Ce vendredi 21 mai se tenait un CHSCT-D exceptionnel relatif à la crise sanitaire. Il fut l’occasion de faire le point sur la situation de notre département face à la pandémie.

 

Chiffres

Depuis le 30 avril, 70 cas positifs adultes ont été recensés.

Un pic de 11 personnes a été observé le 11 mai et lors du week-end prolongé.

Depuis le retour des congés d’avril, c’est en moyenne 2 à 5 personnels qui sont recensés positifs par jour.

 

Depuis le 30 avril, ce sont 418 classes fermées en cumulé.

Aujourd’hui, vendredi 21 mai, 163 classes sont fermées (privé/public confondus) ce qui représente 6% de l’effectif total des classes de la Loire.

Là aussi, le pic a été atteint le 11 mai avec 50 classes (1^er et 2^nd degré confondu) fermées le même jour.

En moyenne, ce sont 25 à 35 classes qui sont fermées chaque jour.

 

L’Unsa Education interroge l’IA sur la répartition géographique de ces fermetures : sont-elles concentrées sur un seul et même endroit ou sont-elles réparties géographiquement sur le territoire ?

L’IA précise que les fermetures sont réparties sur l’intégralité du département. Avec une concentration plus importante proche des agglomérations tout de même, c’est bien tout le territoire qui est touché.

 

Classes non remplacées :

C’est en moyenne 25 classes qui ne sont pas remplacées chaque jour.

Un pic a été atteint hier, jeudi 20 mai, avec 47 classes non remplacées.

L’Unsa Education demande un point d’étape sur le recrutement des contractuels remplaçants.

L’IA confirme que ces recrutements sont désormais possibles jusqu’au 30 juin, cependant, la campagne de recrutement est toujours ouverte mais trop peu de candidat se présentent …

 

AED :

Depuis le début de l’année, 3 ETP supplémentaires sont déployés sur le département pour la mise en place d’une brigade d’urgence.

Des moyens exceptionnels de 3 ETP répartis dans les établissements ont aussi été ouverts pour combler les manques de personnels face à la gestion de la crise sanitaire.

1 ETP supplémentaire a été ouvert pour renforcer les brigades lors de la mise en place de l’enseignement à distance.

Ces postes représentent une augmentation de 33% de la dotation en moyen supplémentaire par rapport aux années précédentes. C’est dire si la considération de notre administration pour le rôle central des AED est faible ...

L’Unsa Education alerte l’IA sur la situation de certains AED qui se retrouvent interdits d’accès aux autotests de leur établissement.

L’IA affirme que les AED, en tant que personnels de l’Education Nationale, ont bien accès aux autotests au même titre que les enseignants, AESH et autres personnels d’éducation. Si vous rencontrez des difficultés d’approvisionnement dans votre établissement, n’hésitez pas à nous en faire part, nous préviendrons l’IA pour que ce soit rectifié.

 

Mise en place des autotests dans les lycées :

Campagne mise en place en appui sur les infirmières scolaires.

Il a été proposé aux chefs d’établissements de proposer à des AED ou AESH de leur établissement un contrat supplémentaire leur permettant d’accompagner les infirmières dans la campagne d’autotest.

Pour le moment, l'IA n'est pas en capacité de nous donner un retour statistique sur l'ampleur de la campagne d'autotest auprès des élèves. 

 

Personnels vulnérables :

Pour le moment, l’IA n’a pas été destinataire d’information spécifique sur la situation des personnels vulnérable pour cette fin d’année scolaire ou le début d’année scolaire prochaine.

 

Examens :

L’Unsa Education demande à l’IA une vigilance toute particulière pour la mise en place des examens. Le non-brassage des élèves venant d’établissements différents dans les centres d’examen risque d’être un défi particulièrement complexe à relever. Il n’est pas question que cette logistique repose seulement sur les équipes, en particulier les personnels de vie scolaire.

L’IA propose qu’un point soit fait à l’approche des examens lors d’un prochain CHSCT-D exceptionnel.

 

Aération des locaux :

L’Unsa Education alerte l’IA sur le fait que depuis plusieurs années, nous avons l’habitude de vivre un mois de juin caniculaire. Une inquiétude vient alors quant à notre capacité à pouvoir aérer nos locaux conformément au protocole sanitaire avec des températures flirtant avec les 35°C.

L’Inspecteur Santé Sécurité au Travail précise que si la situation se présente, il sera nécessaire d’étudier chaque cas particulièrement pour trouver la solution la plus adaptée.

L’IA rappelle que dans le cadre du plan de relance les mairies peuvent trouver des financements assez conséquents pour mettre aux normes leurs locaux publics et notamment nos enceintes scolaires.