En juin 2009, le SE-UNSA avait dénoncé une mise en place improvisée de cet oral et demandé de nouvelles modalités d’évaluation, respectant le travail des élèves et de leurs professeurs.

La proposition récente du ministère a été majoritairement approuvée par le CSE du 28 janvier. Elle répond en grande partie à nos attentes.

Les conditions d’accès à l’oral restent inchangées :

Ø moyenne générale au moins égale à 8 et inférieure à 10,

Ø note au moins égale à 10 à l’épreuve E3 sur la pratique professionnelle.

Cependant les compétences développées en enseignement général seront mieux prise en compte et les modalités clarifiées. L’épreuve comportera une interrogation en deux parties notées sur 10 points chacune :

Ø la première de 15 min portant sur l’épreuve scientifique et technique (E1) qui évalue des compétences complémentaires de celles évaluées dans l’épreuve E3,

Ø la deuxième de 15 min correspondant à l’épreuve de français et d’histoire et géographie (E5).

L’administration a répondu favorablement à nos demandes de cadrage national des critères d’évaluation et de directives pour la réalisation des sujets. Ces dispositions entreront en vigueur pour la session d’examen 2010.

 

Un bémol pourtant : les candidats sont toujours déclarés admis s’ils obtiennent 10 sur 20 en faisant la moyenne entre la note de l’épreuve orale de contrôle et la note obtenue à l’issue du premier groupe d’épreuve. Sur ce dernier point, nous avons déploré que le poids disproportionné de cette note d’oral soit maintenu. L’administration a conscience du problème mais ne pourra pas modifier rapidement le décret. Cependant un groupe de travail sera réuni et le SE-UNSA y participera avec la volonté de trouver un compromis juste et crédible.