Grenoble, le 21 mars 2013

Madame la Directrice Académique,

En Isère, après les suppressions massives de postes des rentrées précédentes qui ont touché principalement les postes spécialisés E et G, les postes de co-enseignants ainsi que les postes de remplaçants, c’est 60 ETP qui sont attribués sur les 198 postes dont bénéficie l’Académie de Grenoble.

C’est une inversion de la tendance qui devrait permettre un début d’amélioration de la situation dans les écoles du département même si nous regrettons que le P/E de l’Isère demeure l’un des plus bas de France.

A la lecture des documents préparatoires au CTSD, si la création de 4 CLIS supplémentaires est un point que nous jugeons positif, nous déplorons que ni les RASED, ni les moyens en remplacement ne soient renforcés.

De même, au regard des dommages causés sur la formation des PES par la réforme dite de « mastérisation », nous regrettons que le nombre de postes de conseillers pédagogiques n’ augmente pas sensiblement. En effet, un accompagnement de ces jeunes enseignants est nécessaire sur la durée.

Nos interrogations se portent enfin sur la mise en place du dispositif « plus de maîtres que de classes » ainsi que sur la scolarisation des élèves de moins de 3 ans qui sont les priorités affichées par le ministère.

<span style="font-family:verdana,arial,tahoma;font-size:10pxSi l’UNSA-Education porte un regard positif sur la réforme actuelle de l’école et sur les moyens attribués en postes, nous resterons cependant attentifs à ce que les choix faits localement répondent bien aux objectifs d’amélioration de l’accueil et de la prise en charge de tous les élèves.

Nos collègues devraient eux aussi bénéficier de ce contexte plus favorable et voir leurs conditions de travail s’améliorer.

Pour L’UNSA-Education 38
Serge RAVEL