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SE-UNSA 38


 Par SE-UNSA 38
 Le  jeudi 6 janvier 2022

Compte rendu de la rencontre intersyndicale avec la rectrice 5/01/21

 

L’UNSA Education Grenoble est représentée par Françoise Vichier-Guerre( 38), Emmanuel Fuss (74), Marc Durieux (Unsa Education Aura)

Présence FSU, Sgen CFDT, FO, représentants de l’administration (rectrice, SG, DRH, Directeur de cabinet, CT Médecin)

Ordre du jour  : crise sanitaire dans école et établissements

Aucune introduction de la part de la rectrice qui donne directement la parole aux organisations syndicales. Prise de  parole de la FSU, UNSA Education, Sgen-Cfdt, FO,

En complément des propos des autres organisations partagés par l’Unsa éducation (désarroi devant les conditions de rentrée. Déception. Capharnaüm, Formation pédagogiques, APC, double journée) nous avons abordé :

  • le désappointement de cette rentrée,
  • les injonctions du dimanche soir pour mise en place lundi matin
  • l’emploi des retraités qui pourrait être une bonne chose mais qui sont des personnes à risques
  • Utilisation des AED dans une classe : ils seraient soustraient à la vie scolaire qui est déjà en tension
  • TZR en visio (ex Allemand).
  • les problématique des directeurs d’écoles
  • le problème du port du masque - notamment à la piscine
  • demande de modèles d’ attestation sur l’honneur, de fermeture de classe

Réponses de la Rectrice  :

Contact tracing  : point essentiel qui a changé le dimanche soir c’est la gestion des cas positifs et des cas contacts. C’est un organisme indépendant qui a initié ces dernières consignes. Les changements portent sur la suppression des fermetures de classes, et l’apparition des autotests à J+2 et J+4. Comment faire fonctionner l’école dans ce contexte  ? comment collectivement essayer de trouver des solutions pour cette situation qui ne devrait pas durer plus d’un mois ? L’essentiel est de ne pas mettre en danger les personnels et les élèves et d’assurer au maximum la continuité.

Constat gestion du tracing : les gens ont du mal à avoir des RV pour effectuer des tests. Les   autotest J+2 et J+4 permettent de contrôler que le PCR n’est peut-être pas suffisant au début du contact. Il y aura  sûrement un problème d’approvisionnement des tests car tout le monde est dans la même situation et ce n’est pas  spécifique à l’école.

 Le rectorat et DSDEN essayent de mettre en place des outils pour faciliter tâches chef·fes et directeur·rices (attestations)

La rectrice a écrit aux IEN et chef·fes d’étalissements dès le 31 pour annoncer suspension des formations en janvier, et s’engage avec les services à limiter les charges administratives au profit de la continuité pédagogique. Le problème  principal est l’absence des professeurs liés à ce virus, soit eux-mêmes malades soit parce que ce sont leurs propres enfants.

Remplacement  : conséquences différentes 1er D ou 2nd D  : compliqué dans le 1er D.

Recrutements  : autorisation aux DASEN de recruter des contractuels supplémentaires, à partir de bac + 2 (car problème de ressource). Il faut accueillir les élèves pour assurer la continuité pédagogique, pas forcément du cours mais des activités pédagogiques type devoirs faits par exemple. Chaque école a créé son plan de continuité pédagogique depuis le premier confinement et doit pouvoir s’appuyer dessus. Si on ne trouve pas de contractuels, il sera fait recours aux retraités ou au tutorat. Mais c’est forcément en mode dégradé. Un bac +2 n’est pas un prof ou PE, c’est un « compromis » pour   un besoin immédiat. Remarque : jeunes retraités ne sont pas forcément en danger et certains seront encore plus jeunes que certains enseignants aujourd’hui.

AED  : La problématique est la même que pour le 1er degré. Si pas d’AED, internat, restaurant scolaire ne fonctionnent pas. Des moyens ont été donnés pour augmenter la quotité de travail pour ceux qui le souhaitent ou financement d’heures supplémentaires pour les volontaires. Remise en place de la brigade d’AED + recrutement service civique (bcp de supports au budget disponibles et pas exploités…qu’on se le dise  !).

TZR : la ressource existe mais n’est pas forcément au bon endroit (ex : avec TZR Allemand et expérimentation de cours à distance dans un autre département si prof absent). Il faut accélérer pour valider ce type de protocole afin de pouvoir utiliser la ressource, sur la base du volontariat, bien sûr.

Il n’est pas question de demander aux enseignants de faire un double service  : présentiel et distanciel. On cherche des solutions pour gérer et non pas de refaire l’école. Le pire serait de fermer les établissements.

FAQ  : La rectrice suggère de ne pas faire de voyages scolaires au moins jusqu’à fin janvier, pas de réunions de parents (rencontres à distance), ou exceptionnellement avec gestes barrières stricts.

Concernant les capteurs de CO2 (80% pour les collèges et lycées, en progrès pour les écoles), la rectrice rappelle ses interventions auprès des collectivités territoriales. Elle rappelle que cette installation est faite par la collectivité territoriale et non par l’éducation nationale et qu’une aide de l’état peut être demandée par les petites communes, jusqu’à fin avril.

Pas de stages syndicaux pendant le mois de janvier, on évite le mélange de personnels.

La FSU demande de ne pas porter atteinte au droit syndical. Les stages syndicaux peuvent se tenir à distance.

La rectrice rappellera aux chefs d’établissement que les autorisations peuvent être données pour des formations syndicales se déroulant à distance.

Concernant l’accueil des enfants prioritaires, il y aura des pôles d’accueil dans certaines écoles. Il n’est pas question de faire du brassage avec les autres élèves. Les DASEN travaillent à la mise en place de ces pôles.

A cela s’est rajouté un moment de questions-réponses :

La FSU dénonce la suppression de postes (avis que nous partageons) et que l’effet de la crise rend visible. Elle réclame le report des épreuves de terminale prévues en mars et s’inquiète sur la continuité pédagogique car les jeunes retraités n’ont   pas vécu les réformes du lycée.

La rectrice rappelle que la ressource en remplacement est présente mais pas forcément au bon endroit et demande que les TZR soient priorisés sur les classes d’examens.

Le Doyen IPR indique que le fonctionnement des enseignements de spécialité est à peu près normal. Laissons le temps au temps… les élèves seront bien préparés aux épreuves terminales.

Annulation des formations  : formations et APC seront suspendues même à distance durant tout le mois de janvier. La DAN propose aux collègues une assistance personnalisée sur leur temps perso. Ce sont les collègues qui demandent de l’aide.

L’UNSA Education demande des précisions sur les PFMP et stage de 3ème ainsi que sur le télétravail des personnels administratifs en EPLE.

La rectrice répond que l’on reste sur la même problématique que la période précédente. Les personnels administratifs sont nécessaires pour faire tourner un établissement et donc le protocole 3 jours en télétravail ne s’applique pas. Il y aura pourtant la possibilité de faire du télétravail si la personne est cas contact, le dispositif clé OTP sera réactivé. Le chef doit avoir son équipe au complet.

Concernant les stages de 3ème, ils seront reportés après fin janvier.

Concernant les PFMP, la Doyenne IEN-ET/EG indique que la FAQ a été enrichie, qu’il n’y a pas de problème pour   le  secteur industriel et que le télétravail est mis en place pour les élèves GA par un accès par l’établissement au matériel nécessaire pour le faire.

L’UNSA Education demande que des exemples d’attestation sur l’honneur soit fournis ainsi que des attestations de fermeture de classe émises par l’autorité hiérarchique.

La rectrice répond que les outils sont en cours de construction en utilisant ce qui se fait ailleurs.

L’UNSA Education s’inquiète sur les gestes barrières des sorties piscine.

La rectrice répond en faisant référence à la FAQ, et rappelle que les activités en extérieur doivent être privilégiées. Donc l’activité piscine doit être interdite pendant le mois de janvier. Elle va faire un rappel en ce sens aux Dasen.

Pour terminer, la rectrice annonce la mise en place d’une cellule « urgence remplacement » à disposition des chefs  d’établissements.