SECTION SE-Unsa de l'ISERE - BOURSE DU TRAVAIL - 32 AV DE L EUROPE - 38030 GRENOBLE CEDEX 2
Tél. 04 76 23 38 54 - 38@se-unsa.org

 
Annulation de certains arrêtés traitant de la mastérisation
Article publié le mercredi 6 juin 2012.
  • Lnk_facebook
  • Lnk_google
  • Lnk_twitter

Quelles sont les conséquences ?

Pour les stagiaires 2010 et 2011 : cela rend caducs les recours dĂ©posĂ©s par les collègues au cours de cette annĂ©e 2011-2012. Ceux qui ont suivi les consignes du SNES en seront de leur poche de 35 euros (tarif pour le dĂ©pĂ´t d’un dossier au TA).

Pour l’organisation de la prochaine rentrĂ©e 

Ă€ notre avis, le ministère a trois possibilitĂ©s :

  • ne pas tenir compte de la dĂ©cision et laisser la rentrĂ©e se dĂ©rouler en maintenant les stagiaires avec un service soit complet soit dĂ©chargĂ© de trois heures. Il s’expose Ă  une multitude de recours, fondĂ©s ceux-lĂ , des contentieux conduisant Ă  indemnisation. Il paraĂ®t peu probable qu’il se risque dans cette voie.
  • Subir les consĂ©quences de la dĂ©cision en revenant Ă  la situation d’avant la mastĂ©risation et en donnant un tiers de dĂ©charge de service devant Ă©lèves Ă  tous les stagiaires. Cela lui coĂ»terait 4600 ETP. Difficile de l’imaginer par les temps qui courent.
  • Publier de nouveau les textes avec les signatures adĂ©quates. C’est faisable mais les dĂ©lais seront très contraints car les nouveaux arrĂŞtĂ©s doivent ĂŞtre soumis entre autres au HCE. De plus, c’est politiquement compliquĂ© car, ironie de la chose, le ministre signerait, certes du bout des doigts et pour parer au plus pressĂ©, un texte qu’il a toujours combattu. C’est vers cette hypothèse que l’on semble s’acheminer Ă  cette heure.

Pour ceux qui auraient raté les épisodes précédents

En novembre 2011, le Conseil d’Etat avait annulé deux articles des arrêtés de mai 2010 concernant le cahier des charges de la formation ainsi que les modalités de titularisation des agrégés. Le Conseil d’Etat avait statué sur la forme, indiquant que ces arrêtés auraient dû être cosignés par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et le Ministère de l’Education Nationale. Or, seule la signature de ce dernier figurait sur les textes incriminés.

Le Conseil d’Etat, avait laissĂ© un dĂ©lai, non bornĂ©, pour que les deux ministères s’entendent sur la date d’effet de cette dĂ©cision. En effet, ces textes annulĂ©s, il aurait fallu revenir Ă  la situation ante,  nĂ©cessitant un recrutement de remplaçants en cours d’annĂ©e, pour permettre aux stagiaires d’avoir un tiers temps de formation Ă  l’IUFM.

PlutĂ´t que de reprĂ©senter les textes avec les signatures ad hoc, Chatel avait tentĂ© d’en finir dĂ©finitivement avec les IUFM. En fin d’annĂ©e 2011 ses services ont donc « aidĂ© Â» le dĂ©putĂ© Grosperrin Ă  Ă©laborer une proposition de loi modifiant le code de l’Education, pensant ainsi rendre sans objet la dĂ©cision de novembre du Conseil d’Etat. Malheureusement pour lui, la majoritĂ© ayant changĂ© au SĂ©nat, ladite proposition de loi a Ă©tĂ© bloquĂ©e.

Ce que constatant, le Conseil d’Etat a poursuivi dans sa logique.  Il a fixĂ© la date du 31 juillet 2012.

 
 
PĂ©tition
 
Nos campagnes
 
Santé
 
Aides spécifiques
 
Mouvement
 
Conditions de travail
 
Concours
 
ALC