dans la rue ! Pourquoi ? 

 

Pour nos conditions de travail, c’est avec le SE-Unsa !

Au quotidien, à l’oeuvre en CHSCT notamment, les représentants du personnels sont exigeants, combatifs et constructifs pour notre quotidien dans les écoles et établissements du département. 

Nationalement, notre exigence auprès du ministre est souvent à l’origine d’une évolution favorable de la FAQ ministérielle qui fait office de texte de loi en cette période de crise sanitaire. 

 

Pour les postes, c’est aussi avec le SE-Unsa !

Défendre la carte scolaire au milieu d’une manifestation submergée par tout un tas de revendications toutes aussi floues les unes que les autres, est-ce que ce sera audible ? 

Au SE-Unsa, nous faisons le choix de mener des actions précises et efficaces avec les collègues qui sont en difficulté. Si votre établissement ou votre école fait les frais de la brutalité de la carte scolaire de cette année, contactez-nous, nous choisirons ensemble la modalité d’action la plus appropriée à votre situation pour réussir à vous faire entendre ! 

 

Pour nos salaires, c’est aussi et surtout avec le SE-Unsa !

Les détracteurs de la démocratie avanceront toujours qu’il n’y a jamais de bonnes nouvelles. Et pourtant, dans un contexte économique plus que fragilisé, dans une période où une majorité de français ne touche même pas l’intégralité de leur salaire (quand ils en touchent encore un !), la revalorisation revendiquée depuis beaucoup trop longtemps par le SE-Unsa reste ouverte et commence à prendre forme. C’est une avancée qu’il faut acter positivement pour exiger plus ensuite !

Oui la première marche n’est pas suffisante, oui il faut rester exigeant, oui nous devons obtenir une revalorisation pour tous, y compris les AED et les AESH, personnels indispensables au bon fonctionnement de nos écoles. 

Cependant, nous vivons dans un monde où la politique se construit surtout autour de l’opinion publique (les électeurs sont le nerf de la guerre pour nos dirigeants). Descendre dans la rue, en période de crise sanitaire, pour des revendications qui pourraient être interprétées comme des provocations par une partie de nos concitoyens, ce n’est pour nous pas la stratégie payante. 

 

Ne nous y trompons pas : ne pas être dans la rue ce n’est pas baisser les bras, bien au contraire ! Exigeant, combatif et constructif : c’est le triptyque qui guide notre syndicalisme. Etre dans la rue n’a jamais été la seule option pour être profondément humaniste et progressiste. Alors, sans porter de banderole ce mardi 26 janvier, nous continuerons notre action pour que nos métiers soient reconnus à leur juste valeur.