Madame la Directrice Académique,

Le SE-UNSA a participé depuis l’été 2012 à tous les débats et négociations qui ont eu lieu concernant la refondation de l’école. La priorité à l’école primaire, les moyens humains supplémentaires et la volonté de recréer une véritable formation pour les enseignants sont des points positifs ; la volonté de dialogue et d’écoute en est un autre, rompant ainsi avec 5 années d’autisme de notre ministre.

Cependant, certains dossiers pourtant essentiels appellent notre organisation à la vigilance :

• Sur la réforme des rythmes, nos collègues sont actuellement en attente de réponses quant à la mise en oeuvre et inquiets quant aux coûts induits par la demi-journée supplémentaire…
• Les collègues participants aux mutations interdépartementales attendent, pour certains depuis plusieurs années, de rejoindre leur conjoint et aimeraient enfin une issue favorable à ce qu’ils vivent comme une véritable entrave à leur épanouissement personnel et familial. Si la phase informatisée des permutations 2013 ne devait pas apporter le taux de satisfaction attendu, nous aurions des attentes importantes en Isère en matière de gestion des ineat/exeat.
• Les règles du mouvement départemental imposent quant à elles 5 voeux géographiques sur des zones très étendues, sans possibilité de nouvelle saisie en 2ème phase. Nos collègues de l’Isère perçoivent cela comme une mobilité subie et non choisie. Le SE-UNSA demande la réduction de la superficie des zones, une nomination à titre provisoire sur les voeux de zone et une deuxième saisie de voeux.
• L’aide à la difficulté scolaire a fait les frais d’une « ponction » importante en personnels ces dernières années. Les équipes attendent un renforcement des réseaux d’aide afin de répondre sereinement à leur mission et de ne laisser aucun élève au bord du chemin.
• Les équipes pédagogiques souhaitent ardemment retrouver la confiance de leur institution et la fin des multiples contrôles sous forme de tableaux à renseigner et ainsi consacrer tout ce temps à leur mission d’enseignement.
• Enfin, les directeurs d’écoles nous témoignent (enquête départementale du SE-UNSA) de leur difficulté à remplir leur mission dans les conditions actuelles. Ils demandent une réelle prise en compte de leur souffrance au travail. A ce titre le SE-UNSA demande l’inscription de ce point à l’ordre du jour du prochain CHS-CT.

Pour le SE-Unsa 38
Patrick Maurey