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SE-UNSA 40


 Par SE-UNSA 040
 Le  jeudi 20 novembre 2014

Education Prioritaire : Projet de sortie du collège d’Hagetmau du dispositif

 

Vous avez pris connaissance du projet du gouvernement sur l’évolution de la politique de la ville et la révision de l’éducation prioritaire.

 

Un groupe de travail, auquel  a participé l’Unsa Education a eu lieu au Rectorat le 06 novembre2014.

Pour l’académie de Bordeaux, ce sont 17 projets de sortie du dispositif, dont 4 sur les Landes (Villeneuve, Roquefort, Mont de Marsan Duruy et Hagetmau).

Parallèlement, ce sont 8 projets d’entrée en REP, dont 1 dans les Landes (Morcenx).

Ce qui déboucherait sur une carte de 34 collèges en REP, soit un solde négatif de 9 établissements.

L’Unsa Education a demandé que soit prise en compte la question de la cohérence territoriale avec la ruralité qui cumule, en plus des difficultés sociales, des difficultés structurelles (éloignement de tout...).

Le Recteur a précisé que le cadrage était académique, avec une concertation organisée à ce niveau uniquement.

La Fédération Unsa Education des Landes et son syndicat le SE-Unsa sont intervenus en Comité Technique Spécial Départemental, du 13 novembre, auprès de l’Inspecteur d’Académie pour dénoncer les difficultés locales d’application de cette réforme.

Accorder plus d’attention éducative à ceux qui le nécessitent  va dans le bon sens. Mais au-delà du principe, les choix faits sont discutables.

Nous avions dans les Landes, 6 territoires classés en réseau prioritaire. Nous n’en aurions plus que 3. Cela ne répond qu’à une mesure budgétaire qui a fixé le seuil à 34 REP (dont 3 REP+ hors département) pour notre académie. L’académie de Bordeaux fait partie des rares académies à devoir rendre des moyens. De plus, la question des Lycées n’a jamais été abordée dans le dispositif. Comme si la difficulté s’arrêtait aux portes des collèges et qu’elle se vivait mieux au milieu des pins !

Pour l’unsa Education, la sortie du secteur d’Hagetmau pose question. Le bassin d’emploi effondré, le nombre d’élèves en difficulté familiale qui nécessitent un suivi voire une prise en charge totale par les institutions, la ruralité et son contexte d’appauvrissement, sont d’autant d’éléments occultés.

Nous serons en groupe de travail demain, vendredi 21 novembre à 10h00 et ne manquerons pas de défendre ce dossier.