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la circulaire de reprise est parue sur le site du ministère
Article publié le mardi 5 mai 2020.
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L’École de la RĂ©publique est le bien commun de la Nation et de tous ses enfants. Le confinement imposĂ© par les circonstances sanitaires rĂ©vèle plus que jamais l’importance du lien concret entre l’élève et le professeur. Grâce Ă  l’engagement des professeurs et de tous les personnels, l’éducation nationale a montrĂ© sa capacitĂ© d’adaptation et sa dĂ©termination Ă  assurer la continuitĂ© du service public. L’enseignement Ă  distance a ainsi pu ĂŞtre assurĂ© pour la très grande majoritĂ© de nos Ă©lèves et les dispositifs comme Ma classe Ă  la maison ou Nation apprenante ont Ă©tĂ© très suivis. Cette rĂ©ussite n’est pas sans faille. De manière plus gĂ©nĂ©rale, le risque d’aggravation des inĂ©galitĂ©s sociales est considĂ©rable dès lors que chaque enfant est renvoyĂ© Ă  son seul contexte familial. 

C’est pourquoi le prĂ©sident de la RĂ©publique a dĂ©cidĂ© d’engager un processus progressif de dĂ©confinement scolaire tenant compte des impĂ©ratifs sanitaires mais aussi sociaux dans ce moment grave de l’histoire de notre pays. Le 28 avril 2020, le Premier ministre a prĂ©cisĂ© devant la reprĂ©sentation nationale le cadre de cette progressivitĂ©. 

1. Le cadre sanitaire

L’objectif est d’abord de garantir des conditions de santé et de sécurité grâce à un protocole sanitaire très strict, qui conditionne l’ouverture de chaque école et de chaque établissement. C’est dans ce cadre que se définit l’accueil progressif des élèves selon des principes nationaux mais avec une grande souplesse dans la mise en œuvre. Cela détermine une situation pédagogique inédite que la présente circulaire a vocation à préciser et qui est prolongée par des documents dédiés à la reprise pédagogique.

2. Le cadre d’accueil

La lutte contre les inĂ©galitĂ©s, au cĹ“ur des missions de l’École, commande de poursuivre et de renforcer la continuitĂ© pĂ©dagogique pour tous les Ă©lèves. Dans tous les cas de figure, après le 11 mai, les Ă©lèves sont dans quatre situations possibles, Ă©ventuellement cumulatives : 

  • en classe ;
  • en Ă©tude si les locaux et les moyens de surveillance le permettent ;
  • Ă  la maison avec la poursuite de l’enseignement Ă  distance ; 
  • en activitĂ© grâce Ă  un accueil organisĂ© en lien ou par les communes dans le cadre du dispositif Sport – SantĂ© – Culture – Civisme (2S2C).

L’obligation d’instruction s’impose à tous en classe ou à la maison. La réouverture des écoles et des établissements constitue, dès lors, l’une des modalités de cette continuité, en fonction des contraintes sanitaires, la priorité étant de protéger la santé des élèves comme des personnels.

2.1. Les principes

Cette obligation d’instruction obĂ©it aux principes suivants : 

  • La rĂ©ouverture des classes est progressive, Ă  compter du 11 mai pour les Ă©coles de tous les dĂ©partements classĂ©s "verts" ou "rouges" et du 18 mai pour les collèges des dĂ©partements classĂ©s "verts", en commençant par les classes de 6e et de 5e. Un examen de la situation sanitaire, fin mai, permettra de dĂ©terminer la possibilitĂ© d’étendre la rĂ©ouverture progressive des collèges et d’ouvrir les lycĂ©es.  
  • Elle est subordonnĂ©e, d’une part, aux règles de confinement fixĂ©es par les autoritĂ©s de l’État Ă  l’échelle de chaque territoire, et, d’autre part, Ă  la capacitĂ© effective des collectivitĂ©s locales et des Ă©quipes Ă©ducatives d’assurer le strict respect des règles sanitaires dĂ©finies par le ministère des SolidaritĂ© et de la SantĂ©. 
  • Il est souhaitable, dans la mesure du possible, de procĂ©der Ă  une rĂ©ouverture par niveau d’enseignement, en privilĂ©giant, dans un premier temps, les classes charnières (grande section de maternelle, CP, CM2).
  • La scolarisation des Ă©lèves en prĂ©sentiel repose sur le libre choix des familles, l’instruction restant obligatoire. Ceci implique que l’élève qui n’est pas en prĂ©sentiel reste en lien avec son Ă©cole et suit un enseignement Ă  distance.
  • Les personnels qui ont une vulnĂ©rabilitĂ© de santĂ© au regard du virus Covid-19 ou qui vivent avec une personne ayant cette vulnĂ©rabilitĂ© ne doivent pas ĂŞtre prĂ©sents aux mois de mai et juin. Ils prĂ©viennent l’inspecteur de l’éducation nationale (IEN) ou le chef d’établissement dans les conditions prĂ©vues pour l’ensemble des fonctionnaires de l’État. Leur autoritĂ© hiĂ©rarchique leur indique alors s’ils continuent de s’occuper de leur classe Ă  distance ou s’ils prennent en charge un groupe d’élèves qui ne peut pas se rendre Ă  l’école pour des raisons de santĂ©. 
  • Les cours se dĂ©roulent en groupe comprenant au maximum 15 Ă©lèves dans le respect des règles de distanciation, de manière alternative et selon des modalitĂ©s (un jour sur deux, deux jours consĂ©cutifs sur quatre ou une semaine sur deux) dĂ©terminĂ©es par les IEN et les chefs d’établissement en concertation avec les Ă©quipes pĂ©dagogiques. Ce plafond est de 10 Ă©lèves maximum pour les classes de l’école maternelle. 
  • Les Ă©lèves dont les classes sont structurellement infĂ©rieures Ă  15 Ă©lèves, notamment les classes en milieu rural et les CP et les CE1 dĂ©doublĂ©s des rĂ©seaux d’éducation prioritaire, sont scolarisĂ©s sur l’ensemble du temps scolaire de leur Ă©cole dès lors que la configuration des locaux le permet. *
  • Des groupes multi-niveaux peuvent ĂŞtre constituĂ©s pour scolariser des Ă©lèves prioritaires dont les cours n’ont pas repris et correspondant aux catĂ©gories suivantes :
    • les Ă©lèves en situation de handicap ;
    • les Ă©lèves dĂ©crocheurs ou en risque de dĂ©crochage ;
    • les enfants des personnels indispensables Ă  la gestion de la crise sanitaire et Ă  la continuitĂ© de la vie de la Nation. Dans la mesure du possible, il est Ă©galement tenu compte des Ă©lèves relevant d’une mĂŞme fratrie. 
  • Une attention particulière est portĂ©e au retour progressif Ă  l’école des Ă©lèves en situation de handicap afin d’informer les familles des modalitĂ©s d’accueil dĂ©finies pour respecter la doctrine sanitaire. Les mĂ©thodes pĂ©dagogiques sont adaptĂ©es au contexte particulier du dĂ©confinement pour l’enseignement prĂ©sentiel comme Ă  distance

Les professeurs qui assurent un service complet en présentiel dans l’école ou l’établissement ne sont pas astreints à l’enseignement à distance. L’enseignement à distance pour les élèves restés chez eux est assuré par les professeurs qui sont aussi à domicile. Le lien à distance entre élèves et professeurs est défini à l’échelle de l’école ou de l’établissement, avec l’aide, le cas échéant, des autorités académiques.

2.2. Préparation de la réouverture

La reprise des enseignements en prĂ©sentiel implique une prĂ©paration Ă  la fois administrative et pĂ©dagogique. 

Dès la semaine du 4 mai, les directeurs d’école et chefs d’établissement concernés préparent la réouverture à distance avec les équipes éducatives. Cette phase permettra notamment de former les personnels :

  • aux règles et consignes sanitaires, avec l’aide des personnels de santĂ© ;
  • aux aspects psychologiques de l’accueil des personnels et des Ă©lèves, avec notamment l’aide des personnels sociaux et des psychologues de l’éducation nationale.

Un plan de reprise départemental, fixant les modalités de la réouverture des écoles, est arrêté par le directeur académique des services de l’éducation nationale. Le directeur d’école informe le conseil d’école des modalités d’organisation retenues.

Il s’agit aussi de contacter les familles pour leur demander si elles souhaitent scolariser leur enfant. Une information individuelle sur les conditions de la réouverture est délivrée à chaque famille, afin qu’elle puisse être pleinement rassurée et exprimer son choix en connaissance de cause. La décision des familles est valable jusqu’au 1er juin. Une action particulière est menée pour s’assurer que les élèves qui n’ont pas ou très peu répondu dans le cadre de la continuité pédagogique soient sensibilisés à l’importance du suivi effectif des cours en présentiel.

La pré-reprise des professeurs des écoles a lieu le 11 mai. Elle peut être étendue au 12 mai en raison des circonstances locales à la demande des équipes pédagogiques. La prérentrée des professeurs des collèges a lieu au cours de la semaine du 11 au 15 mai afin d’accueillir les élèves le 18 mai. Cette pré-reprise permet de continuer à se former aux règles sanitaires, d’échanger sur le travail des élèves durant la période de confinement et de préparer le retour des élèves en classe en prenant en compte toutes les dimensions psychologiques de ce que chacun aura vécu pendant la période de confinement. Les professeurs souffrant d’une vulnérabilité ne sont pas convoqués dans les établissements pour ces prérentrées.

Lorsque le dispositif Sport – Santé – Culture – Civisme est mis en place avec les communes, les familles en sont également informées.

3. Les conditions de reprise pédagogique

La période de reprise est essentielle pour renforcer la relation avec les élèves comme avec leur famille, notamment pour ceux qui se sont éloignés de l’École pendant la période de confinement.

Elle repose sur l’action conjointe des membres des Ă©quipes Ă©ducatives : professeurs, directeurs d’école et chefs d’établissement, inspecteurs, conseillers principaux d’éducation, personnels sociaux et de santĂ©, psychologues de l’éducation nationale, personnels administratifs et techniques, accompagnants des enfants en situation de handicap et assistants d’éducation. Les directeurs d’école sont prioritairement mobilisĂ©s sur la mise en place des modalitĂ©s concrètes de la rĂ©ouverture et la relation aux familles, et peuvent, Ă  ce titre, ne prendre en charge leurs enseignements qu’au cours de la deuxième ou troisième semaine après la reprise. 

Le retour des Ă©lèves en classe est un moment privilĂ©giĂ© pour les Ă©couter et faire un bilan de la situation de chaque Ă©lève pour mieux dĂ©finir le parcours de chacun. Par la suite, l’enjeu n’est pas de finir les programmes mais de s’assurer que les Ă©lèves maĂ®trisent les connaissances nĂ©cessaires pour poursuivre leur scolaritĂ© dans de bonnes conditions. Il s’agit d’éviter que les difficultĂ©s non surmontĂ©es au cours de cette annĂ©e si particulière ne s’ancrent durablement. 

Pour accompagner les professeurs dans cette dĂ©marche, le ministère met Ă  leur disposition un ensemble de fiches "objectifs pĂ©dagogiques prioritaires" et des exercices de bilan pour chaque niveau de la maternelle Ă  la classe de 3e.

Enfin, une attention prioritaire doit ĂŞtre portĂ©e Ă  l’orientation pour les Ă©lèves de 3e, 2de et 1re et leurs familles. Les chefs d’établissement veilleront Ă  ce que chaque Ă©lève soit informĂ© des ressources Ă  sa disposition (Ă©changes avec les professeurs principaux, les psychologues de l’éducation nationale, Onisep, etc.) et puisse bĂ©nĂ©ficier, s’il le souhaite, d’un accompagnement adĂ©quat dans ses choix d’orientation ou d’enseignements de spĂ©cialitĂ©, notamment grâce Ă  des contacts, par tĂ©lĂ©phone ou en ligne, avec les professeurs principaux et les personnels d’orientation. 

3.1. Un temps d’échange

Outre les dimensions sanitaires, le retour Ă  l’école des Ă©lèves implique de prendre en compte les dimensions sociales, psycho-affectives et familiales liĂ©es Ă  la pĂ©riode de confinement. En effet, l’épidĂ©mie du Covid-19 et la pĂ©riode de confinement ont un impact majeur sur la sociĂ©tĂ© française. Elles peuvent avoir touchĂ© directement les Ă©lèves, avec la maladie ou la perte d’un proche, mais aussi l’isolement ou encore des tensions avec l’entourage voire, dans certains cas, des violences intrafamiliales. Certains enfants vivront peut-ĂŞtre le retour Ă  l’école comme une sĂ©paration douloureuse avec leur famille. Les psychologues de l’éducation nationale et les personnels de santĂ© sont donc mobilisĂ©s, dans la mesure du possible, pour accompagner les Ă©lèves Ă  chaque Ă©tape de rĂ©ouverture. 

Aussi, il est souhaitable d’ouvrir la reprise de la scolarité par des temps d’échange qui permettront :

  • de sĂ©curiser les Ă©lèves en expliquant la situation, notamment pour les plus jeunes ;
  • d’écouter ce qu’ils ont vĂ©cu ;
  • d’identifier d’éventuelles situations traumatisantes de confinement et de les signaler au personnel compĂ©tent ; 
  • de leur expliquer les nouvelles règles de la vie commune dans l’école et l’établissement, en particulier les mesures barrière, les principes de distanciation sociale et les objectifs d’apprentissage jusqu’à la fin de l’annĂ©e.

Les élèves qui n’ont pas participé avec assiduité à l’enseignement à distance font l’objet d’une attention toute particulière afin de les mettre dans des conditions d’apprentissage favorables et prévenir ainsi un éventuel risque de décrochage scolaire.

3.2. Un temps de bilan

Si grande qu’ait Ă©tĂ© la qualitĂ© de l’enseignement Ă  distance assurĂ© par les professeurs durant la pĂ©riode de confinement, rien ne remplace un enseignement en classe, particulièrement pour les Ă©lèves fragiles et ceux qui ne bĂ©nĂ©ficient pas d’aide ou de soutien Ă  la maison. Ă€ la reprise, les connaissances et les compĂ©tences des Ă©lèves seront donc très hĂ©tĂ©rogènes.  

Aussi, la fin de la première semaine peut ĂŞtre utilement consacrĂ©e Ă  un point de situation pour identifier oĂą en est chaque Ă©lève dans ses apprentissages et prĂ©ciser ses besoins.  Il est mis Ă  la disposition des professeurs des Ă©lĂ©ments de positionnement – simples et ergonomiques –, qui permettent d’identifier très rapidement les progrès accomplis et ceux qui restent Ă  accomplir.

3.3 Des apprentissages à poursuivre jusqu’à l’été

En cette fin d’annĂ©e scolaire, l’enjeu est de s’assurer que les Ă©lèves maĂ®trisent les connaissances nĂ©cessaires Ă  la poursuite d’études dans la classe supĂ©rieure et ainsi lutter efficacement contre le risque de dĂ©crochage. Cela implique d’accroĂ®tre le temps d’enseignement consacrĂ© Ă  la transmission de ces savoirs. 

Pour répondre à l’hétérogénéité des apprentissages des élèves, les professeurs des réseaux d’aide sont mobilisés et les professeurs remplaçants du premier et du second degré sont affectés dans les écoles et les établissements. Des groupes de compétences peuvent être mis en place, afin de mieux répondre à la diversité des besoins des élèves.

Ces objectifs pĂ©dagogiques s’appliquent, selon des modalitĂ©s laissĂ©es Ă  l’apprĂ©ciation des professeurs, que les Ă©lèves aient pu reprendre en tout ou partie la classe dans leur Ă©cole ou leur Ă©tablissement, ou qu’ils bĂ©nĂ©ficient de la continuitĂ© pĂ©dagogique Ă  distance. Les documents vers lesquels cette circulaire renvoie prĂ©sentent ces objectifs par niveaux. 

3.3. a. Des priorités par niveau

Primaire

En grande section de maternelle, un travail approfondi sur le vocabulaire, la conscience phonologique et la compréhension orale est mené pour que les élèves abordent l’apprentissage de la lecture en CP dans les meilleures conditions.

En Ă©cole Ă©lĂ©mentaire, il est recommandĂ©, pour une journĂ©e type de 6 h, de consacrer :  

  • en CP, CE1 et CE2 2h30 aux enseignements de français et 1h30 pour les mathĂ©matiques ;
  • en CM1 et CM2, ces volumes recommandĂ©s sont respectivement d’au moins 2 heures et 1h30.

Au CP, la poursuite de l’apprentissage de la lecture et du calcul est privilégiée. Du cours élémentaire au cours moyen, la résolution des problèmes et la compréhension des textes longs (narratifs et documentaires) sont au cœur des enseignements. Les travaux donnés à la maison répondent aux mêmes priorités. En outre, si les conditions sanitaires sont réunies, une heure par jour est consacrée à l’activité physique, temps des récréations compris, afin de favoriser l’équilibre des élèves.

Pour combattre la difficultĂ© scolaire, les Ă©lèves les plus fragiles bĂ©nĂ©ficieront de sĂ©ances de soutien, dispensĂ©es en fonction de l’organisation retenue et sous rĂ©serve des contraintes sanitaires. 

Collège 

Au collège, l’objectif visé est de maintenir le poids respectif de chaque enseignement, dans le cadre de l’organisation retenue par chaque établissement, liée aux contraintes sanitaires et aux professeurs présents. Si des aménagements sont néanmoins nécessaires, les enseignements de français et de mathématiques doivent être priorisés. Au-delà de leurs objectifs propres, toutes les disciplines contribuent également aux compétences en français et en mathématiques. Des fiches d’attendus par année et par discipline précisent une progression possible.

Le dispositif Devoirs faits, organisĂ© dans le respect des mesures sanitaires, sera rĂ©tabli et destinĂ© en prioritĂ© aux Ă©lèves qui n’ont pas participĂ© avec assiduitĂ© Ă  l’enseignement Ă  distance. 

Lycée général, technologique et professionnel

Fin mai, un examen de la situation sanitaire permettra de déterminer la possibilité d’étendre la réouverture progressive, le cas échéant, aux lycées.

Au lycée général et technologique, comme au collège, le temps consacré aux différents enseignements est inchangé sous réserve des aménagements liés aux contraintes sanitaires et de l’organisation retenue par chaque établissement et des professeurs présents.

Une attention particulière est portée :

  • en 1re, Ă  l’enseignement de français et aux enseignements de spĂ©cialitĂ©s ;
  • en terminale, aux enseignements essentiels dans la perspective de la poursuite d’études dans l’enseignement supĂ©rieur.  

Au lycĂ©e professionnel, compte tenu de la suspension des pĂ©riodes de formation en entreprise, il convient de s’assurer que la formation professionnelle est suffisante en privilĂ©giant les enseignements professionnels. Ă€ compter de leur Ă©ventuelle rĂ©ouverture, les cours en atelier devront ĂŞtre privilĂ©giĂ©s, notamment en terminale. 

3.3.b. Modalités d’évaluation au troisième trimestre

Les professeurs continuent Ă  Ă©valuer leurs Ă©lèves selon les modalitĂ©s qu’ils fixent. Ces Ă©valuations ne comptent pas pour la dĂ©termination des notes attribuĂ©es aux examens nationaux. Elles peuvent faire l’objet d’une apprĂ©ciation portĂ©e par les professeurs sur le livret scolaire afin d’éclairer les travaux du jury sur la motivation et l’assiduitĂ© des Ă©lèves. 


Dans la crise sanitaire que nous traversons, deux principes guident l’action de l’éducation nationale : assurer la sĂ©curitĂ© des personnels et des Ă©lèves et assurer Ă  nos Ă©lèves le meilleur avenir, en leur apportant l'aide, le soutien, mais aussi le temps dont ils ont besoin pour consolider leurs apprentissages et progresser. C’est pourquoi chaque pĂ©riode vĂ©cue par l’élève dans ces circonstances exceptionnelles doit ĂŞtre conçue en cohĂ©rence avec les autres pĂ©riodes : la pĂ©riode du confinement (16 mars - 11 mai), la pĂ©riode du dĂ©confinement (11 mai - 4 juillet), les vacances d’étĂ© Ă  partir du 4 juillet et la rentrĂ©e Ă  partir du 1er septembre. 

Si l’annĂ©e scolaire se terminera bien le 4 juillet, les Écoles ouvertes seront particulièrement actives cette annĂ©e durant les vacances.  Le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse mènera une action particulière pour l’étĂ© 2020 au cours des vacances d’étĂ©. Les colonies de vacances sont promues auprès de chaque Ă©lève et de chaque famille. Des modalitĂ©s originales et un soutien financier sont prĂ©vus pour tenir compte des circonstances sanitaires. 

De plus, la rentrĂ©e 2020 devra prendre en compte les circonstances exceptionnelles de l’annĂ©e scolaire 2019-2020 et mĂ©nager, jusqu’aux vacances de la Toussaint 2020, des temps pour consolider les apprentissages. Cette dimension sera au cĹ“ur de la circulaire de rentrĂ©e. 

Le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, 
Jean-Michel Blanquer

 
 
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