LE SE-UNSA S’ENGAGE POUR L’ÉTAT DE DROIT
CONTRE L’EXTREME DROITE
L’extrĂŞme droite joue aujourd’hui le jeu de la dĂ©mocratie Ă©lectorale mais elle le fait, en limitant le concept de dĂ©mocratie au projet de « rendre le pouvoir au peuple », flatteur pour ce dernier, tout en projetant justement de s’en servir pour limiter l’Ă©tat de droit, pourtant constitutif d’une dĂ©mocratie protectrice des plus fragiles.
Parmi les libertés fondamentales historiquement dans le viseur du Front national figurent la libre disposition de son corps (IVG), la liberté d’ expression, la liberté syndicale, le droit au mariage pour tous…
Par ailleurs, la PrĂ©sidence de la RĂ©publique Française dispose de pouvoirs supĂ©rieurs Ă tous ses homologues des pays dĂ©mocratiques. Ce sont les pouvoirs exceptionnels prĂ©vus par l’article 16 de la constitution de la Ve RĂ©publique : « Lorsque les institutions de la RĂ©publique, l’indĂ©pendance de la Nation, l’intĂ©gritĂ© de son territoire ou l’exĂ©cution de ses engagements internationaux sont menacĂ©es d’une manière grave et immĂ©diate et que le fonctionnement rĂ©gulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le PrĂ©sident de la RĂ©publique prend les mesures exigĂ©es par ces circonstances, après consultation officielle du Premier ministre, des prĂ©sidents des assemblĂ©es ainsi que du Conseil constitutionnel. Il en informe la nation par un message. »
Libertés fondamentales visées, pouvoirs exceptionnels du Président, deux raisons de plus s’il en était besoin, de ne pas confier les clés de la République à ceux qui s’y sont historiquement opposés.
Fidèle à ses valeurs et aux engagements qu’il a pris au cours de son Histoire, le SE-Unsa appelle à préserver l’État de droit en utilisant le bulletin de vote Macron pour que l’extrême droite soit battue le 7 mai prochain.