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Ce vendredi 18 mars s’est tenu un CHSCT départemental.
Suite à la lecture de la déclaration liminaire de l’Unsa Education (à retrouver en pièce jointe), l’IA apporte quelques éléments de réponse :
POINT SANITAIRE
Il y a eu un pic de contamination extrêmement important en janvier/février. Sur cette période, l’administration recense 35 171 cas positifs déclarés tandis que sur la période novembre/décembre, nous n’étions qu’à 3906 cas positifs déclarés.
Peu importe la période, la répartition des cas entre les écoles, collèges et lycées est toujours la même. Plus les enfants sont jeunes, plus il y a de cas déclarés.
Depuis la reprise de la période 4, le nombres de cas positifs déclarés est exponentiel.
La ligne téléphonique dédiée aux directrices et directeurs d’école est toujours active : 04 77 81 41 72. Il y a toujours quelqu’un de disponible pour répondre, de 8h30 à 16h30.
Le protocole sanitaire évolue lundi prochain : il n’y a plus de distinction entre les personnes (adultes et enfants) vaccinées ou non, ni même de prise en compte de l’âge. Peu importe les cas, les personnes recensées comme cas contact ne s’isolent pas et doivent se tester à J+2.
Le port du masque n’est pas obligatoire mais vivement conseillé pour les personnes cas contact.
L’Unsa Education demande ce qu’il en est du « relationnel cas contact » entre les enseignants et leurs élèves étant donné que nous ne portons plus le masque.
Le docteur Egaud répond que tout le monde est considéré comme cas contact dès qu’un cas positif est déclaré.
Si la personne testée positive à déclaré des symptômes, la recherche de cas contact ne se fait que dans les 48h précédent le test positif. En revanche, être testé positif sans symptôme demande une recherche de cas contact dans les 7 derniers jours.
ASSISTANTS DE PREVENTION
Une expérimentation est en cours dans les collèges du département. Le but est à terme de créer du lien avec les collectivités territoriales pour que les assistants de prévention territoriaux soient en capacité d’intervenir auprès des agents de l’Education Nationale et vice versa.
Dans le premier degré, 5 nouveaux assistants de prévention de circonscription vont être formés cette année.
MEDECINE DE PREVENTION
Serpent de mer du CHSCT, la mise en place de la médecine de prévention est difficile.
Actuellement, 2 médecins sur 4 interviennent dans la Loire à hauteur d’un jour par mois. Ils se sont répartis le département pour moitié chacun.
Dans la Loire, 2 infirmières de prévention sont également disponibles. Une demande pour le recrutement d’une troisième à été faite par la cheffe de service. Demande qui a été rejetée par le rectorat.
Pour l’Unsa Education, le signal envoyé par ce refus est inadmissible. Nous savons qu’il est très difficile de recruter des médecins, c’est d’ailleurs l’argument majeur de la part de l’administration pour défendre cette défaillance de taille au sein de l’Education Nationale. Cependant, refuser d’ouvrir un recrutement d’infirmier.e, c’est l’illustration simple d’un manque de volonté de tout mettre en oeuvre pour renforcer les services de santé de notre DSDEN.
Enfin, l’IA donnera suite à une demande de l’Unsa Education. Nous souhaitions qu’un point soit fait sur le plan Handicap 2022 et la situation des personnels ayant une RQTH au sein de notre département.
Ce point sera placé à l’ordre du jour du prochain CHSCT-D de l’année scolaire.