Depuis un an, aucune de ses décisions n’aura été positive pour les agents qui pourtant s’investissent au service de notre pays. L’UNSA regrette cette obstination qui parait aujourd’hui de plus en plus idéologique. Seule la confirmation que PPCR serait bien appliqué pour tous les fonctionnaires apparait comme positive.
Plus de 50% des agents publics ont une faible rémunération et ce sont eux qui seront les plus touchés. L’UNSA considère que les employeurs publics ne peuvent pas ignorer leurs difficultés.
C’est pourquoi l’UNSA a demandé au gouvernement une seconde réunion en octobre.
L’UNSA acte les deux seules mesures annoncées mais qui ne constituent en aucune façon la mesure générale qu’elle souhaitait.
Plusieurs métiers bénéficieront des mesures PPCR dès 2019. Ainsi les métiers de la filière sociale de catégorie B passeront en catégorie A le 1er février 2019.
Quant à la revalorisation de certains frais de mission, bien qu’indispensable et attendue depuis 10 ans, elle avait été décidée en octobre 2017 et ne constitue en aucun cas une mesure salariale. De plus, elle aura une portée limitée à l’actualisation de quelques taux.
Pour l’UNSA, ce rendez-vous salarial est à l’image du dialogue social actuel, un rendez-vous manqué.
L’UNSA appelle le gouvernement à reconnaitre réellement tous les agents publics et à ne pas s’en tenir à des déclarations de façade, grâce à une amélioration de leur rémunération pour l’année 2019.
Paris, le 18 juin 2018
Luc Farré -
Secrétaire Général de l’Unsa Fonction Publique