Après ces quelques jours de violence extrême, il faut en revenir aux fondamentaux et au cadre républicain.

D’abord, avoir une pensée respectueuse pour la famille et les proches du jeune Nahel, redire qu’on ne veut plus revivre ça et que la justice doit être rendue. Ensuite, toutes les forces républicaines doivent dénoncer sans aucune ambiguïté toutes les violences contre les biens et les personnes, les pillages, les dégradations, les agressions. Après les actes de ces derniers jours, il est important de réaffirmer que tous les agents publics, les agentes publiques qui se retrouvent en première ligne et particulièrement les pompiers, les pompières, les policiers et policières doivent être respecté·es. Toute agression est intolérable. Aucune colère ne peut venir le justifier. Il en est de même pour les élues, les élus et leurs familles. Il faut appeler à l’apaisement immédiat et à la paix civile sans rien excuser des violences. Il est indispensable également de rejeter les discours racistes, haineux et violents de l’extrême droite. De même, pour l’UNSA Éducation, comme nous l’avons exprimé dès vendredi, les syndicats de police ne peuvent tenir des propos inacceptables dans un communiqué. Ce ne sont pas les valeurs de l’UNSA et celles et ceux qui se revendiquent de l’UNSA doivent être fidèles aux valeurs républicaines et humanistes. Dans le cas contraire ils n’y ont pas leur place. Enfin, il faudra un jour se résoudre collectivement à porter un projet de société qui refuse la ségrégation sociale et porte une ambition pour toute la jeunesse française sur l’ensemble de son territoire, dans l’hexagone et en outre-mer. C’est en ce sens que sur le champ éducatif, l’UNSA Éducation s’est engagée pour la mixité sociale et scolaire. Celles et ceux qui se mobilisent pour défendre la République doivent agir contre les inégalités et contre le séparatisme social.