Lors de cette instance dont l'objectif est de finaliser le projet de carte scolaire, les différents acteurs de l'école primaire et du collège y siégeant (représentants du personnel, élus, représentants des parents d'élèves...) ont demandé la fin de la suppression des postes et la fin des mesures qui désorganisent le service public d'éducation.

Pourquoi ne pas profiter de la baisse globale du nombre d'élèves pour baisser les effectifs dans les classes ?

Les réprésentants des maires et du conseil départemental ont désaprouvé le projet de carte scolaire proposé, déplorant le trop grand nombre de fermetures.

Monsieur Le Prefet a fait part de son inquiétude, qui rejoint celles des représentants enseignants, parents et élus siégeant, sur les RPI.

Il soutient le principe de ne pas construire la carte scolaire simplement sur un plan comptable d'ouvertures ou de fermetures de classes en fonction du nombre d'élèves, mais de prendre aussi en compte l'aménagement du territoire qu'induit la présence ou non d'une école dans une petite commune rurale. Le maintien d'une structure avec peu d'élèves pourraient s'envisager afin de ne pas mettre en difficulté une commune lorsque les solutions de regroupements ont déjà été etudiées et optimisées.

Les projets de répartition des moyens proposés par l'IA-DASEN du 41, aussi bien sur le premier degré que sur le second degré, ont reçu un avis défavorable à l'unanimité.