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SE-UNSA 40


 Par SE-UNSA 040
 Le  jeudi 3 février 2022

CHSCT départemental "Crise sanitaire" du 03 février 2022

 

Un CHSCT départemental spécial "crise sanitaire" s'est tenu en visioconférence jeudi 3 février 2022. L'Unsa Education était représentée par Stéphanie BERNADET et Bertrand SUBSOL.

Il s’agit du 2nd point sanitaire depuis la rentrée de janvier 2022.

  • Au niveau des Ressources Humaines :

- 14,5 contractuels sur les 15 possibles sont en exercice et 3 Professeurs des Ecoles ont été recrutés sur la Liste Complémentaire (Circonscription Aire Tursan, Haute Landes et Dax Sud Adour). 2 ont pris leurs fonctions au 3 février et la dernière sera en poste au 1er mars.

- Sur le remplacement des AED : création de brigades sur des points stratégiques : Mont de Marsan (2 en appui collèges et lycées), DAX et Parentis.

- Sur les contractuels administratifs en circonscription : 5 en postes.

- Sur les médiateurs anti-covid : 9 recrutements.

Donc, tous les moyens donnés à la DSDEN ont été pleinement utilisés !

L’Unsa Education a demandé un point sur le recours aux retraités, évoqué au précédent CHSCT extraordinaire : aucun des retraités contactés n’a souhaité donner suite…

  • Deux points de tension :

1.La situation du remplacement dans le 1er degré, avec 150 personnels non remplacés par jour donc 150 classes fermées (Sur plus de 1400 classes, soit plus de 10%) ! Et ce, malgré 140 à 150 remplacements assurés par jour. Donc la moitié des remplacements n’est pas assurée.

L’Unsa Education est intervenue sur les points de tensions et le nombre de classes fermées, avec des parents à bout, qui ont vécu des aléas très durs. Cela est très difficile à gérer dès le matin pour les directrices et directeurs d’écoles.

2.Les vies scolaires qui ont beaucoup de mal à fonctionner (absences de CPE, d’AED, charge de travail centrée sur la gestion de la crise sanitaire…). Un des 9 médiateurs anti-covid a été affecté sur Peyrehorade en l’absence prolongée de la CPE.

  • Attention particulière aux directions d’écoles :

Beaucoup d’appels sur la cellule COVID. Création d’une ligne dédiée aux directeurs (60 appels par jour au plus fort de la crise, puis 10 à 15 appels par jour avec des sujets relevant de la cellule COVID, donc M. BREVET a pris la décision de basculer cette ligne sur la cellule anti-COVID, avec relais sur le Référent Directeur, exerçant à mi-temps sur la mission.

L’Unsa Education a demandé au dernier CTSD un poste équivalent temps plein uniquement dédié à cette mission, comme cela se fait dans d’autres départements.

« Allègement » du protocole de déclaration des cas COVID, avec communication de la DSDEN, vendredi 28 janvier à 17h00. La DSDEN rappelle que les cas positifs sont à déclarer avant 20H chaque jour. M. BREVET a confirmé que s’il n’y a pas de nouveau cas positif dans une journée, les directrices et directeurs ne sont pas tenu.e.s de remplir l’enquête.

L’Unsa Education a souligné que le terme d’"allègement", dans le début du courrier, était maladroit. Il s’agit une fois de plus d’un changement de protocole. Les directrices et directeurs ont le sentiment de faire des statistiques qui n’ont aucun impact sur la vigilance, cela allège la cellule COVID, mais pas forcément leur charge de travail.

M. BREVET rappelle que cela sert à évaluer l’éventuelle fermeture d’une école, en lien avec la Préfecture des Landes. Le nombre d’élèves positifs est mis en correspondance avec le nombre de personnels également positifs. Actuellement 2 écoles seraient en observation. Seule l’Ecole de Magescq rentrait dans ce cadre et a donc été fermée. Mais le DASEN n’est pas décisionnaire. La décision appartient à l’ARS et à la Préfecture.

Le Groupe Départemental des 7 Directeurs s’est réuni lundi 31 janvier, avec une large partie dédiée au ressenti du terrain : les directrices et directeurs sont les premiers interlocuteurs des familles et s’éloignent de leurs missions premières. Les familles ne comprennent pas toujours les difficultés de remplacement. Les situations de tensions, avec des débordements verbaux,  remontent à la DSDEN et sont traitées, en appui avec les IEN et les CPC (actuellement déchargés de leurs missions de formation). Les familles sont exigeantes quant à la fourniture du travail en cas d’absence. La DSDEN a été amenée à formuler un message pour reposer le cadre pour ce qui relève de la continuité pédagogique dans le cadre de la crise sanitaire et ce qui relève de l’absence d’un enseignant.

Pas de solution évidente, mais satisfaction sur l’allègement des tâches de direction (APC…) tout en reconnaissant que ce n’est pas suffisant. Pas de propositions concrètes faites par le GDD… La DSDEN a senti des directeurs très fatigués et affectés par la crise sanitaire.

L’Unsa Education a demandé la possibilité d’envoi de SMS en nombre via ONDE (comme dans les vies scolaires du 2nd degré, avec PRONOTES par exemple). Le recours au mail massif n’a pas la rapidité d’un SMS. M. BREVET a reconnu que c’était une vraie bonne idée et s’est engagé à la faire remonter à la Direction des Services Informatiques.

  • Masques de protection : 281 100 masques chirurgicaux depuis le 21 janvier livrés soit en circonscriptions soit en établissements, 33 400 masques FFP2 en cours de livraison, prioritairement pour les personnels exerçant en maternelle (y compris les AESH), avec les mêmes circuits. Les 54 infirmières scolaires du département seront équipées en masques FFP2 sur le stock de la DSDEN.
  • Autotests : attestation transmise aux personnels permettant de disposer de 10 autotests par mois et par personne. Quelques régulations avec l’ARS pour que les collectivités territoriales attestent pour leurs personnels (ATSEM, personnels communaux, départementaux et régionaux.) 

Attention : les pharmacies exigent la carte vitale, mais M. BREVET confirme que ce n’est pas obligatoire. Un message dans ce sens sera transmis à l’ARS.

  • Capteurs de CO2 : courrier cosigné en novembre et décembre, avec nouvelle relance en janvier pour rappel du fond disponible. Très peu de retours car, soit les équipements sont déjà existants, soit ils ont été autofinancés par les collectivités. D’autres mairies n’ont tout simplement pas répondu…
  • Taux de positivité : Baisse dans le département, non liée à la diminution du nombre de tests. Aujourd’hui, une concertation au niveau ministérielle a lieu sur l’assouplissement possible du protocole pour éviter une information la veille de la rentrée des vacances d’hiver.

Mardi 01 février 2022 : 875 cas covid positifs, personnels et élèves confondus.

Mercredi 02 février 2022 : 523 cas covid positifs dont 43 personnels enseignants et 11 personnels non enseignants, 1er et 2nd degré confondus.

L’Unsa Education rappelle que tous les directeurs ne signalent pas tous les cas positifs (notamment, ceux qui surviennent durant la semaine d'autotests d'une classe) car la situation est ingérable, et de plus les parents après un autotest positif ne font plus le test antigénique ou PCR de confirmation. Donc le nombre de cas est sous-estimé dans les écoles et établissements.

  • Personnels vulnérables et accueil des enfants de publics prioritaire : Aucun changement au niveau national. Il n’y a toujours pas de caractère obligatoire pour l’accueil prioritaire des enfants de personnels de l’Education Nationale.