14 000 emplois devraient être supprimés à la rentrée 2012 dans l’Éducation nationale.
Cela
représente notamment 12 250 suppressions d’emplois d’enseignants
publics et 400 d’emplois administratifs alors même que certains services
ou établissements sont en situation de rupture.
Une nouvelle fois, les choix budgétaires correspondent à un transfert
masqué de moyens budgétaires au bénéfice de l’enseignement privé. 9
suppressions d’emplois d’enseignants sur 10 toucheront l’enseignement
public. Scolarisant 16,9% des élèves, l’enseignement privé ne sera
touché que par moins de 11% des suppressions. Cela représente, en ne
tenant même pas compte des publics accueillis, un détournement de 747
emplois de l’enseignement public vers l’enseignement privé.
Dans ce contexte, la fédération
Unsa-Éducation appelle à une mobilisation massive des personnels pour
défendre et promouvoir le service public laïque d’éducation dans le
cadre de l’action unitaire interfédérale du 27 septembre prochain.
COMMUNIQUE DE PRESSE DE L’UNSA-Education :
En 2012, nouveau "plan social" à l’Education nationale : 14 000 suppressions d’emplois 14000 emplois devraient être supprimés à la rentrée 2012 dans l’Éducation
nationale. Cela représente notamment 12 250 suppressions d’emplois
d’enseignants publics et 400 d’emplois administratifs alors même que
certains services ou établissements sont en situation de rupture. La
fédération UNSA Éducation appelle à une mobilisation massive des
personnels pour défendre et promouvoir le service public laïque
d’éducation dans le cadre de l’action unitaire interfédérale du 27
septembre prochain. En 2012, nouveau "plan social" à l’Éducation nationale : L’agence AEF a récemment confirmé que 14 000 emplois, comme c’était
prévu en juin (déclaration de François Baroin) seraient supprimés à la
rentrée 2012 dans l’Éducation nationale. Cela représente notamment 12
250 suppressions d’emplois d’enseignants publics et 400 d’emplois
administratifs alors même que certains services ou établissements sont
en situation de rupture. Le 21 juin dernier, le président de la
République affirmait pourtant vouloir "sanctuariser l’école primaire" et
s’engageait à ce que le nombre de fermetures de classes n’excède pas
celui des ouvertures à la rentrée 2012. Pourtant, 5 700 disparitions
d’emplois sont bien programmées. Si l’affichage en termes de "classes"
paraît être maintenu, ce sera notamment au détriment de l’enseignement
spécialisé, donc des élèves en situation de handicap ou en difficultés
scolaires lourdes. Dans les collèges et les lycées, les suppressions
prévues aggraveront des tensions déjà insupportables. Dans le premier comme dans le second degré, 1600 suppressions concerneraient les supports permettant aux étudiants de M2 d’accomplir leur stage en responsabilité qui sera réduit de six à trois semaines. C’est un pas supplémentaire dans la disparition du peu de formation en situation et l’aggravation de la mastérisation catastrophique voulue par Xavier Darcos et fidèlement mise en œuvre par Luc Chatel. De même, en dépit des discours officiels sur l’apprentissage des langues étrangères, 1200 postes d’assistants de langue vont disparaître. Une nouvelle fois, les choix budgétaires correspondent à un transfert masqué de moyens budgétaires au bénéfice de l’enseignement privé. 9 suppressions d’emplois d’enseignants sur 10 toucheront l’enseignement public. Scolarisant 16,9% des élèves, l’enseignement privé ne sera touché que par moins de 11% des suppressions. Cela représente, en ne tenant même pas compte des publics accueillis, un détournement de 747 emplois de l’enseignement public vers l’enseignement privé. Dans ce contexte, la fédération UNSA Éducation renouvelle son appel à une mobilisation massive des personnels pour défendre et promouvoir le service public laïque d’éducation dans le cadre de l’action unitaire interfédérale du 27 septembre prochain. Communiqué de presse de l’UNSA Education du 26 août 2011. |